Des pompiers du centre de secours de Faverges, en Savoie, ont secouru le 24 juin 2015 entre 5 h et 5h30 un individu grièvement blessé à coups de cutter près de Duingt.
Lors du transfert de l’individu à l’hôpital, l’ambulance des pompiers est tombée dans un véritable guet-apens. Une voiture a doublé le véhicule et simulé un accident. Les pompiers se sont alors arrêtés pour porter secours aux « accidents ».
Plusieurs criminels armés sont alors sortis de l’engin, ont bloqué le véhicule et ouvert le feu. Ils ont ensuite incendié l’ambulance en jetant à l’intérieur un produit inflammable, alors que les secouristes et l’individu blessé se trouvaient ceux-ci à proximité, celui-là à l’intérieur.
Le véhicule s’est rapidement embrasé avant d’exploser. Le blessé a été sauvé de la mort par l’intervention in extremis des pompiers. Ces derniers, deux hommes et une femme, ont été très choqués par l’attaque. L’un d’eux est également blessé au bras.
Malgré l’extrême gravité des faits, aucun des assaillants n’a été arrêté alors qu’officiellement, d’importants « moyens aériens et terrestres » auraient été mis en œuvre. Pour mémoire, il n’avait fallu, il y a quelques années, que très peu de temps avant que des individus qui avaient touché au scooter du fils de Nicolas Sárközy ne soient identifiés, repérés, arrêtés et jugés.
L’individu blessé, probablement dans un règlement de comptes entre criminels, a refusé de s’exprimer sur l’incident et de désigner ses agresseurs.
« Nous sommes choqués par la violence de cette agression exceptionnelle et inédite »,
s’est contenté de déclarer le président du conseil départemental Christian Monteil. Ce fut quasiment la seule réaction politique à cet acte criminel.