Sommaire
Bureau à 100 000 euros : après avoir nié, Mathieu Gallet s’excuse et propose l’arrêt des travaux
Ni prison ni amende pour un préfet qui battait sa femme
BAC de Stains : nouvelle affaire de policier ripoux
La question du retrait ou du maintien au second tour
Contre le ninisme et pour la résistance
Extrême droite vs extrême droite
La fin du parrain Guérini à Marseille malgré le soutien du PS ?
Candidats pédocriminels : le PC fait retirer les bulletins du sien à Draveil, pas le FN
Espagne : les accusations de corruption contre le PP se précisent
Une statue du roi d’Espagne sodomisé : l’art « contemporain » à son sommet
L’avenir qu’ils veulent pour nos enfants : réveillons-nous !
L’Utah rétablit le peloton d’exécution
Les exactions des rebelles « démocrates » dénoncées en Syrie
FRANCE
Bureau à 100 000 euros : après avoir nié, Mathieu Gallet s’excuse et propose l’arrêt des travaux
« Il est vrai que j’aurais pu y surseoir. C’était une erreur de ne pas le faire, c’est ma responsabilité, et je veux présenter mes excuses aux collaborateurs de Radio France »,
a déclaré Mathieu Gallet, interrogé sur les rénovations à 100 000 euros de son bureau. Il a reconnu avoir lui-même imposé une partie des travaux (changement de la moquette et de la peinture, installation de stores et d’un ensemble de réunion).
« Je propose un moratoire sur le chantier de la Maison de la radio »
a également annoncé le dirigeant de Radio France. Cette déclaration intervient alors que les ministères de la Culture et des Finances ont lancé une enquête sur les gaspillages éventuels de la direction de la radio publique.
Pendant ce temps, de (plus en plus) nombreuses émissions des différentes stations du groupe sont annulées depuis jeudi, date à laquelle a commencé un vaste mouvement de grève, notamment pour dénoncer les coupes budgétaires, et la situation générale du groupe. La grève a été reconduite pour ce mardi, ce qui fera six jours de grève.
Ni prison ni amende pour un préfet qui battait sa femme
La justice a reconnu Marc Burg, ancien préfet du Lot-et-Garonne, coupable de violences conjugales en appel. En première instance, déjà reconnu coupable, il avait écopé d’une peine d’une légèreté toute républicaine : deux mois de prison avec sursis. En appel, la justice a été encore plus républicaine : le préfet a été purement et simplement dispensé de peine. Cette clémence a été jugée insuffisante par le frappeur : il a décidé de se pourvoir en cassation.
Son ancienne épouse n’aura pas l’occasion de le faire : elle est décédée en juillet 2013 d’un accident vasculaire-cérébral. Après des menaces, elle avait dans un premier temps retiré sa plainte avant, une fois réfugiée dans sa famille, de produire un certificat médical, les témoignages des enfants et des personnes appelées au secours et un enregistrement audio de la scène. Elle est morte quelques semaines plus tard.
BAC de Stains : nouvelle affaire de policier ripoux
Quatre policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) en fonction à Stains ont été arrêtés hier. Ils sont soupçonnés de multiples crimes et délits. Ils sont accusés par l’inspection générale de la police nationale (IGPN) de corruption active, vols en réunion et extorsion de fonds notamment. Ils auraient volé à des criminels de l’argent liquide et de la drogue, et auraient également volé des scellés.
Une autre brigade affectée en Seine-Saint-Denis occupée avait été touchée par une affaire similaire en octobre 2014. Deux policiers de la BAC avaient été arrêtés, accusés d’avoir participé à un trafic de voitures volées. Ils sont actuellement écroués dans l’attente de leur procès pour faux et usage de faux, corruption passive et association de malfaiteurs en bande organisée.
Faits divers & occupation
-Un commerçant a été enlevé à Saint-Mandé dimanche soir par plusieurs criminels. Ces derniers l’ont séquestré durant plusieurs heures, le frappant et lui volant bijoux, carte bleue, etc. La victime a été retrouvée dans la nuit à Paris. Il pourrait s’agir d’une histoire de dette.
-Les corps de deux femmes ont été retrouvés à Eoux dans le sud-ouest. Un suspect est activement recherché par les forces de l’ordre.
-Un attentat a été commis contre une maison en construction à Vescovato (Corse) dans la nuit de dimanche à lundi, un mois après une autre action du même genre.
-Les forces de sécurité ont arrêté l’un des principaux activistes de Pays basque et liberté (ETA, Euskadi ta Askatasuna), Sabin Mendizabal Plazaola, à Saint-Palais. Âgé de 35 ans, il était visé par un mandat d’arrêt européen sur demande de l’Espagne pour avoir jeté des cocktails Molotov contre des policiers. Il était entré dans la clandestinité après avoir été condamné pour avoir lancé une bombe contre le siège de Parti populaire (PP, Partido Popular).
À lire
-« Jeunes socialistes suisses : “Ce serait bien de montrer des films X à l’école” ». Après la Suède, le Danemark ou la Grande-Bretagne, la Suisse va également se lancer dans la sexualisation des enfants en payant des droits à des individus comme le producteur Marc Dorcel, de son vrai nom Marcel Herskovits. (20 Minutes)
-« Syrian rebel groups congratulate Netanyahu on his election victory ». Des groupes de rebelles syriens félicitent le criminel de guerre juif Benyamin Netanyahu après sa réélection. (Jerusalem Post).
-« États-Unis d’Amérique : des rabbins new-yorkais veulent du cannabis casher ». (I24)
-« Zone euro : la Bundesbank craint une faillite ». (Le Figaro)
-« Bouclier antimissile : la Russie menace le Danemark ». (BFMTV)
-« Un juge ordonne de publier les photos de sévices de l’armée américaine ». (LOLJ)
ÉLECTIONS
Brèves postélectorales
* Le Front national, selon les politologues et les craintes du PS, serait en mesure de diriger à l’issue du second tour les conseils départementaux de l’Aisne et du Vaucluse (où il pourrait causer son propre échec, voir plus bas).
* Le Parti communiste prétend lui pouvoir conserver les deux départements qu’ils dirigeaient jusqu’ici, le Val-de-Marne et l’Allier. Ce dernier pourrait cependant basculer à droite.
* L’UMP et l’UDI pourraient, selon le président de cette dernière Jean-Christophe Lagarde, avoir la majorité dans 2 départements sur 3.
* Le PS, plus modestement, affirme qu’il est en mesure de conserver la majorité dans au moins 20 départements. Il pourrait être totalement absent de plusieurs autres.
* Contents. Comme à chaque élection désormais, l’ensemble des représentants des partis du système ont revendiqué à leur manière leur victoire depuis dimanche soir. « C’est un grand succès » a déclaré Marine Le Pen pourtant visiblement déçue par le score du FN ; Manuel a triomphalement fumé, se vantant d’avoir enrayé la progression du FN, etc. La manipulation a été facilitée par le changement de scrutin : lors des dernières élections cantonales, en 2011, seule la moitié des cantons avait été renouvelée. La gauche avait totalisé 48,97 % des voix, contre 31,74 % pour les libéraux-conservateurs et 15,06 % pour le FN (autres : 4,2 %). En 2015, la gauche chute à 36,7 % (-12), les libéraux progressent à 36,6 % (+5) et le FN à 25,24 % (+10) (autres : 1,33 %).
* Cuba. Pendant que la France s’effondre – et même le PS – que la criminalité s’aggrave, comme la désindustrialisation, le chômage, Manuel Valls, tel un Churchill ordonnant le massacre de centaines de milliers de civils européens le cigare à la lèvre, a fumé un havane dimanche soir.
* Terroir. « Le PS sont des grands diseux et des petits faiseux » a déclaré le judéo-algérien Gérald Moussa Darmanin-Ouakid, secrétaire général adjoint de l’UMP.
La question du retrait ou du maintien au second tour
L’immense majorité des candidats UMP en ballottage défavorables dans des triangulaires devraient se maintenir malgré le risque de faire élire des élus FN.
« Dans les cantons où nos candidats ne sont pas présents au second tour, cas peu fréquent, l’UMP n’appellera à voter ni pour le Front national, avec lequel nous n’avons rien en commun, ni pour les candidats de gauche, dont nous combattons la politique »
a décrété Nicolas Sárközy, qui semble avoir obtenu à ce sujet le soutien de la direction de son parti.
Les candidats du FN devraient également se maintenir dans tous les cantons où ils ont été qualifiés, même arrivés en troisième position et au risque de faire élire des conseillers PS.
À l’inverse, les candidats de gauche devraient eux se conformer aux tactiques éculées et qui ont largement montré leur inutilité du « Front républicain ».
« Quand on a à choisir entre un candidat républicain et le Front national, on n’hésite pas. La gauche, elle, n’hésite pas »
a lancé Manuel Valls, dépité que les libéraux ne fassent pas de même, et ne lui permettent pas ainsi de sauver quelques sièges.
L’UDI se retrouve divisée sur le sujet, son président ayant fait part de sa préférence pour le « front républicain » :
« Nous sommes, comme Jacques Chirac en son temps, très très clairs : il reste sur la table un bulletin républicain et nous appelons donc à faire barrage à l’extrême droite en utilisant ce bulletin républicain »,
alors que d’autres cadres se sont ralliés au ninisme sárközyen.
Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), à peine humilié par ses résultats désastreux – avec Lutte ouvrière (LO), il se partage 14 723 voix et 0,03 % des inscrits – s’est invité dans le débat. Il a donné sa propre conception du « front républicain » :
« Face à cette menace [du FN], nombreux seront celles et ceux qui voudront, au second tour, voter contre le FN, battre l’extrême-droite. Se prêter au jeu du “front républicain”, auquel invite le Parti socialiste en votant pour l’UMP quand celle-ci est face au FN, serait un leurre, un piège. Cependant, face à la possibilité d’élection de membres du FN, nous appelons à battre l’extrême-droite quand un candidat de gauche lui est opposé »,
a annoncé le groupuscule de façon confuse.
Contre le ninisme et pour la résistance
« Le Parti socialiste a mieux résisté que prévu »
a affirmé Manuel Valls.
« Le Parti socialiste a bien résisté »
a renchéri Jean-Paul Hucon.
« Malgré tous les pronostics le PS résiste bien »
a assené Claude Bartolone, imité par de nombreux intervenants du PS récitant le mot d’ordre des communicants du parti.
L’autre élément de langage soufflé par les publicitaires aux socialistes – avec la dénonciation de la désunion de la gauche et l’appel au « rassemblement » – a été la critique du « ninisme » sárközyen. Dès dimanche soir, Manuel Valls avait déclaré :
« J’en appelle encore une fois à la droite républicaine, aux personnalités de la droite et du centre pour qu’elles sortent de ce ni-ni mortifère. Nicolas Sarkozy commet une faute politique et morale majeure ».
« Le “ni-ni”, c’est une lâcheté coupable »
a surenchéri Juliette Méadel, porte-parole du PS.
« J’en appelle encore une fois à la droite républicaine, aux personnalités de la droite et du centre pour qu’elles sortent de ce ni-ni mortifère. Nicolas Sarkozy commet une faute politique et morale majeure […] Nous, nous appelons à faire barrage partout au Front national »
a répété ce lundi Manuel Valls à Noisy-le-Grand.
Extrême droite vs extrême droite
Au fur et à mesure de l’effondrement du système, ses cadres sont éliminés du champ électoral. De nouvelles têtes apparaissent, d’autres s’imposent… et parfois s’opposent. Dans les cantons d’Orange et de Bollène, des binômes Ligue du Sud et Front national qui s’affronteront.
La Ligue du Sud a été créée par Jacques Bompard, maire d’Orange, en 2010, avec des anciens du Front national et l’appui et le soutien du Bloc identitaire alors à son apogée. Les rescapés de ce dernier ont désormais rejoint en masse le… Front national. Sans révolution ni changement radical en France, du système politique, économique comme des cœurs et des âmes, l’arrivisme, l’endogamie politicienne, le népotisme et les pratiques du système ne sont pas près de disparaître.
À Orange, c’est le fils de Jacques Bompard, Yann Bompard, qui est candidat. À Bollène, c’est sa femme, Marie-Claude Bompard, qui représentera la Ligue du Sud.
Dans le département, les tensions entre les deux groupes sont très fortes. Incapables de s’unir lors des récentes élections, la cadette de la famille Le Pen avait accusé à l’automne la famille Bompard de l’avoir empêché d’obtenir un poste de sénateur. Les querelles des deux familles d’extrême droite pourraient permettre à la gauche d’obtenir la gestion du nouveau conseil départemental au soir du 29 mars.
La fin du parrain Guérini à Marseille malgré le soutien du PS ?
Le futur conseil départemental des Bouches-du-Rhône devrait être débarrassé, au moins pour la direction, du guérinisme. Jean-Noël Guérini, mis en cause dans d’innombrables affaires, devrait cependant être réélu ainsi que plusieurs de ses hommes de main. Dans ce département, le FN, présent au second tour dans tous les cantons, ne devrait pas être en mesure d’obtenir la majorité, qui devrait échoir aux libéraux-conservateurs. Jean-Noël Guérini a d’ailleurs annoncé qu’il soutenait tous les candidats opposés au second tour au FN, y compris l’UMP et ses ennemis du PS.
Alors qu’ils prétendaient avoir coupé tous les ponts avec celui qu’ils considèrent comme un corrompu, les socialistes des Bouches-du-Rhône ont fait appel à Jean-Noël Guérini. Le premier secrétaire fédéral du PS des Bouches-du-Rhône Jean-David Ciot a appelé les « candidats de gauche au désistement républicain lorsque cela est nécessaire, ou à se mobiliser pour faire barrage à l’extrême droite ».
Candidats pédocriminels : le PC fait retirer les bulletins du sien à Draveil, pas le FN
À deux jours du scrutin, il a été révélé que le candidat du PC à Draveil avait été condamné pour des agressions sexuelles sur mineurs en mars 2014. Après ces révélations, le parti antifrançais a immédiatement retiré son soutien à son candidat. Le PC a également fait retirer des bureaux de vote tous les bulletins, empêchant tout vote – sauf pour ceux qui avaient pris leur bulletin chez eux – de voter pour le pédocriminel.
Jean-Pierre Sauvage et sa colistière ont néanmoins obtenu 0,68 % des voix, certains extrémistes ne jugeant pas trop grave de voter pour un criminel condamné. Ironie du sort, il était candidat dans le même canton que Georges Tron, renvoyé devant la cour d’assises pour des faits de viols et agressions sexuelles. Ce dernier a surclassé ses adversaires, totalisant 37,68 % des voix.
Le Front national n’a pas jugé utile de condamner aussi ferment son candidat à Cusset, Arnaud Couture, accusé d’enregistrement, détention et diffusion d’images pédopornographiques : les électeurs de ce canton avaient à leur disposition les bulletins du pédocriminel. Ils ne sont pas privés de voter pour lui : il a obtenu au premier tour 18,86 % des voix, ne manquant le second tour qu’à quelques bulletins prêts.
EUROPE
L’Andalousie sombre à gauche
À droite, aucun parti n’est en mesure de contrecarrer les projets criminels de la gauche en Andalousie. Les nationalistes de la Phalange espagnole de la JONS (FE-JONS, Falange Española de las JONS) totalisent 4 811 suffrages et 0,12 % des voix. Vox, parti dissident du Parti populaire (PP, Partido Popular) récemment créé et considéré plus à droite que ce dernier, n’a obtenu que 0,45 % des voix.
Le PP a obtenu 26,76 %, en recul de 13,9 points ; il perd un tiers de ses sièges. La gauche possède désormais dans la province espagnole une très large majorité.
Le Parti socialiste ouvrier espagnol d’Andalousie (PSOE-A, Partido Socialista Obrero Español de Andalucía) est désormais le premier parti andalou, avec 35,4 % des voix, malgré un recul de plus de 4 points. Derrière le PSOE-A et le PP, se retrouvent quatre partis de gauche. Le parti Nous pouvons (Podemos) entre au parlement régional, où il se présentait pour la première fois, avec 14,8 % ainsi que les Citoyens – Parti de la Citoyenneté (C’s, Ciudadanos-Partido de la Ciudadanía), 9,3 % et la Gauche unie (6,9 %) ; derrière, figurent l’Union progrès et démocratie (1,9 %), puis le Parti andalou (1,5 %) et le Parti animalier contre la maltraitance des animaux (PACMA, Partido Animalista Contra el Maltrato Animal) (0,8 %) pour les principaux partis.
Espagne : les accusations de corruption contre le PP se précisent
2015 sera une année électorale en Espagn : les électeurs seront appelés à renouveler leurs assemblées provinciales, les conseils municipaux, mais également le Parlement. Ce dernier scrutin doit être organisé avant le 20 décembre 2015.
Le Parti populaire (PP, Partido Popular) de Mariano Rajoy, au pouvoir depuis 2011, a vu sa cote de popularité s’effondrer depuis, les intentions de votes pour le parti libéral-conservateur passant de 45 % à désormais moins de 25 %. Selon les enquêtes, le PP se retrouve désormais second derrière Nous pouvons (Podemos).
La situation ne devrait pas s’améliorer ces prochains temps, le PP étant désormais empêtré dans un scandale politico-financier. Selon un juge d’instruction, le PP a organisé durant au moins dix-huit ans une double compatibilité, avec une caisse noire occulte, comme la plupart des partis espagnols, profitant de l’absence de législation à ce sujet. Si ces faits ne peuvent être poursuivis et si d’autres faits délictueux sont prescrits, le juge a demandé le renvoi devant la justice de six individus, dont deux anciens trésoriers du PP, accusés de fraudes au détriment du Trésor public et de détournement de fonds. L’un d’eux a déjà affirmé que Mariano Rajoy était au courant de l’ensemble du système.
Une statue du roi d’Espagne sodomisé : l’art « contemporain » à son sommet
Pris d’un soudain remord, le directeur du musée d’art (sic) contemporain de Barcelone Bartomeu Mari avait annoncé le retrait d’une « œuvre » infamante présentant une scène d’accouplement sexuel, trioliste et homosexualiste, au milieu d’autres ignominies. Cerise sur le gâteau, la statue met en scène le roi d’Espagne – qui ne récolte, il est vrai, que ce qu’il mérite – Juan carlos. Elle illustrait une exposition intitulée « La bête et le souverain ».
Comme l’habitude en a été prise par les asociaux, « l’œuvre », signée Ines Doujak et John Barker, a été baptisée d’un nom ridicule : « Not Dressed for Conquering / Haute couture 04 Transport ».
Finalement, les forces de mort l’ont emporté : le directeur du musée (sic) a été contraint à présenter sa démission, à réintroduire « l’œuvre » et permettre la tenue de l’exposition. L’ignominie sera donc présentée aux spectateurs, y compris les plus jeunes.
ÉTRANGER
L’avenir qu’ils veulent pour nos enfants : réveillons-nous !
Multiculturalisme et antiracisme ne sont que l’une des faces de la guerre menée non seulement contre l’Europe et l’homme blanc, mais contre la Civilisation. Voilà ce qu’ils estiment bon pour vos enfants… C’est cela que vous souhaitez pour vos filles ? Leur apprendre à 10 ans à être les objets sexuels de l’occupant ?
L’Utah rétablit le peloton d’exécution
Rencontrant de nombreux problèmes avec les fournisseurs de produits utilisés dans les exécutions par injections létales, certains États américains ont été contraints à faire des tests avec de nouveaux produits – avec des résultats parfois peu concluants et critiqués.
L’Utah vient de résoudre le problème en réautorisant une ancienne méthode d’exécution pour les criminels. Au cas où les produits utilisés pour les injections ne pourraient pas être obtenus, ils pourront être fusillés. Le gouvernement de l’Utah a signé un décret autorisant la constitution d’un peloton d’exécution pour exécuter les pires criminels. La méthode avait été utilisée pour la dernière fois en 2010, après avoir été interdite en 2004.
Les exactions des rebelles « démocrates » dénoncées en Syrie
L’association Observatoire des droits de l’homme (HRW, Human Rights Watch) a dénoncé dans un rapport les exactions commises par les rebelles « démocrates » dans les zones contrôlées par le gouvernement en Syrie. HRW a obtenu de nombreuses données sur des faits commis entre janvier 2012 et avril 2014 dans les régions de Damas et Homs.
Ces faits s’ajoutent aux crimes de masse commis par l’État islamique (ÉI) et aux inévitables bavures dues aux forces syriennes.
« Les groupes armés opposés au gouvernement ont également régulièrement tiré des obus, des roquettes de fabrication artisanale, et d’autres armes d’artillerie lourde sur Damas et ses environs ainsi que sur Homs, lors d’attaques apparemment aveugles qui ont fait de nombreuses victimes civiles. Parmi les centaines d’attaques de ce type contre Jaramana, au moins six ont frappé à proximité d’écoles pleines d’enfants, deux ont touché des infrastructures d’aide humanitaire et d’hébergement, et quatre ont été menées contre des quartiers résidentiels situés en centre-ville »,
précise ainsi HRW.
Situation au Yémen
Un massacre perpétré par l’État islamique (ÉI) contre des forces de sécurité à Lahj (sud) a fait 29 morts lundi. Les nihilistes avaient assassiné vendredi 142 croyants priant dans des mosquées dans le nord du pays.
Les miliciens chiites continueraient à acheminer des renforts vers le sud, dans le cadre d’une offensive visant Aden, où s’est réfugié l’ancien président Abd Rabbo Mansour Hadi. Des combats auraient opposé les miliciens à des tribus sunnites.
Les pressions internationales s’accentuent : après son demi-échec au Conseil de sécurité de l’ONU, où elle n’a obtenu qu’un vague soutien pour l’ancien président sans action concrète, pas même des sanctions, l’Arabie séoudite a exigé la fin de l’insurrection chiite et le rétablissement d’Abd Rabbo Mansour Hadi dans ses fonctions. Les autorités séoudiennes ont appelé à des négociations dans leur pays ; elles ont déjà été rejetées par les chiites. Les Séoudiens ont également évoqué une intervention au Yémen contre « l’agression » chiite.
Ils pourraient répondre à une demande telle que celle formulée hier par l’ancien ministre des Affaires étrangères du gouvernement déchu. Il a justement fait appel hier aux monarchies sunnites pour attaquer les milices chiites.
« Ils gagnent du terrain, occupent des aéroports et des villes, mènent des raids aériens à Aden, arrêtent qui bon leur semble, menacent et rassemblent leurs forces. Nous avons dit au Conseil de coopération du Golfe, aux Nations unies et à la communauté internationale qu’une zone d’exclusion aérienne devait être instaurée et l’usage militaire des aéroports contrôlés par les Houthis interdit »,
a déclaré Riyad Yassine.
© Jeune nation – 2015