Comme en 2014, il y aura plusieurs dizaines de milliers de voitures brûlées en France en 2015. Comme en 2014, le gouvernement devrait censurer les statistiques des attaques de voitures, se contentant des chiffres tronqués et manipulés de la seule nuit de la Saint-Sylvestre.
À Carcassonne, cinq voitures ont été incendiées entre mercredi à jeudi. Les criminels ont « ouvert le feu » à 18 h 30, au plateau Paul-Lacombe ; entre 21 h 30 et 23 heures, trois autres véhicules ont été détruits dans le quartier de Fleming-la Reille, avant qu’un cinquième véhicule ne soit incendié en pleine nuit dans le quartier Ozanam. Il n’y a eu, comme habituellement, aucune interpellation : les voitures détruites n’appartenaient pas à des institutions juives.
À Beauvais, cette même nuit de mercredi à jeudi, ce sont huit véhicules qui ont été incendiés, alors que plusieurs autres étaient vandalisés. Les faits se sont produits dans le quartier envahi d’Argentine. Fait exceptionnel et remarquable : quatre criminels ont été interpellés, parmi la quinzaine d’étrangers cagoulés dont la présence a été constatée.
« J’espère que tous les responsables seront identifiés et condamnés avec la plus grande fermeté pour leurs actes irresponsables et déplorables »
a osé le maire de la ville Caroline Cayeux, qui n’est visiblement pas au courant que Christiane Taubira est au gouvernement. Il y a peu de chance que le gouvernement et les juges rouges, qui font libérer les terroristes islamistes, se montrent « ferme » contre de « simples » incendiaires, victimes des « ghettos » (X. Bertrand, UMP) et de « l’apartheid » (M. Valls, PS).