Avec Fatima Allaoui, Sárközy chasse les têtes à « l’extrémiste de droite »
« Sarkozy nomme une secrétaire nationale d’extrême droite ». De qui pouvait donc parler Libération avec ce titre ? D’un ancien cadre du PNFE ? D’un militant nationaliste chevronné et radical ? Non : la personne « d’extrême droite » se nomme… Fatima Allaoui. Cette arriviste étrangère avait pourtant quitté l’UMP il y a peu. Elle reprochait au parti libéral d’avoir reçu une investiture pour les élections cantonales dans un canton « à forte population d’origine maghrébine » selon elle, avec un clientélisme fortement marqué à gauche. Or, Fatima Allaoui exigeait un canton où elle serait sûre d’être élue, histoire de s’assurer une forte rémunération pour les années à venir, son poste de conseillère régionale arrivant bientôt à terme.
Fatima Allaoui claque alors la porte de l’UMP et adhère au groupuscule Souveraineté, indépendance et libertés (SIL dit SIEL), parti fantoche créé par Paul-Marie Coûteaux et dirigé aujourd’hui par Karim Ouchick. Le SIL est rattaché au Rassemblement bleu marine (RBM), lui-même satellite du Front national. Ce groupuscule est tellement d’extrême droite que, en plus d’un président qui partagerait avec Florian Philippot plus qu’un simple passé de chevènementiste, son président actuel, Karim Ouchick, fut longtemps adjoint au maire PS de Gonesse…
Sûre de l’influence du SIL, elle tente alors d’incorporer l’équipe de l’actuel maire RBM-RPF-DLR de Béziers Robert Ménard, le nouvel homme fort de la région. Ce dernier refuse catégoriquement. Après ce premier rejet, Fatima Allaoui quémande l’aide de son compatriote Karim Ouchick, qui appelle Robert Ménard, l’incitant à récupérer la beurette égarée. Entre communautarisme et arrivisme, les idées politiques des uns et des autres importent visiblement peu… Mais malgré les pressions d’en haut, Robert Ménard reste inflexible : il ne pardonne pas à Fatima Allaoui d’avoir participé à des réunions de son opposition et de l’avoir violemment attaqué.
Le premier couac de NKM
Toute honte bue, Fatima Allaoui revient alors à l’UMP, où elle vient d’être propulsée secrétaire nationale à la formation professionnelle par Nicolas Sárközy. Elle a été imposée à ce poste par Nathalie Kosciusko-Morizet – une affaire 100 % non française, donc. Les deux israélites avaient trouvé leur nouvelle Rachida Dati. Il y avait là de quoi récupérer quelques voix dans les banlieues.
Et comme avec la femme dont la presse avait recensé au moins huit partenaires comme pouvant être le père de sa fille et dont la famille collectionnait les condamnations – pour trafic de drogues notamment –, ni Nicolas Sárközy ni Nathalie Kosciusko-Morizet ne sont assurés ni des compétences, ni du parcours, ni de la fidélité de Fatima Allaoui.
Cette dernière aurait même caché à son nouveau – et probablement très éphémère – mentor ses infidélités à l’UMP et son rapprochement avec « l’extrême droite ». Interrogée ce matin sur France Info, Nathalie Kosciusko-Morizet a reconnu totalement ignorer l’appartenance de Fatima Allaoui au SIL. Avant de promettre, si les faits étaient avérés, d’en tirer « toutes les conséquences ». Après Valls et ses ministres limogés au bout de sept jours, NKM arriverait à faire encore mieux, en limogeant une personne trois jours après sa nomination. Elle démontrerait ainsi une fois encore sa totale incompétence ; ce ne serait pas la première fois, et ce n’est pas cela qui l’empêcherait d’être promue, comme Fatima Allaoui, sur des critères ayant peu à voir avec l’intérêt de la France.
Fatima Allaoui, à trop vouloir, se retrouverait finalement au ban de tous les partis de « droite ». Il ne lui resterait plus pour assurer sa survie politique qu’à trouver refuge au Parti socialiste et à ses nombreuses structures. Et pourquoi pas les FEMEN ?
Valls recycle l’extrémiste Loubna Meliane aux régionales 2015
C’est en tout cas là que Manuel Valls recrute désormais. Selon Le Parisien, l’extrémiste antifrançaise Loubna Meliane figurera sur la liste du Parti socialiste (PS) aux élections régionales de 2015 en Île-de-France, en position éligible (4e). Cette étrangère possède un long passé d’engagements et d’actions contre la France : membre de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), groupuscule créé par le Parti socialiste et ses satellites de l’époque, l’Union nationale des étudiants de France – Indépendante et démocratique (Unef-ID) et SOS Racisme, elle intégra ensuite cette structure où elle devint une permanente aux ordres de Malek Boutih, sous le signe du prétendu « antiracisme », utilisé par les ennemis de la France pour diffuser le racisme antiblanc.
Elle rallia d’autres structures satellites du PS, comme Ni putes ni soumises (NPNS), tout en cumulant les fonctions au sein du PS – membre du Conseil national du parti, elle est payée comme assistante parlementaire de Malek Boutih – avant de rejoindre les FEMEN en 2012. Elle avait participé à plusieurs attaques du groupe avant de le quitter, non sans avoir apporté son soutien à la profanatrice de cimetière et par ailleurs délinquante mythomane Amina Sboui.
Loubna Meliane sera donc 4e sur la liste menée en Île-de-France par Carlos Da Silva, l’homme lige de Manuel Valls dans la région ; il fut nommé porte-parole du PS lors de la nomination du multicorrompu Jean-Christophe Cambadélis.
Il est à noter dans cette liste l’éviction du mostrolâtre Julien Dray, qui après la MNEF et la région Île-de-France, devra se trouver une nouvelle source de revenus. En association avec Fatima Allaoui ?