L’attitude actuelle des policiers, que les médias appellent « la fronde des policiers », séduit un certain nombre de nos amis qui pensent y voir la démonstration que la police s’émancipe du régime et du macronisme. Je tiens absolument à rappeler ceci :
L’attitude actuelle de la police nous signale qu’elle a conscience de sa puissance et de sa capacité à faire plier la hiérarchie politique ; cette conscience ne date pas d’hier, la police sait depuis longtemps qu’elle a cette puissance puisqu’elle sait qu’il lui suffit de déposer les armes ou de menacer de le faire pour que le pouvoir politique se retrouve nu.
Conscient de sa puissance et de sa capacité à faire pression sur la hiérarchie politique, la police accepte pourtant d’obéir aux ordres les plus délirants et farfelus. Elle a accepté de délivrer des centaines de milliers de PV pendant la prise d’otage sanitaire, elle a accepté de cogner sur les Gilets jaunes, elle a accepté d’éparpiller les manifestants de la Manif pour tous, etc. Pourtant, devant des ordres aussi délirants, elle aurait pu, elle aurait dû tenir tête comme elle le fait aujourd’hui ; elle n’en a rien fait et elle a accepté de réprimer dans la violence des gens qui étaient leurs frères, leurs voisins, leurs cousins, etc.
Nous avons donc une police consciente de sa capacité à faire plier le pouvoir politique mais qui n’utilise cette capacité que pour exiger d’être remerciée lorsqu’elle exécute avec zèle les ordres les plus délirants qui viennent d’en haut. Mais elle n’utilise jamais cette capacité pour rappeler au pouvoir qu’elle n’est pas supposée être une arme que l’élite peut diriger contre le peuple.
Personnellement, la « fronde des policiers », loin de me les rendre sympathiques, aurait plutôt tendance à me les rendre encore plus suspects.
Entièrement d’accord,
du reste, durant les émeutes, on n’a pas entendu parler de Gli F4 ou de Flash ball, ni de lacrymogène.
De plus, ils sont impossibles à distinguer de la racaille, les mêmes tatouages et percing, le même genre de coupe de cheveux, ils écoutent le même rap et musique de îles et les sangliers articulent mieux qu’eux.- mais eux ont une carte et ils sont assermentés (les flics, pas les sangliers).
Nous sommes à des années lumières des gendarmes de Saint-Tropez.
De plus la police et l’ armée sont » infiltrees » de plus en plus ( avec l’ aide du pouvoir) par des exogènes non autochtones et qui ne s’ identifient pas vraiment avec le peuple FDS ….Donc il est d’ autant plus facile de cogner sur des » gaulois réfractaires » au système de l’ état profond mafieux…..je le répète ici : la France ne se sauvera de ce chaos qu’ avec une aide extérieure en affinité avec notre esprit national et patriote ….cela semble paradoxal mais c’ est ainsi
Vous racontez derechef n’importe quoi, vos obsessions vous empêchent d’être lucide et vous accusez des gens auxquels n’échoit aucune responsabilité dans la misère moderne. C’est très facile d’accuser les allogènes pour disculper les autochtones à l’instar du conspi qui accuse la « banque et l’oligarchie » de détruire les peuples, alors qu’il suffit déjà de se mouvoir dans une salle des profs de petit collège rural, une rédaction de journal local, une université pour s’apercevoir que tout le monde est cosmopolite, réprouve tout ce qui est traditionnel et abhorre tout ce qui fleure un peu trop l’identité du pays dont ils sont les enfants. Ce raisonnement est valable pour toute l’Europe de l’Ouest. S’il y a des corps de métier encore entièrement ou majoritairement homogènes, c’est bien la police, la gendarmerie, la magistrature. Et ils sont du même acabit que les autres corps suscités. J’ai eu pas mal affaire aux flics dans ma vie, trois gardes à vue, plusieurs condamnations qui sont des médailles, dont deux en Allemagne. Dans une des deux affaires allemandes, j’avais d’ailleurs insulté un flic qui avait appelé la fourrière, lequel était tatoué de partout. Ca m’avait révulsé.
Les flics, les juges sont des nullités comme les militaires hauts gradés actuels, la plupart sont fourbes, doubles, sans caractère (ils rampent devant plus puissant qu’eux, c’est seulement à la retraite après qu’ils commencent à l’ouvrir), lâches (voir ce qui est entre parenthèse précédemment), incultes (ils ne comprennent rien à ce qu’on leur dit), la plupart illettrés (il faut relire les dépositions à la fin, c’est consternant, c’est pareil pour les jugements rédigés par les juges rouges), la majorité est tatouée. Ce sont les suppôts bien zélés du Système et les naïfs qui disent que les flics ont de bonnes idées errent lourdement. Pour avoir des idées, il faut d’abord s’intéresser au bien commun et avoir un peu de curiosité intellectuelle, qualités que je n’ai pas entrevues très souvent chez les flics.
Monsieur Veysseyred.
Je suppose que vous n’avez même pas visionné l’intervention d’Yvan Benedetti, qui est pourtant sur cette page !
Fait-il partie de ceux que vous nommez « les naïfs qui disent que les flics ont de bonnes idées » , lorsqu’il affirme : »J’ai été bien accueilli par les gendarmes…/…Il existe des éléments intéressants dans la police… »
Et ne va-t-il pas plus loin – comme moi-même ! – lorsqu’il incite nos jeunes militants : « Allez-y ! Il vaut mieux qu’il y ait des nationalistes dans la police. »
Quant à ces policiers que vous nommez « incultes » ou « illettrés »… Faut-il vous expliquer que, dans l’armée et dans les forces de l’ordre comme partout ailleurs, toute fonction et tout grade correspond à des compétences limitées et n’en est pas moins honorable ? Qu’il est tout simplement stupide d’attendre d’un policier de base ce qu’on peut attendre d’un lieutenant de police ; comme il est illusoire d’attendre de ce lieutenant ce qu’on peut attendre d’un commissaire… lequel n’aurait pas l’idée de se mesurer avec un préfet !
J’ai, pour ma part, été confronté à des flics de base tout à fait fréquentables et sympathiques, mais aussi à des lieutenants de police dont cette « curiosité intellectuelle » que vous leurs déniez faisait pourtant de redoutables psychologues.
Sans doute êtes-vous plus doué que d’autres pour détecter les imbéciles.
Mais sur cette page, quant à moi, j’en discerne au moins un…
Bien vu ! Où trouver Alphée, le fleuve destinée à noyer les écuries d’Augias ? Dniepr, Volga ou Moskova ?
Je partage assez les vues de l’auteur de l’article. A vrai dire, sans les mettre tous dans le même panier, je n’ai jamais eu de sympathie pour cette corporation que je connais très bien, puisque neveu d’un » grand flic » ( qui lui était sympa) et du fait que j’ai travaillé durant 40 ans dans la sécurité privée. Plusieurs de mes collègues ainsi que quelques uns de mes supérieurs hiérarchiques étaient d’anciens policiers. Il y avait parmi eux des gars qui étaient très sympas et d’autres, qui l’étaient beaucoup moins… J’ai encore des souvenirs de policiers sympathiques dans leur fonction, quand ils étaient encore gardiens de la paix. Tout a changé quand ils sont devenus des forces de l’ordre idéologique, non seulement au service du pouvoir politique en place, mais d’une idéologie fondée sur la répression et la pleurniche. Les serviteurs zélés, ont en celà, rejoint leurs maîtres. Les syndicalistes policiers seraient dans leur rôle de s’ils s’en tenaient à revendications sociales encore que de ce côté là, ils ne sont pas les plus mal lotis en matière de salaire, de primes et d’âge de départ à la retraite ; or, on les voit sur tous les plateaux de télévision et aux infos, commenter l’actualité, dicter la politique du gouvernement ( qui n’a pas ma sympathie, je le souligne), Ils ne revendiquent pas des droits, qui pourraient être légitimes, mais veulent être au dessus des lois -qui leur sont pourtant très favorables- ; mais un statut qui leur confère l’assurance d’une totale impunité.
Je vous recommande aussi la lecture de son analyse sociologique, je n’en partage évidemment pas toutes les vues, mais elle contient des éléments intéressants. En effet, je ne vois pas trop le rapport entre la République policière, dans laquelle nous trouvons et la République fasciste, même si nous sommes également sous un régime fasciste reposant sur la force brutale ; lequel n’a aucun commun rapport avec l’idéologie fasciste
De la république policière à la république fasciste ?, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 26 juillet 2023)
https://blog.mondediplo.net/de-la-republique-policiere-a-la-republique
Je suis en total désaccord, et aussi vigoureusement que possible, avec cette analyse.
Analyse, comme trop souvent, seulement intellectuelle, mais ne s’appuyant pas sur une expérience de combattant confronté aux forces de l’ordre tout au long d’une vie de militant.
Pourtant, l’équation est simple :
– Que redoute le plus tout gouvernement contesté ? QUE LES FORCES DE L’ORDRE BASCULENT CONTRE LUI.
– Quel doit être, par conséquent, l’objectif des forces contestataires ? OBTENIR CE RALLIEMENT DES FORCES DE POLICE.
– Pourtant, une fois ce ralliement en voie de réalisation, quel doit être le premier objectif de tout policier acquis à nos idées ? RESTER UN POLICIER, EVIDEMMENT, SINON IL DEVIENT INUTILE POUR LA CAUSE !
– Et quelle est, dès lors, la seule attitude possible et efficace de la part de tout policier sympathisant ? DISSIMULER A SA HIERARCHIE SON ENGAGEMENT CONTRE LE POUVOIR CONTESTE !
Lever sa matraque ? Il le fait et il doit le faire.
Interpeller ? Il le fait et doit le faire.
Interroger ? Il ne peut et ne doit pas s’y soustraire.
Mais c’est là qu’est toute la différence dont n’ont aucune idée les petits intellos qui ne savant pas – et ne seront jamais en situation de savoir ! – ce que peut être un matraquage sauvage, ce que peut être une arrestation musclée, ce que peut être un interrogatoire que l’on termine dans le coma et dont on gardera les traces toute une vie.
Car il y a plusieurs manières d’appliquer les consignes et d’exécuter les ordres.
Et avec deux résultats possibles pour un flic sympathisant :
– Soit il les exécutes avec le minimum de zèle Et IL RESTE UN FLIC ACQUIS A NOTRE CAUSE.
– Soit il refuse d’exécuter les ordres ET IL EST VIRE ET REMPLACE PAR UN FLIC DU REGIME !
Comprenez donc que ce que vous découvrez aujourd’hui, d’autres l’ont vécu avant vous.
Pourquoi ne pas profiter de leur expérience ?
En Algérie, lors des combats de l’OAS auxquels j’ai participé, police, gendarmerie, armée, étaient majoritairement de notre côté…
Réaction de ces sympathisants ? Refus d’exécuter certains ordres !
Réaction du pouvoir ? Ils ont tous été mutés loin du théâtre des opérations !
Seuls ceux qui ont dissimulé leurs sympathies ont pu continuer à nous rendre service.
Et quels services : Faux papiers… interrogatoires bâclés… Perquisitions… à l’aveugle !
Mais il faut dire que nous n’étions pas assez crétins pour bramer stupidement « mort aux filcs » afin de les pousser dans le camp de nos adversaires…
Oui, certains ont raison de souligner que les cadres des services de police ont leur carrière favorisée par la maçonnerie. J’ai bien connu certains… Parfaitement irrécupérables et que nous avons, à l’époque, exécutés sans pitié.
Mais, parmi les flics, gendarmes et militaires de base la plupart sont profondément patriotes et pencheraient facilement de notre côté… si certains imbéciles ne s’arcboutaient pas pour les en empêcher !
Entièrement d’accord également.
Je rapproche la fronde actuelle de la Police avec celle de l’Église de France lors du
Mouvement de l’École libre de 1984 qui touchait ses revenus financiers alors que pour les lois infanticides la réaction fût minime.
Les flics sont des porcs, partout.
Leur argument de merde « on ne fait qu’obéir » ne fait qu’aggraver leur cas.
Sans eux, cette société multiraciale se serait déjà effondrée depuis longtemps. Tous les clowns qui scandant « solidarité avec les FDO » font partie du problème, pas de la solution.
Lorsque la conscience d’un militaire ou d’un policier entre en conflit avec son devoir de discipline, il n’y a que deux solutions possible s: le refus d’obéir ou la démission. Ce qui manque cruellement, ce sont les moyens de protéger juridiquement et matériellement ceux qui auront ce courage : c’est notre liberté et peut-être nos vies qui sont en jeu si l’on en juge par le délabrement moral et la dangerosité croissante de nos « élites ».
Cher ou (chère) Jouille…
« OBEIR OU DEMISSION »… dites-vous…
Pourquoi cette attitude sans nuance ?
Pourquoi cette attitude de boy-scout ?
Pourquoi lisser à nos adversaires le monopole de la duplicité ?
POURQUOI LES POLICIERS QUI NOUS SONT FAVORABLES NE FERAIENT-ILS PAS PREUVE D’INTELLIGENCE ?
Chaque flic sympathisant qui démissionnerait, suivant ainsi vos conseils, prendrait le risque de laisser la place à un adversaire acharné dont la répression serait plus brutale… et efficace !
– Interrogé, naguère, à l’Ecole de Police d’Hussen-Dey (Algérie), par des policiers sympathisants, j’ai été libéré le lendemain et NOS ARMES NOUS ONT ETE RENDUES…
– Mais à nouveau interrogé quelques semaines plus tard, par des Gardes Mobiles, qui avaient remplacés ces policiers, à la Caserne des Tagarins, (toujours en Algérie), j’ai terminé trois jours et trois nuits d’interrogatoires ininterrompus dans le coma, malgré des piqures pour soutenir le coeur et pousser plus loin les questions. J’en porte encore les marques, soixante ans plus tard !
Et j’ai eu plus de chance qu’un de mes camarades, mort pendant ces interrogatoires.
Alors OUI ! Il existe une différence de traitement, selon que l’on est confronté à des policiers sympathisants ou à d’autres, fanatisés contre nous.
MAIS A CONDITION QUE LES PREMIERS NE LAISSENT PAS LA PLACE AUX SECONDS !
Pour une fois Gérald il fait une analyse pertinente. Certains policiers de base, visiblement, ils n’ont pas tout compris. Si c’est un FDS qui est en face de vous, vous pouvez y aller franco. Par contre, si c’est un issu, je vous conseille plutôt une certaine retenue, sinon, gare aux embêtements. Capito ?
MOMO…
En fait, toute la question peut se résumer à ça : S’IMPOSER OU ABANDONNER LA PLACE ?
Que ce soit dans la police ou dans l’armée, on entend les mêmes jérémiades : Les « ISSUS » de l’immigration deviennent trop nombreux… alors je renonce ! »
Alors que la seule réaction réaliste et courageuse devrait être : « Ils investissent nos forces de répression ? Alors engageons-nous en masse et occupons la place ! »
Et c’est la seule option possible : LA OU IL Y A DES ARMES, ELLES DOIVENT ËTRE DANS NOS MAINS ET NON DANS CELLES DE NOS ENNEMIS !
Plutôt que de d’insulter stupidement les flics, INVESTISSONS MASSIVEMENT LA POLICE !
C’est ce qu’a réussi la gauche extrême au Portugal, lors de la révolution dite « des oeillets » : profitant d’une nouveau règlement permettant d’engager des réservistes, ils ont investi l’armée et s’en sont servis pour renverser le pouvoir !
MERCI et BRAVO à notre ami Jonathan Sturel pour cette mise au point aussi claire que perspicace !
Pour rester poli, je ne dirai rien moi-même de ces flics – qu’ils soient policiers, gendarmes, CRS ou tout ce qu’on voudra – qui sont désormais le meilleur et plus sûr allié de ce régime qui conduit la France à sa disparition, et qui ne méritent que notre plus profond et plus définitif mépris.
Si ça se trouve, le policier qui a tiré sur Nahel était un lecteur de JN?
Dans ce cas, c’est JN qui serait responsable des émeutes!
Cher Monsieur Le Perlier, tout ce que vous dites serait vrai si ce n’était pas invalidé par les deux faits suivants :
– des flics acquis à notre cause au sein de la police et de la gendarmerie, il n’y en a plus ou alors il faut chercher longtemps pour en trouver un. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin.
Les quelques-uns qu’il y a peut-être encore, noyés dans la masse, doivent se contenter de raser les murs et ne sont plus en position de pouvoir exprimer leur sympathie ou apporter un éventuel soutien, aussi minime soit-il, au militant nationaliste qui viendrait de se faire « appréhender » par ses collègues.
– et quel jeune nationaliste rêve d’intégrer la police ou la gendarmerie dans le but d’y propager ou d’y maintenir nos idées ?
Je me rappelle vous l’avoir déjà dit : ne nous trompons pas d’époque. Nous ne sommes plus dans les années cinquante ou soixante. Sans guerre étrangère, sans guerre civile intérieure, sans coups de fusil, la situation aujourd’hui de la France est bien plus grave qu’elle ne l’était quand il se trouvait encore, dans le début des années 60, des Français pour la défendre.
Les premiers ont laissé toute la place aux seconds et rien n’indique qu’ils puissent la retrouver un jour.