Après 1945, l’occupant avait imposé à la France et aux pays d’Europe de l’ouest le plan Marshall, qui avait permis la domestication des pouvoirs politique, économique, culturel français et occidentaux aux États-Unis. Accessoirement, c’est ce plan qui a permis la massification de la vente de cigarette en France, les cigarettiers américains ayant obtenu que pour l’équivalent de deux dollars de nourritures envoyés en Europe soit envoyé l’équivalent d’un dollar en cigarette.
C’est pourtant curieusement au lancement d’un « plan Marshall » pour la police qu’appelle le syndicat Alliance et pour lequel il a fait descendre plusieurs centaines de policiers dans les rues de France hier, à Paris, Lille, Orléans, Lyon ou Rennes.
« Nous signifions à notre administration […] que nous sommes en colère. Nous ne sommes pas satisfaits du dialogue social qui tarde à s’engager. Il est temps de dire à la population que la police n’a plus les moyens d’assurer la sécurité des Français. Nous attendons […] un véritable plan Marshall, un plan pluriannuel pour la sécurité intérieure du pays. Mais aujourd’hui on voit que rien ne vient, rien ne bouge sous prétexte de contraintes budgétaires […], mais de l’argent, il y en a »,
a dénoncé le secrétaire général du syndicat Jean-Claude Delage, évoquant par ailleurs « le manque de moyens », « la dégradation des conditions de travail », les problèmes d’effectifs, mais en oubliant de dénoncer l’invasion de la France, la corruption au sein même de la police et la trahison de leur République.