Le député Baichère fait partie des 385 députés qui n’étaient pas présents lors du vote de la prorogation de l’état d’urgence par l’Assemblée nationale.
De deux choses l’une, ou bien la situation sanitaire est très grave et il faut alors montrer un soutien massif et sans failles au gouvernement, ou bien l’état d’urgence est abusif, et alors les députés se doivent de s’opposer, voire de censurer, un gouvernement qui menace de rompre l’équilibre des pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire : la nouvelle répartition en période d’état d’urgence devenant : exécutif, exécutif, exécutif (soit Macron, Castex, Véran)
Les députés devraient d’autant plus commencer à s’inquiéter que cet état d’urgence devient assez routinier sur le sol de la métropole. Au début de la cinquième République, l’état d’urgence avait été décrété à trois reprises en Algérie, puis, en 1995, en Nouvelle-Calédonie, mais pour la première fois en 2005, il a été décrété en métropole lors des émeutes, puis, à nouveau en 2015 au moment de Charlie, et enfin encore aujourd’hui : les états d’urgence deviennent de plus en plus rapprochés et contraignants, la République qui a commencé dans l’urgence, menace d’y finir.
Mais peut-être que ce député estime que sa maigre indemnité parlementaire de base, 5 623,23 € à laquelle viennent s’ajouter l’indemnité de résidence de 167,70 € et l’indemnité de fonction de 1 447 € ne suffisent pas pour être présent lors des votes importants : il faudrait sans doute y ajouter des jetons de présence.
Originaire de Limoux, une ville infestée de communistes et de francs-maçons violemment anticléricaux, Monsieur Baichère ne connaît évidemment pas ses électeurs versaillais et ne mesure pas leur attachement à la messe, cette messe que l’état d’urgence vient de classer dans les activités non essentielles, donc interdite.
Gageons aussi que les Versaillais ne connaissaient pas ce quidam, ne sachant même pas pour qui ils avaient voté en 2017, ignorant même encore aujourd’hui jusqu’à son nom et son existence. Espérons qu’ils sauront s’en souvenir en 2022.
Qu’ils sachent, ces électeurs, ses électeurs, que Monsieur Baichère ne répond pas aux mails qu’on lui adresse sur le sujet, d’ailleurs, il se croit tranquille, pour lui écrire, il faut passer par un formulaire, donc aucune trace dans la boîte mail de l’expéditeur qui ne peut donc pas prouver qu’il a écrit.
Si ce député souhaite répondre, qu’il s’adresse à JN qui répond toujours présent.
Pour 154, contre 38 et 385 députés absents.
Didier Bachère: « Pour une reconnaissance faciale éthique »
https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/10/24/pour-une-reconnaissance-faciale-ethique_6016693_3232.html
… Pour ceux qui avaient un doute sur le quidam.
J’estime que la présence de ces gens-là devrait être obligatoire. Il est invraisemblable de ne voir qu’une vingtaine de députés lors de débats dits importants. D’ailleurs, si le système démocratique était sérieux il exigerait que ces gens-là, valeureux représentants du peuple, soient présents ou qu’ils démissionnent , car en fait, leur attitude est indigne des électeurs qui leur ont fait confiance , et en démocratie c’est le peuple qui est important, les électeurs donc ….
Ou bien ai-je mal compris ???