LA VIOLENCE sous toutes ses formes, et de plus en plus barbare, atteint décidément des sommets dans nos sociétés atomisées et sans repères. On le voit aux Etats-Unis où l’ancien président Donald Trump a subi une tentative d’assassinat lors d’un meeting qu’il tenait le 13 juillet en Pennsylvanie et dont il est sorti miraculeusement presque indemne, seul le haut de son oreille droite ayant été touché par la balle du tireur (voir l’article de Scipion de Salm en pages centrales), ce qui, soit dit en passant, change radicalement la donne pour la présidentielle du 5 novembre dont il est désormais le grand favori. Ce qui frappe dans cette affaire, c’est que le tireur n’avait que 20 ans. C’est extrêmement jeune pour commettre un acte de cette gravité. Et là on ne peut pas mettre en cause l’immigration. C’est un jeune Américain de souche qui, semble-t-il, détestait Trump politiquement au point d’avoir voulu l’éliminer physiquement.
Mais la violence, sans avoir le plus souvent une portée politique, est très présente également dans notre pays. En témoignent deux faits divers particulièrement macabres ces derniers jours. D’abord l’assassinat en Seine-Maritime le vendredi 12 juillet avec une sauvagerie inouïe d’une fillette de six ans, Célya, par son beau-père, un homme de 42 ans qui avait quelques heures avant donné neuf coups de couteau à sa concubine avant de kidnapper sa petite fille, Célya, en la prenant dans sa voiture avant de la tuer. La fillette a reçu un coup majeur derrière le crâne qui est probablement à l’origine de son décès et on a remarqué par ailleurs des ecchymoses sur tout son corps supplicié qui a été retrouvé dans une forêt ainsi que le tueur, lui vivant et armé d’un couteau. Vingt-quatre heures plus tard, le samedi 13 juillet au soir, vers 21h45, un homme de 57 ans a ouvert le feu tuant trois personnes et en blessant quatre autres dans un petit village de l’Allier avant de retourner l’arme contre lui. Il a tué à bout portant lors d’une fête d’anniversaire organisée pour célébrer les 20 ans d’un voisin le jeune homme en question, son père (53 ans) et son parrain (54 ans). Ce qui devait être un moment joyeux et bon enfant a viré à la tragédie. Le tueur a également tiré sur des automobilistes sur la route. La fête privée était distante d’au moins plusieurs centaines de mètres du domicile du tueur, ce qui tendrait a priori à écarter la thèse de l’exaspération liée au tapage nocturne, d’autant qu’il faisait encore jour. 21h45 n’est d’ailleurs pas une heure tardive.
CE QUI EST FRAPPANT dans ces « faits divers » tragiques, c’est que l’on a affaire à des individus déstructurés et sous l’emprise de la drogue ou de l’alcool et des psychotropes. Dans le cas du beau-père de Célya, il s’agit d’un drogué, consommateur régulier de cocaïne (il en avait pris peu avant de poignarder sa concubine, d’enlever puis de tuer l’enfant), bien connu des services de police et de justice, déjà condamné à cinq reprises pour des infractions en lien avec des stupéfiants. La mère de Célya, qui était en couple depuis deux environ avec cet homme, a expliqué qu’il souffrait de « troubles psychologiques » et qu’il était « consommateur de produits stupéfiants de manière régulière et ancienne ». Il ne faut pas croire qu’il s’agit là d’un cas marginal, isolé, exceptionnel. La consommation régulière de la drogue atteint désormais des niveaux inouïs dans notre pays. Sait-on qu’un Français sur dix, ce qui est considérable, a déjà pris de la cocaïne dans sa vie et qu’un Français sur deux consomme du cannabis ? C’est en tout cas la conclusion d’une étude très sérieuse de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) publiée le 26 juin dernier. « La cocaïne est de plus en plus disponible. L’offre a beaucoup augmenté, avec des saisies records, dans un contexte de production en hausse considérable, un prix qui stagne — entre 60 et 70 euros le gramme — alors que la pureté augmente », explique au Parisien Guillaume Airagnes, directeur de l’OFDT. La Colombie, premier producteur mondial, a battu en 2022 un nouveau record avec 1 738 tonnes de cocaïne fabriquées. La même année, 27,7 tonnes de poudre blanche ont été interceptées en France, selon le dernier bilan des autorités, un chiffre multiplié par cinq en dix ans. « On peut ajouter à cela la démocratisation de l’usage avec une plus grande variété de types de consommation : festives, mais aussi dans des métiers où la pénibilité est forte » ajoute le directeur de l’OFDT. Toutes les les drogues d’ailleurs explosent : de l’ecstasy à l’héroïne, en passant par les drogues de synthèse souvent prisées dans les pratiques dites de “chemsex” et consistant à ingérer des drogues chimiques pour prolonger et intensifier le plaisir sexuel. Cette pratique avait été médiatisée au moment de l’affaire Palmade, l’humoriste drogué au dernier degré ayant percuté en février 2023 avec sa voiture dont il avait perdu le contrôle une autre automobile arrivant en sens inverse, blessant grièvement une femme enceinte et tuant son fœtus — ce qui n’a pas été reconnu comme un homicide involontaire, le bébé à naître n’ayant pas de statut juridique et n’étant pas considéré comme une personne dans notre pays qui se prétend pourtant civilisé —.
La massification de l’usage des drogues ne peut qu’entraîner la multiplication de crimes atroces et barbares dans notre pays, et d’ailleurs dans tout l’Occident, les consommateurs sombrant dans des moments de pure folie qui peuvent durer et où ils sont capables de faire absolument n’importe quoi : violer, violenter, tuer, poignarder, massacrer tout ce qui les entoure. La lutte contre la drogue (et contre la pornographie) devrait être une priorité absolue de tous les gouvernements mais ce n’est bien sûr pas le cas. Il s’agit au contraire pour les pouvoirs publics de détruire la société, et singulièrement notre jeunesse, par tous les moyens. De la promotion des mœurs contre-nature, de la transsexualité jusqu’à la complaisance à l’égard de l’usage de la drogue que certains partis politiques veulent même légaliser, dépénaliser alors qu’il n’y a déjà dans les faits quasiment aucune sanction contre son usage ni non plus contre son trafic. Que fait-on de manière concrète et efficace contre les gros bonnets de la drogue ? Rien ou à peu près rien. Si les pouvoirs publics mettaient autant d’énergie à lutter contre les cartels de la drogue qu’ils le font à lutter contre « le racisme, l’antisémitisme, les discriminations et l’extrême droite », ils auraient certainement déjà obtenu des résultats. Mais manifestement ce n’est pas ce qui les intéresse.
DANS L’AUTRE AFFAIRE, celle de ce tueur tirant sur des personnes participant à un anniversaire près de Vichy, on incrimine, semble-t-il, la consommation concomitante d’alcool et de psychotropes. Ce homme de 54 ans qui vivait seul et reclus avait été mis en cause dans le passé pour un défaut de paiement de pension alimentaire, preuve qu’il avait eu une femme (ou une concubine) et des enfants dont il ne s’occupait pas. Dans les deux cas, il s’agit de naufragés de la vie. Le premier était le concubin depuis deux ans à peine d’une femme dont la fille n’était pas la sienne (elle l’avait eue avec un autre homme il y a six ans, un père dont on ne sait rien, dont on ne nous dit rien, et qui fut peut-être l’amant d’une nuit aussitôt disparu et oublié), fillette à laquelle manifestement il n’était pas attaché pour lui avoir fait subir d’aussi atroces tourments. On constate que ces drames affreux se déroulent très souvent dans le cadre de familles dites recomposées, en fait décomposées, et où le beau-père (ou parfois la belle-mère) peut se comporter en véritable monstre à l’égard d’enfants qui ne sont pas les siens. Car, qu’on le veuille ou non, même si fort heureusement, dans la plupart des cas, on n’atteint pas ce niveau de violence, dans les familles recomposées, on fait semblant. Mais la réalité finit toujours par réapparaître, par se venger à un moment ou à un autre. Cela se passe plus ou moins mal, mais au fond les enfants savent bien (et tout le monde avec eux) que le beau-père n’est pas leur père, que la belle-mère n’est pas leur mère, que ceux qu’on dit être leurs frères et sœurs en réalité ne le sont pas, ou qu’à moitié seulement. Cela change tout. Ou en tout cas beaucoup de choses. Le tueur de l’Allier, lui, ne payait pas sa pension alimentaire, ce qui là aussi en dit long sur la perte totale des liens familiaux et de ses obligations morales. La destruction de la famille traditionnelle, du mariage chrétien, de la morale naturelle, atteint désormais tous les milieux, toutes les générations, tous les profils, tous les courants politiques. Elle est inouïe, sans précédent dans son ampleur, dans son universalité, dans ses conséquences apocalyptiques.
On parle toujours de la nécessité, certes impérieuse, de redresser la nation, de la sauver, de la relever, d’œuvrer au bien commun. Mais on oublie trop souvent que la patrie, qui est la terre des pères, n’est jamais qu’une famille de familles et que, s’il n’y a plus de familles, alors il n’y a plus de nation, plus même de société. Et comment ne pas voir aussi et surtout, car finalement tout est lié, dans ces drames épouvantables, qui ne peuvent hélas que se multiplier, les conséquences incalculables de l’apostasie des masses ? Car, comme le disait déjà à son époque Dostoïevski, « si Dieu n’existe pas, alors tout est permis ». S’il n’y a plus les balises et les repères qui donnaient sens à la vie et qui étaient autant de garde-fous, si l’on ne sait plus d’où nous venons, qui nous sommes et où nous allons, si l’on ne croit plus ni à Dieu ni à diable, si l’on ne craint plus l’Enfer et qu’on n’aspire plus au Paradis, si l’on peut changer de genre, d’orientation sexuelle, d’allure et d’accoutrement à sa guise, s’en prendre à son être et à son intimité la plus profonde, se grimer et se métamorphoser sans cesse, si désormais il ne s’agit plus seulement après la mort de se faire brûler, incinérer, ce qui était déjà une façon de s’en prendre à l’inhumation chrétienne, mais carrément, comme on nous y exhorte désormais, de se faire composter, façon, nous dit-on, de réduire notre empreinte écologique — c’est ce qu’on appelle l’humusation, qui consiste à réduire en compost le corps d’un défunt, lequel corps est enveloppé dans un linceul biodégradable, sans cercueil, puis déposé sur vingt centimètres de copeaux de bois humidifiés par de l’eau de pluie et d’un peu d’argile —, alors l’aventure humaine est sans doute proche de son terme. […]
RIVAROL, <[email protected]>
Source : Éditorial de Rivarol
Aha voilà pourquoi je ne lis plus Rivarol depuis des années, ce torchon est tout ce que l’on peut espérer des soumis aux religions du désert, car leur problèmespsychotiques touchent au fait que leur religion n’est qu’un judaïsme pour goy. Ils peuvent pleurer contre leur maîtres, ils pensent comme eux. Les vrais européens qui sont restés fiers et insoumis n’ont pas renier la liberté offerte par les vrais dieux aux peuples païens, véritable civilisation européenne.
Donc ces goys frustrés veulent faire la morale aux familles « recomposées »… Bien au chaud dans leur sénilité, ils sont incapable de vour la réalité sociale aujourd’hui. Je suis fier de ma famille et je la défendrais jusqu’à la mort même si tous mes enfants n’ont pas mes chromosomes. On est pas tous des gosses de riches à avoir eu une enfance privilégier, avec une cuillière en argent dans la bouche. Certain,on connu les galères, ont fait des erreurs, des rencontres difficiles mais les assumes. Rivarol protège une vision archaïque et bourgeoise du monde, loin des visions d’avenir de l’homme de l’espoir suicidé à Berlin.
1488 à tous les amis européens qui vivent une vraie vie au qutidien et laissons mourir sous le pouds de leur dettes les scribouillards sans talent voulant rétablir la vision du monde décadente du roi des juifs.
Trump ne pouvait espérer un meilleur lancement de campagne.
Il prend une balle dans l’oreille, qui lui érafle l’oreille, juste au moment où il tournait la tête. Il tombe à terre et se relève poing levé, juste le temps qu’un photographe providentiellement présent, puisse prendre la photo du siècle, avec un cadrage top, sur fond de drapeau américain. Depuis, la propagande n’a ce cesse de montrer l’image et de louer le courage et l’invincibilité du miraculé Trump .