C’EST L’ESCALADE. Après avoir totalement détruit la bande de Gaza qui représente moins de 2 % de la Palestine et où l’entité sioniste a parqué plus de deux millions de Palestiniens victimes d’incessantes attaques terrestres, maritimes et aériennes, après avoir conduit une politique ouvertement génocidaire consistant à déplacer, massacrer et affamer toute une population civile désarmée, voici que le boucher Netanyahu, ivre de haine et de sang, est en train de dévaster le Liban intensément bombardé à son tour. Tsahal utilise des bombes d’une tonne, parfois de plusieurs tonnes, ce qui rase des immeubles et des quartiers entiers, détruisant tout sur leur passage. On dénombre déjà plus d’un millier de morts et des milliers de blessés depuis le début des bombardements le lundi 23 septembre et un million de Libanais (sur les moins de six millions que compte le pays) sont désormais des réfugiés. Conformément à son attitude habituelle consistant à tout écraser, tout éliminer autour d’elle, l’entité sioniste a déjà tué dans le pays du Cèdre des dizaines d’ambulanciers, de secouristes, du personnel humanitaire et de nombreux enfants. Des mères n’ont plus de lait à donner à leurs enfants. Dans certaines zones dévastées, on commence à manquer de tout, même du strict nécessaire. Beaucoup de blessés seront amputés à vie, martyrisés dans leur chair et dans leur âme. Mais qu’importe à Netanyahu et à ses soutiens qui veulent créer partout le chaos et œuvrer au Grand Israël du Nil à l’Euphrate dans un déluge de fer, de feu et de sang. Car, si on fait un bref retour en arrière, on observe que, depuis une vingtaine d’années, l’entité sioniste a réussi, soit de manière directe, soit par l’entremise de son inconditionnel allié américain, à mettre à genoux tous les pays voisins, de l’Irak à la Syrie en passant aujourd’hui par le Liban.
L’élimination aussi spectaculaire que rapide — et dramatique pour le mouvement antisioniste dans le monde — de la quasi-totalité de la hiérarchie militaire du Hezbollah, à commencer par son chef historique et charismatique, Hassan Nasrallah, ne peut s’expliquer que par une trahison interne, soit à Téhéran au niveau des gardiens de la révolution, soit à Beyrouth même, au sein du Hezbollah. Il est en effet inconcevable que Tsahal ait pu faire un carton plein en si peu de temps alors que Tel-Aviv n’avait jamais réussi jusque-là (en 32 ans !) à éliminer le numéro un du mouvement chiite, principal soutien à la cause palestinienne. Il est également évident que l’Etat hébreu a bénéficié à plein pour cette opération de grande envergure de l’appui actif des services de renseignement américains. Et bien sûr de l’aide militaire massive des Etats-Unis sans laquelle Israël ne serait rien et n’existerait probablement plus aujourd’hui. On constate une nouvelle fois l’hypocrisie et le cynisme des autorités américaines qui, d’un côté, arment massivement, et encore aujourd’hui, l’entité sioniste et de l’autre appellent vainement Tel-Aviv à la retenue et à ne pas se lancer dans une offensive terrestre. De même Biden, tout en continuant à armer massivement l’entité sioniste pour qu’elle massacre encore davantage et plus vite la population civile palestinienne, femmes et enfants compris, se prononçait tout récemment encore pour une plus grande aide humanitaire dans la bande de Gaza. D’un côté on vous tue, on vous mutile, on massacre vos enfants, vos frères, vos père et mère, on détruit vos maisons, vos vergers, vos cimetières, vos routes, vos lieux de culte, vos écoles, vos hôpitaux, on vous prive de votre terre, de vos biens, on vous déporte, on vous entasse dans des camps de réfugiés qu’on bombarde également et on vous donne en même temps, au compte-gouttes d’ailleurs, du doliprane ! On vous dit de quitter le nord qui sera bombardé pour aller au sud et dès qu’on est au sud après avoir emprunté des routes dévastées et effondrées, on bombarde le sud. Et ainsi de suite.
ON NE LE DIRA JAMAIS ASSEZ, le sionisme est un mouvement assassin, et ce depuis l’origine, reposant sur la ferme volonté d’expulser massivement, par une épuration ethnique systématique, préméditée et délibérée, les Palestiniens de leur terre dans un but de conquête territoriale et de domination politico-militaire. Il est fondé sur le mensonge selon lequel il faut une terre sans peuple à un peuple sans terre (ce qui est nier l’existence du peuple palestinien mais ce négationnisme-là est parfaitement autorisé voire promu !) et il ne vit que de la guerre, de la violence et du crime. Ilan Pappé, un courageux historien israélien (qui a dû quitter l’entité tant il y était persécuté par le gouvernement sioniste) a décrit dans son livre de 2006, Le nettoyage ethnique de la Palestine, la façon ignoble dont les sionistes se sont emparés d’une terre qui ne leur appartenait pas, chassant des centaines de milliers de ses habitants par une politique de terreur, d’intimidation et d’assassinat systématique, parquant ceux qui restaient encore dans un camp de concentration à ciel ouvert (et qui est désormais un camp d’extermination à ciel ouvert), leur faisant subir une cruelle occupation militaire, un impitoyable blocus, les privant de leurs droits civils et violant leurs droits humains, construisant des colonies (il y a 700 000 colons israéliens en Cisjordanie !) pour rendre impossible et non viable tout Etat palestinien, aussi modeste fût-il.
Tel-Aviv ne respecte ni le droit international ni le droit de la guerre ni aucune convention internationale. Il foule au pied les résolutions de l’ONU que Netanyahu et ses sbires osent qualifier d’organisation antisémite, comme ses sectateurs traitent d’antisémites tous ceux appelant au cessez-le-feu et manifestant de la compassion pour les Palestiniens et les Libanais. Lutte contre l’antisémitisme, que de crimes et d’injustices on commet en ton nom ! Car c’est au nom de la lutte contre l’antisémitisme que l’entité sioniste génocide tout un peuple et que le lobby juif persécute de manière cruelle et injuste les révisionnistes et les nationalistes. Il faut le répéter et le crier haut et fort car c’est la vérité : le stade suprême de la lutte contre l’antisémitisme, c’est la perpétration d’un génocide. Et ce sont ceux-là mêmes qui nous parlent ad nauseam de déportation et d’extermination qui déportent et exterminent. Et pas il y a quatre-vingts ou cent ans. Mais aujourd’hui même. Et ce dans un silence sépulcral. Ce sont ceux qui dénoncent la haine et le (prétendu) racisme en France, en Europe et en Occident qui font preuve d’un racisme génocidaire, d’une haine torride en Palestine occupée à l’égard de tout un peuple. Ce sont ceux qui, comme la LICRA, se disent universalistes et antiracistes, et donnent d’insupportables leçons de morale à tout le monde, attaquant en justice tous ceux qui défendent énergiquement la nation française et la religion chrétienne, qui manifestent le plus abject des tribalismes. A-t-on lu un seul communiqué, un seul tweet de la LICRA, du CRIF, du B’nai B’rith, de l’Organisation juive européenne, de l’Observatoire juif de France ou de toute autre association du lobby juif pour dénoncer le massacre des Palestiniens, pour prendre ses distances avec la politique génocidaire de Netanyahu ? Pensez-vous ! La LICRA exige et obtient du gouvernement français la dissolution de Génération Identitaire au nom de son racisme supposé mais en revanche elle ne trouve rien à dire ni à redire au massacre de masse des Palestiniens. Le Christ avait bien raison de parler d’hypocrites et de sépulcres blanchis. En deux mille ans ils n’ont pas changé, ils ne se sont pas améliorés !
CES FOUS FURIEUX de Tel-Aviv ont même lancé le lundi 30 septembre une offensive terrestre au Liban, ce qui ne peut que déboucher sur un bain de sang. On peut penser que le Hezbollah, même s’il est affaibli et décapité, ne restera pas inerte, qu’il tendra des embuscades, se battra, s’il le faut jusqu’à la mort, pour sa terre, ses biens et les siens. Netanyahu a, quant à lui, tout intérêt à faire durer la guerre, à l’intensifier, à aller toujours plus loin dans l’escalade et la folie meurtrière. C’est d’abord un moyen de se maintenir durablement au pouvoir alors que cet assassin, qui est également un corrompu (les deux vont bien ensemble), a des comptes à rendre à la justice, fût-elle israélienne, pour ses méfaits, même si ses affaires traînent depuis plus de dix ans. Ensuite, il entend donner des gages à l’aile la plus extrémiste de son gouvernement et de sa coalition qui le pousse à prendre des mesures toujours plus radicales et criminelles reposant sur l’éradication complète du Hamas et du Hezbollah, c’est-à-dire en réalité sur l’assassinat de dizaines voire de centaines de milliers de personnes, compte tenu de ce qui est appelé pudiquement les « dommages collatéraux ». De plus, le Premier ministre israélien bénéficie du fait que les Etats-Unis sont actuellement en campagne électorale, ce qui lui permet d’aller encore plus loin et plus vite dans ses opérations criminelles et mortifères.
Mais, comme nous l’avons souvent écrit, la vraie raison de l’impunité totale de l’entité sioniste, son joker, sa carte maîtresse, c’est la Shoah. Ce Dogme imposé à l’humanité entière dès le plus jeune âge — on fait pleurer les enfants des écoles à Auschwitz pendant que le peuple de Gaza est génocidé, quelle infamie ! — est le garant de son immunité, l’assurance de son impunité. Netanyahu, comme ses prédécesseurs avant lui, peut faire ce qu’il veut, massacrer, génocider tout un peuple, mener une politique de terreur à Gaza, en Cisjordanie et désormais au Liban et rien ne se passe. Tout au plus les dirigeants occidentaux élèvent-ils de très timides protestations verbales jamais suivies d’effet. Les pays arabes ne font guère mieux. C’est dire la force, l’influence, la puissance du lobby judéo-sioniste qui parvient à tétaniser le monde entier (ou presque), à paralyser les consciences, à détruire le sens moral. On tue, on émonde, on élimine, on retranche, on massacre sous nos yeux et le monde entier regarde ailleurs.
DEUX MILLE ANS après, la crainte des Juifs, évoquée si souvent dans les Evangiles (propter metum Judæorum) et qui paralysait même les disciples du Christ jusqu’à l’envoi du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte, se manifeste de manière spectaculaire. Les hommes, les politiciens, surtout en Occident, dégoulinent de lâcheté. C’est un spectacle vomitif. Au nom d’un génocide qu’on n’a pas le droit de contester ni d’étudier de près, le monde entier laisse commettre à l’entité sioniste un génocide qu’on n’a pas le droit de nommer et de dénoncer. Quant aux juifs eux-mêmes, hormis quelque remarquables exceptions individuelles, comme cet historien israélien, Ilan Pappé, force est de constater qu’ils sont incapables d’éprouver la moindre empathie pour les Palestiniens martyrisés et les Libanais bombardés. Même ceux qui sont contre Netanyahu et qui réclament le retour des otages se moquent complètement de la souffrance atroce des Palestiniens, comme le remarque justement le professeur israélien, Meir Baruchin. Ce dernier, qui ne manque pas non plus de force d’âme et de caractère, a été interdit de cours, privé de ses titres, et est en proie à une violente persécution dans l’entité sioniste parce qu’il dénonce ouvertement le traitement inhumain des Palestiniens par son gouvernement, comme il l’expliquait dans l’émission En société sur France Télévisions le 22 septembre. Selon lui, jamais sans doute dans son histoire la moralité du peuple juif n’a été à un niveau aussi bas. Et il sait de quoi il parle. Il est en effet frappant de constater la dureté de cœur et l’inhumanité de beaucoup d’israélites, au mieux indifférents au sort des Palestiniens, au pire se réjouissant même de leur massacre de masse, les considérant comme des « animaux humains » ainsi que l’a dit publiquement et sans vergogne le ministre de la Défense de Netanyahu. Mais est-ce si nouveau ?
S’il est vrai, comme l’écrivait Soljenitsyne, que la frontière entre le bien et le mal passe dans le cœur de chaque homme, et qu’il y a fort heureusement des gens estimables partout, dans tous les peuples et toutes les communautés, il faut bien reconnaître la spécificité depuis deux mille ans de ce que l’on appelait autrefois la question juive. Il n’est pas sans fâcheuse conséquence que l’enseignement traditionnel et fondamental de l’Eglise catholique sur le judaïsme talmudique et sur le « peuple déicide » — et au fond du déicide au génocide il y a comme une logique implacable — ne soit plus transmis ni approfondi ni cru ni connu, même souvent hélas dans les milieux traditionalistes. Car si on analyse les événements actuels sur le seul angle temporel, naturel et charnel, on s’interdit de comprendre la dimension apocalyptique et eschatologique de la tragédie présente. Laquelle ne peut cesser par des moyens purement humains sur cette terre de Palestine à nouveau ensanglantée près de deux mille ans après le Vendredi Saint. […]
RIVAROL, <[email protected]>
Source : Éditorial de Rivarol
La conclusion de Jérôme Bourbon, en plus d’être très pertinente, me semble très éclairante.
En effet, on peut sérieusement se demander s’il n’y a pas une raison occulte (je ne veux pas dire cachée et gardée secrète, mais para-normale) à ces événements qui se déroulent actuellement au Moyen-Orient, et qui s’expliquent par l’alliance à priori incompréhensible tant elle est étroite et désormais indissoluble, entre le premier état voyou de la planète, les Etats-Unis, et le premier état criminel, Israël.
Remarquons que ces deux états sont aussi les principaux auteurs, les principaux acteurs d’un événement qui dépasse le cadre du Moyen-Orient et qu’ils en seront les principaux bénéficiaires : la Mondialisation.
Les Etats-Unis ambitionnent de gouverner le monde et les Juifs – qui soit dit en passant gouvernent déjà les Américains – prendront la tête de ce gouvernement.
On comprend alors mieux ce qu’est la Mondialisation : non pas un événement contingent ou s’expliquant par diverses raisons à un moment T, mais un évènement inédit dans l’histoire de l’Humanité et qui va mener celle-ci vers sa fin. C’est, cette fois, pour finir, des hommes qui réussissent à mener à son terme leur vieux rêve de s’égaler à DIeu. C’est l’antique récit de la tour de Babel qui revit aujourd’hui pour se concrétiser.
Derrière ce projet, derrière les Etats-Unis et Israël, celui qui tire les ficelles, c’est Satan.
✅NOUS NOUS PRÉPARONS A UN « DESTIN » D’ESCLAVES…
Cette soumission des nations ( européennes, du moins) à l’entité, est proprement hallucinante. Elle défie toute logique et raison. Les voix dénonçant celà, se font de plus en plus rares. Les inculpations « d’incitation à la haine » et « d’apologie du terrorisme » tombent à la chaîne sur ceux qui soutiennent la Palestine et dénoncent le génocide du peuple palestinien ( les personnes tuées dans la bande de Gaza s’élèveraient à 500.000 morts). L’anesthésie des » consciences », via les pouvoirs, les politiques et les médias, fonctionne à plein tube. Nous nous préparons à un « destin » d’esclaves…
Daniel Milan