Un gang de criminels étrangers basés dans la cité envahie de La Cayolle, dont les médiats ont tu les noms comme ils ont caché leur appartenance à des races extra-européennes, prétextant leur minorité malgré la violence de leurs crimes, a été relativement lourdement sanctionné par la cour d’assises des mineurs des Bouches-du-Rhône. C’est sans doute la « qualité » des victimes qui a valu à ces criminels une sanction relativement lourde ; s’ils n’avaient attaqué que de simples Français, ils seraient sans doute déjà libres. Ils n’auraient d’ailleurs probablement pas même été recherchés.
L’un d’entre eux, qui dirigeait le gang, n’aura pas besoin de cette hypothèse pour être libre : il ne s’est pas présenté à l’audience et ne purgera donc pas ses quinze ans de prison. Il avait été remis en liberté après deux ans de prison préventive. Ses complices ont écopé de onze à treize ans de prison, très en deçà des réquisitions. L’avocate avait réclamé quatre peines de vingt ans de prison et une condamnation à quinze ans, mais les jurés, peut-être sensibles aux menaces des familles des criminels étrangers, ont infligé des peines nettement moins sévères.
Entre l’hiver 2010 et l’automne 2011, le gang avait mené au moins treize attaques à main armée. Deux d’entre elles, c’est sans doute ce qui a conduit à leur perte, ont visé des joueurs du club de foot de l’Olympique de Marseille (OM). Les domiciles de Vitorino Hilton da Silva et des frères André et Jordan Ayew avaient été attaqués. Les personnes présentes avaient été menacées, frappées – y compris une femme enceinte – et séquestrées. Les criminels étrangers avaient également commis des attaques contre six marchands de tabac, trois supérettes, ainsi que deux autres cambriolages violents contre des particuliers.
Signe – parmi tant d’autres – de l’impudence des occupants, le verdict a été rendu dans une atmosphère très tendue. Les familles des criminels étrangers, totalement impliquées dans les crimes de leurs « petits », ont provoqué divers incidents, insultant les jurés comme l’avocate générale et les menaçant de mort en toute impunité. L’un des condamnés a joint ses cris à ceux de ses congénères.