Luz s’autokouachise virtuellement
Après l’affaire Zineb El Rhazoui, après la querelle sur le magot, après l’affaire Jeannette Boubrag, Charlie n’en finit plus de montrer son vrai visage. Le barbouilleur du torchon antifrançais Luz a annoncé hier son départ de Charlie hebdo dès septembre. Auteur d’une couverture représentant Mahomet dans le numéro post-kouachisation, il avait annoncé il y a peu qu’il refuserait désormais d’attaquer les islamistes, se contenant de poursuivre ses insultes contre les Français et les catholiques.
Dans un entretien, l’individu évoque sa volonté de « reprendre le contrôle de moi-même ».
« Si je me barre, c’est que c’est difficile pour moi de travailler sur l’actualité […]. Chaque bouclage est une torture parce que les autres ne sont plus là »,
affirme-t-il, niant que son départ soit lié aux déchirements de la rédaction autour du magot amassé dans le sang de leurs confrères éliminés.
Alors que le trésor est appelé à disparaître rapidement entre l’appétit des actionnaires, celui des collaborateurs du torchon et surtout les renvois probables d’abonnement et la chute vertigineuse des ventes (passés de 7 millions à environ 100 000), Luz entend bien continuer à surfer sur la vague des kouachisations. Il publie d’ailleurs ce mercredi un livre intitulé Catharsis.
La direction de Charlie hebdo n’évoque plus que 4,3 millions d’euros de dons
Il y a quelques semaines, le total accumulé de l’argent récolté par le torchon antifrançais, après l’élimination de sa direction par des individus issus de cette immigration qu’ils ont contribué à imposer aux Français, était estimé à 30 millions d’euros. Hier, la direction a annoncé avoir « intégralement renoncé en faveur des victimes » d’une somme « d’environ 4,3 millions d’euros ». Il s’agit de dons reçus de « 36 000 donateurs venant de 84 pays » et dont une commission devra déterminer l’utilisation en faveur des « victimes » de l’attaque.
Où sont donc passés les environ 26 autres millions ? La quinzaine de salariés, sur la vingtaine du torchon, qui réclament leur part du butin depuis plusieurs semaines ne devraient pas manquer de poser la question.
Avant la kouachisation, le premier magot de ‘Charlie’ grâce à l’islam
Ils ont de quoi être méfiants. L’affaire n’avait pas fait grand bruit à l’époque et, alors qu’elle est directement liée aux incidents de janvier, elle n’a été qu’effleurée par les médiats. Si les anticapitalistes du torchon antifrançais se déchirent aujourd’hui pour quelques millions, ce n’est pas la première fois que le problème se poste. En 2006, la publication des caricatures de Mahomet, celles-là mêmes pour lesquelles les frères Kouachi ont mené leur expédition, avait permis d’excellentes ventes : environ 500 000 exemplaires.
Le journal avait accumulé plusieurs millions et, en six ans, les actionnaires du torchon se sont partagé 3,8 millions d’euros, l’équivalent de 280 années de salaire annuel d’un smicard. Cela n’avait pas empêché les dirigeants de Charlie quelques jours avant leur élimination, de venir quémander des aides gouvernementales. Charlie avait bien intégré les pratiques et antivaleurs de l’ultralibéralisme…
Jeannette Bougrab fuit (aussi)
C’est tout autant le cas de Jeannette Bougrab, qui s’est présentée en janvier comme la maîtresse de Charb, l’un des principaux actionnaires du torchon.
Grâce aux pratiques mafieuses du gouvernement Valls-Hollande, Jeannette Bougrab, que rien ne prédisposait à ce poste, a été nommée à l’ambassade de France en Finlande (après l’avoir été à l’ignoble Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE) et au Conseil d’État). Avant de partir, elle a tenu à régler ses comptes avec Charlie et tout particulièrement Luz.
« Moi, contrairement à Luz, je continue à parler du Prophète. Lui écrit du XIe arrondissement. Moi, je suis allée dans la vallée de Swat [au Pakistan] »,
lance-t-elle, accusant Luz, « un médiocre, un usurpateur », selon elle – et entre autres accusations graveleuses… Copinage, vulgarité, féminisme, républicanisme : Jeannette, elle aussi, est bien Charlie.