Paul Rassinier est né le 18 mars 1906 à Bermont, Territoire de Belfort.
D’abord communiste, puis socialiste, il choisit durant les années 1930 l’option pacifiste de Paul Faure. Il entre cependant dans la Résistance.
Il est déporté dans les camps de concentration de Buchenwald et de Dora-Mittelbau.
Après la guerre, en 1946, il est brièvement député SFIO de Belfort, puis voulant témoigner de son expérience concentrationnaire, il commence à publier des livres.
Cette carrière d’écrivain commence en 1949, lorsqu’il publie son premier livre, Le Passage de la ligne Du vrai à l’humain, dans lequel il récuse la résistance des communistes dans les camps, et les considère comme plus responsables des violences et des assassinats que les SS.
Son deuxième ouvrage – Le Mensonge d’Ulysse – paraît en 1950, avec une préface d’Albert Paraz, écrivain « non conformiste » qui se consacre alors principalement à la réhabilitation de Céline et qui va devenir un collaborateur de Rivarol dès sa création en janvier 1951.
La préface de Paraz, contient des attaques assez violentes contre les résistants (des « fripouilles, heureusement peu nombreuses ») et en particulier contre Edmond Michelet..
La SFIO exclu Rassinier : en tant que membre de la SFIO, il ne devait pas accepter la préface hostile à la Résistance de Paraz.
Parallèlement, Rassinier et Albert Paraz sont l’objet de deux procédures judiciaires : une d’Edmond Michelet, pour diffamation, qu’il retirera en octobre 1951 ; de la part des associations de déportés: celles-ci sont déboutées en première instance, l’emportent en appel (novembre 1951), mais la Cour de cassation annulera ce jugement en 1955.
Fin de 1963, il publie son premier article dans Rivarol, sous le pseudonyme de Jean-Pierre Bermont.
On peut noter parmi les livres de Rassinier :
– Le Parlement aux mains des banques (1955), Preuves (1956), Épilogue (1957)
Cette étude est publiée dans trois numéros de la revue Contre-courant de l’anarchiste Louis Louvet. Elle est provoquée par le passage au pouvoir de Pierre Mendès France ; Paul Rassinier, entre autres, y présente les liens qui existeraient entre certains milieux d’affaires (notamment la banque Rothschild et la banque Gradis de Bordeaux) et Mendès France, par le biais par exemple de la famille de Jean-Jacques Servan-Schreiber, directeur de L’Express, qui est depuis 1953 une publication « mendésiste ».
– Ulysse trahi par les siens (1961). L’ouvrage analyse les témoignages apparus depuis Le Mensonge d’Ulysse, ceux notamment de Miklos Nyiszli et de Rudolf Hoess.
– Les Responsables de la Seconde Guerre mondiale (1967). Ce livre établit la responsabilité de juifs dans le déclenchement de la guerre, notamment l’entourage de Léon Blum, celui de Churchill, les conseillers juifs de Roosevelt et encore plus ceux d’Eleanor Roosevelt. Une négociation fructueuse avec Hitler était possible le 3 septembre 1939, mais ces juifs le considéraient comme leur ennemi et ont tout fait pour entraîner le monde dans leur guerre.
Il meurt quelques semaines après la publication de ce livre ; il a alors en préparation plusieurs ouvrages, dont une Histoire de l’État d’Israël.
Paul Rassinier meurt à Asnières, le 28 juillet 1967 d’une congestion cérébrale.
Sa famille décide de le faire inhumer à Bermont.
Personnage indispensable pour bien comprendre l’époque et les faits dont il parle.
Son amitié avec l’abbé Pierre n’est pas sans rapport avec la cabale mise en place aujourd’hui.
Et en effet le site israélien Riposte Laïque n’a pas manqué ce deuxième aspect dans un article infâme tisalisant l’abbé Pierre et par rebond les chrétiens.
Merci à Jeff Davis de nous rappeler le parcours de cet homme dont l’intelligence lui a permis de parvenir aux conclusions qui s’imposent…
Parmi ses livres de qualité, « Les Responsables de la Seconde Guerre mondiale (1967) » est un ouvrage capital pour comprendre la déchéance de notre civilisation et la victoire du men songe sur la Vérité.
Merci à la rédaction de Jeune Nation d’avoir rappelé à notre mémoire le parcours et l’œuvre de cet homme.❤️
Je vous laisse deviner ce qu’il a cherché durant de nombreuses années, sans parvenir à en trouver une seule.