Une cinquantaine de colons ont tendu un guet-apens dont les conséquences auraient pu être dramatiques à Arles (Provence) dimanche soir. Comme c’est le cas à de multiples reprises chaque jour à travers la France, les occupants de la cité Barrio ont dans un premier temps incendié un véhicule pour faire venir et attaquer les services de secours.
Lors de cette intervention, les policiers identifient un criminel qui circule en voiture dans le quartier, alors qu’il est frappé d’une interdiction de séjour dans la ville. Il y a commis plusieurs crimes, incluant le vol aggravé, l’enlèvement, la séquestration et l’extorsion de fonds.
Alors qu’ils tentent d’interpeller le criminel, les policiers sont attaqués par une trentaine de colons étrangers, et violemment caillassés. Ils ne parviennent à s’extraire qu’en faisant usage de leurs lanceurs de balles de défense (LBD) et en bénéficiant du renfort d’une brigade canine.
L’interpellation de l’un des émeutiers, qui s’était fait admettre à l’hôpital, a conduit une cinquantaine de criminels à s’activer ; ils se sont réunis pour incendier des poubelles pour bloquer une route et obliger à nouveau les secours à revenir dans la cité occupée.
Plusieurs patrouilles de police sont alors intervenues et l’une d’elles a subi une violente attaque. Leur voiture a été bloquée et les deux policiers à bord ont dû s’extraire pour se défendre. Ils ont dû abandonner leur véhicule et se battre à main nue – les policiers ayant préféré se laisser frapper, menacer et abandonner leur voiture plutôt que de faire usage de leur arme – avant de fuir la scène.
Le véhicule des policiers a été incendié ensuite au cœur de la cité. Aucune information n’a été diffusée concernant les objets abandonnés à bord par les policiers, qui ont tous les deux été blessés. Il n’y a eu aucune interpellation.