- Les résultats au niveau national
- Les résultats définitifs par région
- La répartition en siège au niveau national et régional
- Meilleur score historique pour le FN
- Corse : une assemblée sans majorité
- Après avoir sauvé l’Irak, la Libye, l’Ukraine, après avoir inversé la courbe du chômage, Hollande et les mondialistes sauvent la planète
- Manifestation de l’extrême gauche contre le FN à Lille malgré la fin de la campagne
- En bref
Spécial élections régionales
Les résultats au niveau national
Ci-dessous les résultats en France (sur 98 % des inscrits dépouillés)
Inscrits : 44 832 737
Non-votants : 18 631 232 (abstention de 41,56 %)
Votants : 26 201 505 (participation : 58,44 %)
Blancs et nuls : 1 277 096 (2,85 % des inscrits, 4,87 % des votants)
Libéraux : 10 127 196 (22,59 % des inscrits, 40,63 % des exprimés)
Gauche : 7 281 855 (16,24 %, 29,21 %)
Front national : 6 820 147 (15,21 %, 27,36 %).
Les résultats définitifs par région
(Résultats tels que diffusés par le ministère de l’Intérieur cette nuit après le dépouillement total mais susceptibles de modifications)
Aquitain-Limousin-Poitou-Charentes : part. 57,78. Gauche : 44,27, libéraux 34,06, FN 21,67 (soit 107, 47, 29 sièges) (définitif)
Alsace-Champagne-Ardennes : part. 40,98. Libéraux : 48,4, FN : 36,08, gauche 15,51 (104, 46 et 19 sièges) (définitif)
Auvergne-Rhône-Alpes : part. 57,68. Libéraux : 40,61, gauche 36,84, FN 22,55 (113, 57, 34 sièges) (définitif)
Bourgogne-Franche-Comté : part. 61,16. Gauche 34,68, libéraux 32,89, FN 32,44 (51, 25 et 24 sièges) (définitif)
Bretagne : part. 56,88 : gauche : 51,41, libéraux : 29,72, FN : 18,87 (53, 18 et 12 sièges) (définitif)
Centre-Val de Loire : part. 59,22. Gauche 35,43, libéraux 34,58, FN 30 (40, 20, 17 sièges) (définitif)
Corse : part. 67,03, indépendantistes : 35,34, gauche 28,49, libéraux 27,07, FN 9,09 (soit 24, 12, 11 et 4 sièges) (définitif)
Île-de-France : part. 54,46. Libéraux : 43,80, gauche 42,18, FN 14,02 (soit 121, 66 et 22 sièges) (définitif)
Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées : part. 62,02. Gauche : 44,81, FN 33,87, libéraux 21,32 (93, 40 et 25 sièges) (définitif)
Nord-Pas-de-Calais-Picardie : abst. 61,25. Libéraux : 57,77, FN : 42,23 (116 et 54 sièges) (définitif)
Normandie : part. 59,08. Libéraux 36,43, gauche 36,08, FN 27,5 (soit 54, 27 et 21 sièges) (définitif)
Pays de Loire : part. 42,75. Libéraux : 42,7, gauche 37,56, FN 19,74 (soit 54, 26 et 13 sièges) (définitif)
Provence-Alpes-Côte d’Azur : part. 61,09. Libéraux : 53,78, FN 46,22 (soit 81 et 42 sièges) (définitif)
DROM :
Guyane : part. 46,59. Libéraux 54,55, gauche 45,45 (soit 35 et 16 sièges) (définitif)
La Réunion : part. 55,28. Libéraux : 52,69, gauche 47,31 (29 et 16 sièges) (définitif)
La répartition en siège au niveau national et régional
Total des sièges (France métropolitaine et Corse) : libéraux 789, gauche 551, FN 358, indépendantiste 24 (total : 1722)
Meilleur score historique pour le FN
Le Front national, présent dans toutes les régions, a progressé de plus de 800 000 voix entre les deux tours, passant de 6 018 914 suffrages à 6 820 147. Il s’agit du plus haut score jamais obtenu par le parti d’extrême droite, dépassant de près de 400 000 voix le score de Marine Le Pen lors du premier tour de l’élection présidentielle de 2012 (6 421 426).
Corse : une assemblée sans majorité
Contrairement aux affirmations de certains médiats, les régionalistes, indépendantistes et autonomistes réunis sur la liste de Gilles Siméoni ne sont majoritaires que relativement en Corse. La présence de quatre listes au second tour a conduit à un parlement sans majorité nette. Avec 24 sièges sur 51, les indépendantistes sont en tête, mais ils n’obtiennent pas la majorité absolue. S’ils parviennent à faire élire un exécutif indépendantiste, celui-ci pourrait être à la merci des votes conjugués de leurs adversaires de gauche, libéraux et FN, qui ont obtenu respectivement 12, 11 et 4 sièges, soit 27 sièges au total.
Après avoir sauvé l’Irak, la Libye, l’Ukraine, après avoir inversé la courbe du chômage, Hollande et les mondialistes sauvent la planète
Pour tenter d’influencer les élections, ses prédécesseurs avaient utilisé la libération d’otages ou l’annonce de maladie. Rarement avant François Hollande et la COP21, une opération de propagande à si long terme avait été organisée. S’il n’y avait eu Auschwitz, Timisoara ou les couveuses du Koweït, la propagande régimiste autour de ce qui apparaît pourtant aux observateurs indépendants largement comme un échec apparaîtrait comme une extraordinaire opération de manipulation de l’opinion.
Car la COP21, comme prévu, entre petits marchandages, promesses fumeuses, reprises d’annonces déjà connues et entérinées depuis plusieurs années, s’est achevée dans les autocongratulations générales de l’intelligentsia mondialiste, des journalistes aux politiciens en passant par les organisations – dites non gouvernementales, sans doute pour camoufler leurs liens avec lesdits gouvernements – pour masquer l’absence de toute réelle avancée par rapport à Copenhague, l’incapacité des gouvernants à s’entendre, et surtout à remettre en cause le système consumériste, mondialiste et nomadiste ayant fait des modes de vie les plus polluants un idéal, toutes choses dont ils sont responsables.
À défaut d’avoir sauvé la planète, reste à savoir si, après l’instrumentalisation des attentats, celle de l’écologie permettra à François Hollande de sauver le PS, grâce aux médiats évoquant un « accord historique » (sic).
Manifestation de l’extrême gauche contre le FN à Lille malgré la fin de la campagne
Alors que la campagne électorale était officiellement close depuis vendredi minuit, les autorités ont laissé environ 150 jeunes manipulés par l’extrême gauche défiler dans les rues de Lille. Le rassemblement illégal s’est tenu quelques heures avant l’ouverture du scrutin pour le second tour des élections régionales, qui a vu s’affronter dans la région Marine Le Pen, qui avait obtenu 40,6 % au premier tour, au franc-maçon libéral Xavier Bertrand (24,97 %).
« On ne peut pas voter, mais on défend nos idées, d’autant qu’on a peur pour l’éducation et la culture »,
a récité une lycéenne manipulée de 16 ans.
« Moi je suis venue ici pour défendre les valeurs de tolérance »,
a surenchérit une autre lycéenne, oubliant le combat pour la paix, l’amour et le bonheur universel et contre les maladies et les méchants.
« Lycéens contre la haine »
« Aux urnes citoyens, forgez vos opinions [sic] »,
clamaient les banderoles des extrémistes.
En bref
* Les parrains de la mafia républicaine s’autocongratulent
Manuel Valls a félicité spécifiquement ses partenaires de l’UMPS, son complice en sionisme Christian Estrosi comme le franc-maçon Xavier Bertrand, vainqueurs respectivement de Marion Maréchal-Le Pen et Marine Le Pen, ainsi que Philippe Richert.
* Maintien de Valls
Selon un sondage Harris, 50 % des sondés se sont prononcés pour le maintien de Manuel Valls à la tête du gouvernement d’occupation, malgré la nette débâcle du PS.
* Le changement, c’est maintenant
« Je m’adresse au gouvernement, nous ne pouvons plus continuer comme cela. Il faut agir contre la précarité et pour l’activité comme nous nous sommes attaqués à la compétitivité et à la refondation de l’école. C’est l’inflexion qui doit intervenir dans les 18 mois à venir »,
Le corrompu Jean-Christophe Cambadélis.
* Pas de « Ni ni »
« Si les électeurs avaient appliqué le ni-ni, nos candidats dans le Nord-Pas-de-Calais et en région Paca auraient été battus. C’est une évidence et je suis heureuse que les électeurs n’aient pas appliqué le ni-ni ».
L’étrangère juive Nathalie Kosciusko-Morizet, dénonçant la stratégie de son chef et coreligionnaire Nicolas Sárközy.
* Symptôme
La campagne de 2017 s’avère aussi calamiteuse pour Nicolas Sárközy qu’elle avait été facile en 2007. Hier soir, son intervention est intervenue en même temps que celle de Marine Le Pen. Les médiats privilégiant cette dernière, son message a été totalement inaudible.
Cela, c’était pour le peu qu’il pouvait consacrer à faire croire que tout cela l’intéresse encore. Un peu plus tard, cette précipitation a été expliquée : Nicolas Sárközy avait été convoqué par les actionnaires du Qatar du PSG. Il a donc passé la soirée électorale à siroter du champagne en regardant des mercenaires africains battre d’autres mercenaires africains.