Les démocraties libérales enseignent que le sport a été utilisé par les dictateurs pour mieux asseoir leur pouvoir, en visant, évidemment, l’Italie et surtout l’Allemagne.
C’était oublier que dans cette Allemagne d’avant-guerre, le sport était surtout utilisé pour encourager la jeunesse à avoir une vie saine et que les Jeux olympiques y accueillirent avec autant d’égards les athlètes de toutes les races et nationalités de la planète.
Le sport fut d’ailleurs beaucoup plus utilisé à des fins politiques par les régimes socialo-communistes, dans une course effrénée aux médailles qui a conduit à une généralisation du dopage sous toutes ses formes. Ainsi, les lanceurs de poids, marteau ou disque utilisèrent des mélanges terribles : les records établis par l’Europe de l’Est ou les USA à la fin des années 1980 sont devenus inaccessibles au lancer du marteau (sauf dans les catégories féminine), pour le lancer du poids et le lancer du disque.
Alors que les méthodes de préparation et de récupération après l’effort, mais sans produits reconnus comme dopants, se sont sensiblement améliorées depuis, la seule explication des baisses de performance dans certains secteurs réside dans le perfectionnement des contrôles anti-dopage.
La culpabilité du régime communiste d’Allemagne de l’Est a été révélée avec l’ouverture des archives de la STASI, la police politique est-allemande. Les documents ont montré que les entraîneurs dopaient les nageuses, malgré les risques, connus dès cette époque, pour la santé de ces très jeunes sportives.
Les subventions publiques – prime de préparation olympique, dite PO, en France – et primes versées aux médaillés, par exemple, ont également contribué à ces dérives. En Allemagne de l’Est, elles conduiront à des drames et des abominations : la jeune Heidi Krieger fut totalement ravagée par les produits dopants. Les changements hormonaux l’ont conduit à changer de sexe et d’identité.
Mais comment justifier ou expliquer ces dépenses publiques, sinon par une récupération politique toujours plus grande par des pouvoirs politiques en quête de popularité ?
En France, c’est d’autant plus étonnant que, voici trente ans, il était assez courant d’entendre un gauchiste dire, à propos du football, « moi, vous savez, regarder vingt-deux con***** courir après un ballon… », s’offusquant alors du subventionnement du sport avec les impôts et taxes volés aux Français – mais pas du coût de l’Opéra-Bastille ni des autres folies mégalomanes auxquelles s’adonnait leur idole opportuniste, François Mitterrand.
Mais un changement s’est produit, qui a amené les bobos à s’empiler gaiement à chaque but marqué et à voir d’un bon œil la mairie communiste de Saint-Denis utiliser les ressources financières publiques pour organiser une importante compétition annuelle d’athlétisme au Stade de France, devenu le meeting Areva, du nom de l’entreprise tellement privatisée que les soldats français risquent leur vie au Mali pour ses approvisionnements en matières premières… et dont les clients sont publics (ERDF) ou restent sous contrôle (EDF) puisqu’ils gèrent des centrales nucléaires.
Pour expliquer ce soudain engouement où le bobo remplace celui qu’il appelait autrefois le « beauf », dont il a pris volontiers la place, il faut se référer au discours le plus politiquement correct. Le « Black-Blanc-Beur » a remplacé le bleu-blanc-rouge.
Alors, soudainement, presque comme par magie, ces intellectuels autoproclamés – entendons par là ceux de la dégénérescence marxiste – ont accouru devant leur téléviseur pour regarder des étrangers courir et suer… à leur place. Nul doute qu’ils ressentent à leur endroit cette fameuse « solidarité de classe »…
Le tableau n’était pas encore suffisamment idyllique pour les assassins des nations : SOS-Racisme et le Paris-Saint-Germain Football Club (PSG) sont entrés en action. Le parc des princes avait déjà été dictatorialement épuré de tous ceux qui osaient se lever pour y entonner les chants qui les rattachaient (au moins) à une ville, ceux qui aimaient leur pays ayant été les premiers visés. Il faut dire que le racisme anti-blanc y avait fait deux morts aux abords du stade, ce qui ne permettait plus de le nier. On préféra donc le cacher !
Et comme les « phobies » – délits d’opinion qui ne disent pas leur nom – sont désormais légion, deux membres du « Paris Foot Gay » ont rejoint la Commission d’observation et de surveillance du Parc des Princes (COSP), mise en place par Sportitude-France en collaboration avec le PSG et SOS Racisme pour la saison 2014/2015.
Le communiqué du PSG précise :
« La COSP est un dispositif de l’observatoire des comportements des supporters dans et aux abords des stades mis en place par Sportitude-France en partenariat avec la Ligue du football professionnel. Son objectif est d’observer, identifier, quantifier, analyser et d’apporter des solutions aux différents problèmes péri-sportifs (incivilités, hooliganisme, racisme, antisémitisme, xénophobie, homophobie, sexisme…) que l’on rencontre en marge des rencontres de football. »
Voilà ce que sont devenus les antiques jeux du stade ! Le phénomène n’est en rien circonscrit à la France : toute l’Europe est touchée, comme le montre le cas de l’Italie où Didier Deschamps a dû présenter ses excuses pour une blague à propos froci.
Inutile de chercher ici une lutte contre l’hétérophobie, la pédocriminalité ou la francophobie. Non ! La liberté populaire décline encore un peu plus, tandis que l’égalité déséquilibrée en faveur de quelques-uns progresse, sous l’effet conjugué des coteries et de leur République.