C’est la question posée à quatre reprises par la CNIL au gouvernement. Je vais vous faire gagner du temps, ces preuves n’existent pas.
Des preuves sont demandées. Dans un avis rendu ce mardi 30 septembre, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) réitère sa demande au gouvernement de fournir des preuves de l’efficacité du pass sanitaire. Il s’agit de son quatrième avis depuis septembre 2020, année où elle demandait déjà aux autorités de lui fournir des garanties […]
Ce quatrième avis, selon BFMTV, est consacré aux dispositifs mis en place pour lutter contre la pandémie de Covid-19. C’est au terme de 42 opérations de contrôle ainsi que de 18 mois d’épidémie que la Cnil pointe du doigt un manque de preuves.
Le pass sanitaire, un passeport vaccinal déguisé
Le gouvernement estime sans doute que les incantations de son ministre de la Santé font office de preuves. Olivier Véran, VRP de Pfizer, a récemment affirmé sur twitter que le pass sanitaire « constitue lui aussi une arme efficace contre la propagation du virus ». Si Véran le dit, c’est forcément vrai !
Pas de besoin d’être un grand scientifique pour contredire cette affirmation. Récapitulons. Le vaccin n’empêche ni la transmission du virus ni de contracter le virus, et la vaccination permet la délivrance d’un passeport sanitaire pendant plusieurs mois. Pendant cette période, les citoyens munis de ce sauf-conduit peuvent librement s’entasser dans les bars, boîtes de nuit, concerts et autres festivals. Rien, absolument rien ne garantit donc que les possesseurs de QR Code ne vont pas contaminer leurs homologues lors d’évènements dont l’accès est restreint par le pass.
Ce passeport inefficace a donc en plus un effet contreproductif en donnant l’illusion d’une sécurité factice. Pour masquer l’inanité de cette mesure, le gouvernement a recours à la bonne vieille technique du bouc émissaire. C’est la faute des non vaccinés ! Argument rapidement battu en brèche quant à la suite d’évènements « covidement correct » (nécessitant le pass) des clusters apparaissent. Mince alors ! C’est ce qui est arrivé récemment à des dizaines d’élus après leur participation au Congrès des maires. Pourtant, selon le maire de Marcolès, le « pass sanitaire était contrôlé de manière rigoureuse à l’entrée du salon et du congrès ».
La seule utilité de ce pass faussement sanitaire, c’est d’être un pass vaccinal déguisé. Par commodité, les gens vont préférer se faire vacciner plutôt que de faire des tests tous les jours.
Du pass vaccinal au pass climatique
Le danger que nous voyions se profiler avec ce passeport vaccinal dématérialisé, que certains qualifient habilement de « passeport intérieur », c’est qu’il est amené à muter pour intégrer d’autres éléments. L’idée d’un passeport climatique fait déjà son chemin dans les hautes instances dirigeantes européennes. Je vois très bien un passeport numérique qui servirait à la fois de pièce d’identité, de carnet de vaccination, et de passeport climatique pour contrôler le saint « bilan carbone » de chaque individu. Le tout associé à des moyens de paiement entièrement dématérialisé, et pourquoi pas à un système de crédit social. Nous serions ainsi à la merci du pouvoir qui pourrait contrôler nos déplacements et nos achats.
Imaginez. Vous souhaitez mettre du carburant dans votre voiture mais, votre moyen de paiement dématérialisé est refusé car vous avez dépassé votre quota carbone. Le rêve …
Oscar Walter
votre voiture obsolète pollue trop – interdit de circulation. voiture bonne à la casse (c’est pas une prédiction ça arrive avec les vignettes critair et les radars urbains à plaques). La pire dystopie. Réveillons-nous! Je ne suis pas un numéro je suis un homme libre : (The Prisoner, 1967)