Le Juif errant ?
Depuis plus d’un an la France (et le monde) est obnubilée par un virus : le Covid 19. En lui-même, ce virus est assez inoffensif, s’il étouffe quelques vieux malades, la menace réelle n’émane pas de ce virus, mais de son instrumentalisation à outrance, par un autre virus, bien connu de l’histoire, le Ahasvérus, qui, lui, ne se contente pas d’étouffer quelques individus, mais tous les peuples et toutes les nations: masque/muselière, confinement/assignation à résidence, distanciation sociale/isolement des individus, vaccination/marquage et soumission du troupeau.
Ahasvérus naît en même temps que le christianisme et ce n’est sans doute pas un hasard, en voici une première présentation « nominale » :
Juif errant. On voit dans la légende du Juif errant que ce personnage était cordonnier de sa profession, et qu’il se nommait Ahasvérus; mais la complainte l’appelle Isaac Laquedem. À l’âge de dix ans, il avait entendu dire que trois rois cherchaient le nouveau roi d’Israël; il les suivit et visita avec eux la sainte étable de Bethléem. Il allait souvent entendre Notre-Seigneur. Lorsque Judas eut vendu son maître, Ahasvérus abandonna aussi celui qu’on trahissait.
Comme on conduisait Jésus au Calvaire chargé de l’instrument de sa mort, le bon Sauveur voulut se reposer un instant devant la boutique du cordonnier, qui, craignant de se compromettre, lui dit :
« Allez plus loin, je ne veux pas qu’un criminel se repose à ma porte. »
Jésus le regarda et lui répondit :
« Je vais et reposerai ; mais vous marcherez et vous ne reposerez pas; vous marcherez tant que le monde durera, et au jugement dernier vous me verrez assis à la droite de mon Père. »
Le cordonnier prit aussitôt un bâton à la main et se mit à marcher sans pouvoir s’arrêter nulle part. Depuis dix-huit siècles il a parcouru toutes les contrées du globe sous le nom de Juif errant. Il a affronté les combats, les naufrages, les incendies. Il a cherché partout la mort et ne l’a pas trouvée. Il a toujours cinq sous dans sa bourse. Personne ne peut se vanter de l’avoir vu; mais nos grands-pères nous disent que leurs grands-pères l’ont connu, et qu’il a paru, il y a plus de cent ans, dans certaines villes. Les aïeux de nos grands-pères en disaient autant, et les bonnes gens croient à l’existence personnelle du Juif errant.
Ce n’est pourtant qu’une allégorie ingénieuse, qui représente toute la nation juive, errante et dispersée depuis l’anathème tombé sur elle. Leur race ne se perd point, quoique confondue avec les nations diverses, et leurs richesses sont à peu près les mêmes dans tous les temps aussi bien que leurs forces. M. Edgar Quinet a fait sur Ahasvérus un poème humanitaire (en 1823); M. le baron de Reiffenberg une chronique.
C’est troublant, car si le Christ a réellement condamné les Juifs à l’errance, il a du même coup condamné les peuples chrétiens à subir leur errance, comme dit Heinrich Treitschke en plein Antisemitismusstreit en Allemagne, « Die Juden Sind Unser Unglück ! », « les Juifs sont notre infortune ».
On trouvera ici, sur le site de Larousse, une présentation plus érudite et analytique qui enfonce le clou :
Ahasvérus. Dit le Juif errant
Personnage légendaire, condamné à l’errance éternelle pour avoir refusé à Jésus marchant au supplice de se reposer sur le seuil de sa maison.
Ce mythe, qui paraît fort ancien et dont certains érudits vont chercher l’origine jusque dans l’Inde bouddhique, se précise à partir du XIIIe siècle dans l’Historia major du bénédictin anglais Matthieu Pâris sous diverses formes. C’est dans les pays de langue allemande que la figure d’Ahasvérus connaît la plus grande faveur, à la suite d’une version de la légende due à Chrysostomus Dudulaeus qui présente l’aventure du «Juif éternel» (1602) comme un récit quasiment autobiographique. La traduction française de ce livre imposera l’expression « Juif errant » (1609). Dès lors, la légende se répand par l’imagerie populaire et les estampes, les complaintes, dont la plus célèbre est celle d’Isaac Laquedem. Le Juif errant, qui personnifie le destin du peuple juif depuis le christianisme, a inspiré de nombreux écrivains: Wordsworth, Goethe, Eugène Sue et Apollinaire. Cette figure légendaire n’a cessé d’alimenter, à l’encontre des Juifs, une dangereuse satire sociale. Elle est, pour une part, responsable de la genèse de l’agitation antisémite des temps modernes.
Et on trouvera ci-dessous, ou en lien, libre à chacun de lire et de juger, l’agitation antisémite des temps modernes sous sa plus forte expression, il s’agit d’un passage du livre d’Alfred Rosenberg, Le Mythe du XXe siècle. Le lecteur est prévenu que ce livre a été mis à l’index par le Vatican en 1934 et que son auteur a été pendu par les Alliés en 1946, en un sens, de leur point de vue, il faut reconnaître qu’il y avait de quoi, Rosenberg est en effet leur ennemi mortel, un anti – ces – mites en quelque sorte.
Ahasvérus, le parasite de l’humanité
Mais une telle puissance [celle du mythe] ne développe pas seulement des visions créatrices; l’idéal parasitaire de domination mondiale des Juifs a engendré une force énorme et destructrice [chez les Juifs, ce n’est pas le mythe racial, mais le mythe de l’élection]. Durant presque trois millénaires, ce rêve a mu les apprentis sorciers de la politique et de l’économie. On vit s’accroitre, de plus en plus rapidement, le flot de ces forces instinctives attirées par Tor; « renonçant eux- mêmes à l’amour », les enfants de Jacob utilisèrent des liens dorés pour enchaîner les peuples à la pensée généreuse et tolérante ou pour les affaiblir [Chez les Aryens, la loi suprême n’est pas l’amour et l’humilité, mais la liberté et l’honneur, le Dieu aryen est lumineux et ne crée pas des esclaves]. Chez Méphistophélès, cette force devint une figure exceptionnelle; elle révèle, cependant, la même construction intérieure que celle des maîtres des actuels marchés de céréales ou de diamants, de la « presse mondiale » ou de la diplomatie de la Société des Nations.
Dès que quelque part la volonté de puissance de l’esprit nordique commence à diminuer, l’essence d’Ahasvérus, le Juif éternel, lourd et matérialiste, se met à sucer les muscles qui se paralysent ; lorsque s’ouvre une blessure sur le corps d’une nation, le démon juif mord toujours l’endroit malade et exploite les heures de faiblesse des grands de ce monde. Son dessein n’est pas de conquérir héroïquement la souveraineté, mais d’asservir le monde par la finance. Ne pas combattre, mais obtenir par ruse; ne pas servir des valeurs, mais tirer profit de la dépréciation de celles-ci : tel est le rêve de ce gros parasite. II obéit à cette loi et ne peut s’y soustraire, aussi longtemps qu’il existe.
Un aveu Juif
Nous sommes, aujourd’hui, engagés dans cette grande lutte opposant deux âmes qu’un monde sépare. Peut-être est-ce une lutte à mort, et c’est un demi-juif (Schmitz) qui a involontairement caractérisé dans son essence ce combat du génie allemand contre le démon juif : « Le mauvais démon du Juif est… le pharisaïsme. S’il est bien le porteur de l’espérance messianique, il est paradoxalement aussi celui qui veille à ce qu’aucun messie ne vienne… C’est la forme spécifique, éminemment dangereuse, de la négation juive du monde… Le pharisien désavoue le monde actif, il veille à ce qu’autant que possible, rien ne se crée et, en cela, un sentiment démoniaque l’incite. Cette apparente négation n’est donc, au fond, qu’une espèce particulièrement violente d’affirmation du monde, mais profondément négative. Le bouddhiste serait heureux si le monde s’endormait autour de lui; le pharisien serait un homme fini si autour de lui la vie cessait de vouloir reprendre forme sans cesse, car alors sa raison d’être, la destruction, disparaîtrait ». « lis (les négateurs) sont l’esprit qui toujours nie, et ils le cachent sous une acceptation extatique d’un être utopique qui ne pourra jamais prendre forme, le messie. S’il apparaissait réellement, ils devraient se pendre comme Judas, car ils seraient obligés d’admettre cela, ce qu’ils sont bien incapables de faire »
La contre-race juive
Si on approfondit cet aveu ou d’autres déclarations semblables, on dégage un principe unique : le parasitisme. Cette notion n’est pas, ici, un jugement moral, mais le signe caractéristique d’un fait biologique, exactement comme nous parlons de phénomènes parasitaires dans le monde animal ou végétal.
…Voilà ce qu’il y a de plus important à dire sur le judaïsme. Le démon de l’éternelle négation, cette impossibilité intérieure d’approuver les créations de l’Europe, cette lutte permanente contre toute forme de culture authentique, au service d’un anarchisme qui n’est caché que de manière indigente par de chimériques « prophéties », ronge sans cesse toutes les manifestations de l’âme nordique.[Alfred Rosenberg est absolument convaincu que les nations sont des créations divines … mais il n’en dit pas autant des religions, ceci vaut pour le judaïsme, mais le christianisme est hautement suspect aussi par son universalisme et par ses éléments judaïques]
De fait, Ahasvérus a donné son nom à un parasite du blé le Ahasverus Advena (advena = étranger en latin), voir sur ce site sa présentation. Dans ses grandes lignes, ce virus est un ravageur du blé, il est présent partout dans le monde, il infeste les grains, les produits céréaliers, les oléagineux, les fruits séchés, les herbes, et les épices. On remarque sa présence à certains signes: grain échauffé et humide, présence de champignons. La contamination par cet insecte est un problème. Sa présence indique la détérioration du grain ou de mauvaises conditions d’entreposage.
Entre le virus qui circule et le Juif qui erre, nous voilà bien fournis
Pourquoi le Christ condamne le Juif à l’errance alors que:
1 – c’est condamner les chrétiens à subir l’errance des Juifs
2 – Les Juifs erraient déjà avant le Christ
Très remarquable analyse qui mérite la diffusion la plus large possible…
Une petite rectification concernant le « virus ». Cela n’a rien d’un virus: c’est un insecte, un petit coléoptère de quelques millimètres – dont la répartition géographique est aujourd’hui mondiale. Ce n’est pas à proprement parlé un « parasite » (organisme qui vit aux dépends d’un autre et qui finit généralement par le faire mourir) mais un ravageur des récoltes (un animal qui vit aux dépends des fruits de l’activité humaine).
On voit là d’autres analogies comportementales avec l’objet de cet excellent article!
On trouve souvent les Ahasverus dans les entrepôts de céréales, où ils se nourrissent de la moisissure (microscopique) qui se développe sur le grain, comme dans les habitations. Ce minuscule scarabée est en soi inoffensif et il infeste les produits stockés en milieu humide: céréales, graines oléagineuses, fruits secs et épices, surtout si ces produits sont moisis. La présence de ce coléoptère est un bon indicateur de milieu malsain où la nourriture est avariée par moisissure…
Et on ne filera pas la métaphore jusqu’au bout: il existe des méthodes physiques et chimiques pour se débarrasser de ce parasite du blé – blé au sens propre, cela va de soi, n’est-ce pas, personne n’a pensé au blé au sens argent, bourse ….
francis goudmain passioné, semble ignorer que ahasverus etait la forme biblique du nom de l’empereur perse Xerxès