Probablement décidés à accélérer la précipitation d’une société capitaliste qu’ils exècrent, les élus du Parti communiste à Saint-Denis ont décidé d’une révolutionnaire augmentation de leurs propres salaires.
Bénéficiant déjà – a fortiori au vu du résultat – d’émoluments plus que raisonnables, le salaire de certains va plus que doubler. La première adjointe Florence Haye escroquera désormais 4 477 euros par mois au lieu de 1 957 euros (+128 %).
Plus modeste, Bally Bagayoko, adjoint africain et communiste aux Sports, a vu son indemnité plus que doubler également, passant de 1 577 euros à 3 183 euros.
Le maire de la ville, tout autant communiste que les deux précédents, n’avait qu’une demande : passer au-dessus de la barre symbolique des 5 000 euros, sans doute pour combattre la bourgeoisie de l’intérieur. Avec 5 295 euros bruts par mois – contre 4 574 euros auparavant –, il est comblé.
Les marxistes ont osé défendre cette scandaleuse action par la nécessité de « compenser » la perte de leur poste de conseiller départemental lors des dernières élections.
« Si on compare la situation avec Montreuil, ville dirigée par un communiste avec sensiblement le même nombre d’habitants, on s’aperçoit que leurs élus touchent 83 % du montant légal maximum accordé par la loi. À Saint-Denis, ce seuil monte à 98 %, c’est moralement indéfendable, dénonce un élu PS de l’opposition dans Le Parisien. Sur une mandature, soit 6 ans, nos élus coûteront 1 M€ en plus à la population que ceux de Montreuil »,
a dénoncé un élu.
Saint-Denis, autrefois symbole de la grandeur de la France et de ses rois, hier de la naissance du fascisme combattant contre les mensonges, les crimes et les escroqueries – déjà – du Parti communiste. Et aujourd’hui ville de Jawad, Bally, Didier et Florence, celles des squats tenus par les trafiquants hébergeant des terroristes pendant que les élus se remplissent les poches.