La haine filiale chez les Le Pen n’a d’égal que l’aveuglement paternel qui a conduit un vieil homme à livrer sa chose à sa fille et sa clique de déviants sexuels, juifs, francs-maçons et autres activistes libéralistes républicains.
Marine Le Pen a annoncé une nouvelle salve d’attaques contre son père après les victoires remportées par ce dernier devant la justice. Le cofondateur du Front national est convoqué le 20 août prochain devant le bureau exécutif du Front national qui siégera sous la forme de tribunal rabbinique. La présidente du néo-FN reproche essentiellement à son père de ne pas s’être agenouillé comme elle devant Israël et ses mensonges, et de n’avoir pas insulté le maréchal Pétain.
Le père trahi a réagi hier :
« Le procédé est abject et tout à fait indigne d’un candidat à la présidence de la République. Au moment de partir pour une cure de repos et le jour de la Saint-Jean-Marie, Marine Le Pen, la présidente du Front national, me cite, par huissier, le 20 août, en plein milieu du mois de vacances des Français, à comparaître devant son bureau exécutif en formation disciplinaire »,
a-t-il dénoncé. La même, qui est déjà largement à l’origine de l’accident cardiaque subi par son père, n’était pas venue le voir à l’hôpital.
« Déjà trois fois condamnée par la justice, Marine Le Pen s’entête et compte, a-t-elle dit, m’exclure du mouvement dont je suis le fondateur et le président d’honneur. Les griefs exposés appartiennent tous à ma liberté d’expression d’homme politique et de parlementaire, dans une polémique dont je n’ai pas pris l’initiative »,
a-t-il ajouté, alors que Marine Le Pen lui reproche aussi d’avoir tenu des propos insuffisamment laudateur envers l’homosexualiste républicain-gaulliste Florian Philippot et elle-même, alors même qu’eux deux n’ont pas manqué d’insulter le président d’honneur-fondateur du parti d’extrême droite.