Philippine est bien de Montigny-le-Bretonneux et non de Voisins. Il y avait une incertitude car dans l’article ici, il était dit qu’elle faisait partie de la paroisse de Montigny – Voisins : « La messe est célébrée par l’abbé Pierre-Hervé Grosjean, curé de la paroisse de Montigny-Voisins, dont Philippine était l’une des fidèles ».
Mais lundi matin (30 septembre), nous nous sommes présentés à la mairie en demandant « s’il était prévu de rendre un hommage à Philippine comme elle était de Montigny ». Il a été répondu qu’en effet Philippine était de Montigny et que le maire suivait le dossier, mais que pour l’instant rien n’était prévu.
Nous avons alors adressé un court mail au Directeur de cabinet du Maire, nous étions le 30 septembre à 14h21 :
« Bonjour,
Est-ce que la mairie prévoit un hommage à Philippine?
Bien sûr, on va parler d’instrumentalisation, mais la différence entre émotion légitime et instrumentalisation a tendance à se résumer à ceci:
1 – Si c’est un noir qui est tué par la police –> émotion légitime qui justifie la mise à sac des centre-villes.
2 – Si c’est une blanche catholique qui est violée et tuée par un Marocain –> c’est de l’instrumentalisation dont les auteurs doivent être poursuivis au tribunal.
Bien à vous »
Nous avions volontairement renoncé à évoquer le cas n°3 : la victime appartient à telle confession qu’il est inutile de nommer plus avant, là bien sûr nous aurions eu droit au rassemblement immédiat du conseil municipal sur le parvis, fanfare, pompiers, police municipale, maire en écharpe débitant, dans le style d’André Malraux, une vibrante envolée contre cette attaque inadmissible sur les fondements de notre république.
En l’occurrence, un simple registre de condoléances avec endroit où déposer les fleurs aurait suffi.
Nous ne demandions pas une procession avec le portrait de Philippine en croix porté par l’évêque, un coryphée de jeunes filles en blanc entonnant le « chant de l’espérance », de chaque côté leurs camarades masculins portant faisceaux et flambeaux, une rangée de hauts tambours fermant la marche, le cortège itinérant du domicile de Philippine, traversant le quartier musulman et terminant devant le chantier de la future mosquée de Montigny.
Ce qui à la rigueur aurait pu passer pour de l’instrumentalisation instrumentée…
Le 1er septembre à 9h14, nous recevions la réponse du directeur de cabinet, réponse dont nous l’avons remercié et que nous reproduisions telle quelle sans chercher à polémiquer. Le style de la réponse suffit amplement à l’authentifier sans qu’il faille reproduire de nom:
«Bonjour M. XXX,
Monsieur le Maire a lu avec attention votre courriel d’hier concernant votre interrogation sur l’organisation par la ville d’un éventuel hommage à Philippine.
Nous avons accompagné la famille pour faciliter ses démarches funéraires à Montigny. En contact régulier avec la famille, les parents ont expressément demandé à ce que leur recueillement et le deuil se déroulent dans la plus strict intimité familiale. Ils n’ont pas souhaité, en particulier, l’organisation d’une marche blanche et ne souhaite pas s’associer à un hommage organisé par une tiers personne, autre que les obsèques qui se sont tenus vendredi dernier, pour être en communion.
Vous comprendrez que nous nous sommes conformés strictement à leurs souhaits. Toutefois si vous souhaitez transmettre un message à la famille, la ville peut être boite aux lettres et nous nous chargerons de transmettre votre message.
Concernant votre analyse sur « l’instrumentalisation », il convient uniquement de distinguer ce qui relève d’un acte terroriste ou autre qui attaque des symboles de la France et ou la République, d’un tragique fait divers.
Les seules marches ou rassemblements à l’initiative de la ville ou en partenariat avec la ville ont concernés les attentats à Charlie Hebdo, Samuel Patty (à l’initiative des enseignants locaux) et un « coup de gueule » suite aux émeutes. Je vous rassure la couleur de la peau ou d’origine de la personne n’est pas un critère.
En espérant avoir répondu à vos questionnements.
Cordialement,
XXX, Directeur de cabine »
Sources :
– réponse du cabinet du maire
– Chant de l’espérance | « L’Espérance » – Soliste et Petits Chanteurs à la Croix de Bois – chant scout (avec paroles) PCCB (youtube.com)
Assez de « marches blanches », il va falloir trouver autre chose.
L’immigration serait inacceptable même en l’absence de ces faits divers tragiques mais sporadiques.
Ce viol et ce meurtre rappel aux USA l’affaire de cette malheureuse Mary Phagan face à Leo Franck.
https://jeune-nation.com/kultur/histoire/26-avril-1913-meurtre-de-mary-phagan-100-raisons-de-croire-a-la-culpabilite-de-leo-frank-2
En photo, les dessins portrait, on dirait bien du Projet KO
Le vocabulaire et l’orthographe sont-ils authentiques ?
Picard appartient maintenant à 100% à un Tunisien, Moez-Alexandre Zouari.
Je trouve ça plus grave que ce fait divers tragique.
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est rendu ce mardi à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines) pour rendre visite à la famille de la jeune Philippine, a appris Le Parisien de sources concordantes.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/meurtre-de-philippine-le-ministre-de-l-int%C3%A9rieur-bruno-retailleau-a-rendu-visite-%C3%A0-la-famille-de-l-%C3%A9tudiante/ar-AA1rxoVE?ocid=BingNewsSerp
Manque de courage?
Il est possible que la réaction de la mairie corresponde à ses convictions, auquel cas, elles sont respectables.
Mais on a plutôt l’impression que ces ratiocinations tentent de masquer un embarras considérable, et, pour tout dire, un manque de courage.
Biographie de Philippine Le Noir de Carlan
Philippine Le Noir de Carlan est née le 10 octobre 2004 dans une famille nombreuse catholique. Sa mère est professeure de mathématiques et son père physicien pour le commissariat à l’énergie atomique. Elle a effectué sa scolarité dans un lycée catholique privé avant d’entamer une licence d’économie et d’ingénierie financière à l’université Paris Dauphine. Elle était cheftaine scout et engagée dans le mouvement des Scouts et Guides de France depuis son enfance. Catholique, elle fréquentait régulièrement l’église de Saint-Pierre-du-Lac à Montigny-le-Bretonneux. Elle vivait dans le 16e arrondissement de Paris dans un appartement boulevard Lannes1 à côté de l’université et retournait dans sa famille à Montigny-le-Bretonneux.
Faits
Après son déjeuner à la cantine de l’université Paris Dauphine le vendredi 20 septembre, Philippine Le Noir de Carlan devait se rendre dans les Yvelines chez ses parents. D’après l’avis de recherche, elle est vue une dernière fois à 14 h. Ne la voyant pas arriver, ses proches tentent de la joindre. Le soir même, vers 23 h, une proche de Philippine se rend au commissariat du 16e arrondissement de Paris. Une procédure pour disparition inquiétante est ouverte. Les proches tentent alors une géolocalisation du téléphone portable qui borne dans la zone du bois de Boulogne[réf. nécessaire].
Une proche de Philippine contacte Priscillia Routier-Trillard, fondatrice de l’application The Sorority, qui active une alarme pour signaler un danger et se charge de relayer un avis de recherche auprès du réseau de l’application. La fondatrice estime auprès du Parisien qu’« entre notre application, nos réseaux sociaux et les e-mails, 300 000 personnes ont reçu l’avis de recherche. Avec les partages, on a touché près d’un million d’internautes »3,4.
À l’appel de la famille, une cinquantaine de personnes se mobilisent et organisent une battue au bois de Boulogne le 21 septembre à 15 h 15. Elles retrouvent le téléphone portable de l’étudiante puis à environ 20 mètres du lieu de découverte de l’appareil, derrière un monticule, une participante à la recherche distingue des formes anormales. Le corps de Philippine est retrouvé partiellement enterré. Un périmètre de sécurité est mis en place. Les enquêteurs et les experts scientifiques tentent de relever sur place un maximum d’indices5.
Les médecins légistes concluent à une mort par asphyxie sans strangulation6.
Les obsèques sont célébrées le 27 septembre dans la cathédrale Saint-Louis de Versailles7, par l’abbé Pierre-Hervé Grosjean8. Environ 1 800 personnes sont présentes à l’église et 1 000 sur le parvis9.
Enquête et arrestation
Le 24 septembre 2024, Taha O., 22 ans, de nationalité marocaine, est interpellé à Genève, en Suisse. D’après les premiers éléments de l’enquête, son ADN aurait été retrouvé sur les lieux du crime10,11.
Casier judiciaire
Il a déjà été condamné pour un viol, commis en 2019 dans un bois de Taverny, dans le Val-d’Oise11, à sept années de prison (réduites à cinq avec les remises de peine). Il est libéré le 20 juin 2024 et placé en centre de rétention administrative (CRA) à Metz en Moselle. Il est alors sous obligation de quitter le territoire français (OQTF). Le 3 septembre, un juge des libertés et de la détention valide sa sortie du centre de rétention. Cette libération est assortie d’une obligation de pointage pour qu’il ne tente pas de se soustraire à la surveillance de l’administration et à l’exécution de son renvoi du territoire. Le jeune homme est assigné à résidence dans un hôtel de l’Yonne, mais ne s’y présentera jamais. Le 4 septembre, le Maroc fait « parvenir l’autorisation d’expulsion » aux autorités françaises. Deux semaines plus tard, le 19 septembre, il est inscrit au fichier des personnes recherchées, car il ne respecte pas son obligation de pointer. Le meurtre de Philippine Le Noir de Carlan survient le lendemain, le 20 septembre12.
À la suite du meurtre de Philippine, la première victime de Taha O. adresse une lettre à l’AFP pour demander le lancement d’une commission d’enquête sur la récidive des crimes sexuels13.
Information judiciaire et extradition
À la suite de l’arrestation de Taha O., le juge d’instruction ouvre une information judiciaire portant notamment sur les infractions de meurtre précédé, accompagné ou suivi d’un autre crime, viol, vol et escroquerie, le tout en état de récidive légale. Le ministère public précise que « les autorités judiciaires françaises vont adresser une demande d’extradition aux autorités judiciaires suisses afin de se voir remettre l’intéressé le plus rapidement possible »14. La Suisse n’étant pas membre de l’Union européenne, la simplicité du mandat d’arrêt européen ne jouant pas dans ce cas précis, une demande d’extradition qui respecte les exigences du droit suisse doit être formulée15.
L’inclusion des uns, l’exclusion des autres.
Philippine, par exemple, a été exclue, son agresseur, inclus.