« Marine Le Pen se lâche sur son père ». C’est sous ce titre que Paris Match publie les confidences qu’elle a recueillies auprès de la présidente du néo-FN, qui vit avec quinze ans de retard la peopolisation de la vie politique française, ou du moins ce qui en tient lieu en République. Pendant qu’une famille pleure la mort d’une jeune femme assassinée par un étranger islamiste, pendant que les catholiques français s’interrogent sur leur avenir, Marine Le Pen pose, en robe de grande soirée marchant sur un tapis rouge avec les antihéros de leur star system, en petite provinciale à la découverte de New York et devant la statue de la Liberté. Où elle s’est rendue en prenant un vol sur une compagnie britannique, en première classe, rappelant s’il le fallait la démagogie de celle qui, quelques heures plus tard prétend : « Je ne parle pas anglais, je suis Française moi ! ».
Elle s’était pourtant déjà rendu dans la plus importante colonie juive du monde, durant la campagne pour l’élection présidentielle de 2012. Elle était venue, à l’époque, rencontrer l’ambassadeur de l’État criminel d’Israël Ron Prosor.
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Signe des temps, sur le tapis rouge, elle suivait cette fois l’oligarque juif Rupert Murdoch. La présidente du parti d’extrême droite répondait à l’invitation du magazine Time qui l’a nommée comme l’une des cent personnalités les plus influentes dans le monde. Étrange promotion d’un magazine qui a fait sa une se moquant de Saddam Hussein humilié par ses geôliers puis se réjouissant de son ignoble lynchage. À l’époque le Front national soutenait le président irakien contre les impérialistes…
Surtout, Marine Le Pen a profité de son escale new-yorkaise pour renouveler ses violentes attaques contre son père lors d’un entretien – la peopolisation jusqu’au bout – à Paris Match.
« Je lui ai déjà posé ma démission il y a dix ans à cause, déjà, d’une interview dans Rivarol. Il disait alors que la dédiabolisation, ça ne l’intéressait pas. Il affirmait que les polémiques étaient utiles pour le parti. Je pensais l’inverse. C’est d’ailleurs cet incident qui m’a décidée à me présenter à la tête du FN. […] Devant moi, en privé, il n’a jamais tenu de propos antisémites. Je pense que c’est générationnel. Après l’affaire du détail, il s’est excusé d’avoir blessé des gens, donc je ne comprends pas qu’il réitère des propos qu’il sait blessants.
On ne se parle pas. J’ai pris certes des nouvelles quotidiennes de lui pendant son incident cardiaque. Mais je suis très fâchée. Quand sa maison a brûlé, il a vécu pendant un mois et demi chez moi. Ca s’est plutôt bien passé. C’est aussi pour cela que je comprends d’autant moins son acte d’hostilité avec l’interview à Rivarol. Je considère que je ne lui ai jamais manqué en tant que fille et militante »,
lance la fille indigne, ajoutant :
« J’ai été élue deux fois [présidente du FN, dans des conditions, ce qui flatte cette admiratrice de la Russie, toutes staliniennes]. Si j’avais été un âne bâté appelé Le Pen, je n’aurais pas été réélue avec 100% des voix, il ne faut pas prendre les gens pour des idiots »,
précise-t-elle avant d’attaquer encore son père :
« Il a du mal à accepter le fait que je puisse avoir une légitimité en dehors de lui. Il ne reconnaît plus son parti, et pour lui c’est dur. Je crée un parti de gouvernement, lui ne connaît que l’opposition »,
prétend-elle.
Marine le pen me donne la nausée .
Moi c’est les gauchos qui me donnent la gerbe.