Depuis hier, le gouvernement s’est octroyé le droit de bloquer tout site internet suspect à ses yeux de provoquer « à des actes de terrorisme ou en faisant l’apologie ». Symbole de la duplicité du gouvernement, au sein de ce texte de la loi dite « antiterroriste », ont été ajoutés les sites pédocriminels.
Si chaque Français devrait pouvoir se réjouir de la limitation de la propagande islamiste et de celle des pédocriminels – totalement hypocrites quand Daniel Cohn-Bendit et tant d’autres sont en liberté dans les rues de France –, il est évident que cette loi servira à assouvir les désirs liberticides de Manuel Valls et de son gouvernement.
Les procès de ces derniers jours et très précisément celui contre Dieudonné hier montrent bien que n’importe quoi peut être considéré comme une « apologie de terrorisme » si un juge rouge, un politicien corrompu ou une association juifiste le prétend ainsi.
Dans une position schizophrénique totale, ce sont les responsables de la situation actuelle qui, par les mesures les plus inadaptées qui soient, sont chargés de résoudre les problèmes qu’ils ont créé et dont ils ont nié l’existence pendant des années.
Dans la pratique, les éditeurs ou hébergeurs de sites internet seront sommés dans un premier temps de retirer les contenus déplaisant au gouvernement. En cas de refus d’obtempérer – ce qui sera le cas de nombreux sites hébergés à l’étranger – le gouvernement établira des listes des sites interdits qui seront adressés aux fournisseurs d’accès à internet (FAI) en France et qui bloqueront les connexions vers ces sites.
Ce procédé liberticide n’a rien de nouveau puisqu’il a été utilisé durant de nombreuses années contre certains sites révisionnistes, pendant que les sites islamistes et les sites pédocriminels pouvaient librement se répandre en France.