Malgré l’interdiction d’établir des statistiques selon l’origine ethnique ou religieuse de la victime, le ministre de l’Intérieur, Gérald Moussa Darmanin, fournit des chiffres d’actes caractérisés subjectivement de « racistes », d’« antisémites ».
Depuis le début du conflit israélo-palestinien, le 7 octobre 2023, selon le ministère de l’Intérieur, 1518 actes antisémites ont été recensés en France. Des chiffres qui sont revus à la hausse chaque jour. Cela rappelle curieusement l’instrumentalisation de l’épidémie de Covid-1984, amplifiée statistiquement chaque jour par le gouvernement Macron, dirigé, dans l’opacité, par l’obscur Conseil de défense, ce cabinet noir dont les délibérations étaient soumises au secret défense.
Pour revenir à ce qui s’apparente à une épidémie statistique d’antisémitisme brandie par le pathologique gouvernement Macron infecté par le délétère sionisme, qui fournit habituellement les chiffres des actes qualifiés « d’antisémites » ? En tout cas, sans doute pas la police, étant donné qu’en France elle ne procède à aucun recensement par confession religieuse, ethnique ou raciale. Alors Qui ?
Qui fournit des chiffres ?
Étonnement, ces chiffres ne sont pas principalement fournis par des organismes officiels étatiques, mais pour la plupart par des associations de défense de la communauté juive en France, notamment le CRIF, la LICRA, connues pour leur défense inconditionnelle de l’État israélien et leur propension à s’aligner sur le narratif militariste sioniste, en particulier dans les périodes de conflits armés.
Autrement dit, ces chiffres sont fournis par des instances qui ont partie liée avec le sionisme et l’État d’Israël. Comment accorder foi à des chiffres qui, outre d’être établis possiblement en infraction avec la loi Informatiques et libertés, sont fournis par des organisations liées au sionisme agissant ?
Il est de la plus haute importance de souligner qu’en France, chaque année, on comptabilise officiellement presque 3,8 millions de dépôts de plaintes. Autrement dit, 3,8 millions de personnes se disent victimes chaque année de faits susceptibles d’être délictueux ou criminels. En regard de ces 3,8 millions de faits enregistrés, les actes qualifiés d’antisémites sont proportionnellement insignifiants. En temps ordinaire, ces dernières années on recense en moyenne 400 actes qualifiés d’antisémites par an. Cela représente moins de 0,001%.
Et pourtant, le ministre de l’Intérieur, tout comme la classe politique française, ne manifestent pas la même empathie et solidarité à l’égard de ces presque 4 millions de victimes, qui d’agressions, qui de violences, qui de viols, qui de vols, qui de fraudes, qui de cambriolages, etc.
Tout se passe comme s’ils n’appartenaient pas à la République. On n’entend pas un de nos gouvernants proclamer à leur égard : « toucher à un de ces Français, c’est toucher toute la République »… Même comme à Crépol quand le racisme antiblanc finit en meurtre d’un jeune français par des racailles d’importation directe ou par ascendants interposés…
Qui qualifie les faits ?
Cela étant, tout le monde aura remarqué que le ministre de l’Intérieur Darmanin, tout comme les journalistes stipendiés, emploient le terme « acte » pour décrire les supposés faits « d’antisémitisme ». Mais jamais les termes « crime » ou « délit ». Et pour cause. Pour des raisons de droit, de légalité, que le mandarin Darmanin n’ignore pas, ni les pontifes plumitifs et locutifs des médiats vomitifs.
De manière générale, tout acte enregistré par la police, toute plainte recueillie par un officier de police judiciaire n’acquiert jamais, par la simple déclaration du plaignant, la qualification de crime ou délit et cela vaut aussi pour les crimes ou délits dits racistes ou antisémites. Le seul dépôt de plainte ne peut suffire pour caractériser la réalité d’une infraction et encore moins son caractère raciste ou antisémite. Tant que l’incident n’a pas été jugé par un tribunal, seul apte à qualifier définitivement les faits et à prononcer une culpabilité, il ne peut être formellement catégorisé de crime ou délit raciste.
Autrement dit, les actes brandis par le ministre de l’Intérieur Darmanin et les médiats aux ordres, depuis plusieurs semaines, sont seulement, en droit, des faits présumés qui nécessitent a minima des enquêtes et des jugements pour que leur matérialité soit établie et l’intentionnalité vérifiée. Les chiffres des pouvoirs publics jetés en pâture à une presse concupiscente sont des manipulations pour les besoins de la cause… sioniste.
Par ailleurs, quand bien même certains actes paraissent spontanément avoir une connotation antisémite, il ne faut pas perdre de vue que, a minima avant la vérification par l’enquête, comme l’histoire nous l’a enseigné, ils peuvent avoir été commis par des agents provocateurs aux intentions troubles ou relever d’allégations trompeuses de personnes mythomanes ou quelque peu déséquilibrées. Et l’actualité récente en a justement livré quelques exemples :
- comme l’affaire des étoiles de David bleues taguées dans Paris vient de l’illustrer : c’est une opération commanditée par une personnalité moldave qui a reconnu que les étoiles de David visaient à soutenir les juifs, Israël. Un acte revendiqué comme philosémite, et non antisémite…
- ou comme encore dans le Var, cette femme qui vient de reconnaître avoir inventé son « agression antisémite »…
Au profit de qui on instrumentalise ?
Une chose est certaine, à ce jour, depuis le 9 octobre, cette « flambée d’actes antisémites » mise en exergue par les pouvoirs publics, les médiats, le « show-biz » et autres personnalités publiques larmoyantes, a pour vocation de contrebalancer l’impact émotionnel des actes de guerre contre les civils palestiniens à Gaza et en Cisjordanie, eux totalement réels et authentiques, vérifiables et vérifiés.
Nous en sommes à des milliers de tirs et de bombardements jusque sur les écoles et les hôpitaux : plus de 15 000 morts et 30 000 blessés (à ce jour), et loin de n’être que des combattants et militants du Hamas puisque qu’on compte au moins 6 000 enfants et 4 000 femmes parmi les morts… Sans parler des 1,73 millions de Palestiniens désormais « déplacés » (selon Human Rights Watch-ONU) sur les 2,3 millions d’habitants de Gaza. Plus qu’une flambée, non ?
L’orchestration et l’instrumentalisation d’un « antisémitisme » en France permet de détourner l’attention de la population des actes commis en Palestine occupée par les amis des gouvernants français, d’occulter les actes de nettoyage ethnique de l’État sioniste et dissuader d’avance les manifestations de protestation contre la tentative d’annexion totale de Gaza et de la Cisjordanie.
Merci pour cette excellente analyse.
Il est toujours nécessaire de remettre les pendules à l’heure, avant que ce ne soit, aussi, interdit, car le gouvernement à tendance à faire de l’antisémitisme, un fourre-tout dans lequel il met n’importe quoi, car tout est bon, pour faire du poids.
Vous et moi savons très bien que les mondialistes se fondent sur l’antisémitisme. C’est leur drapeau, capable d’unir tout le monde. Il suffit de jouer le vieux disque de l’antisémitisme et la victoire des mondialistes est assurée. C’est aussi comme ça en Italie. Partout. Il ne faut donc pas se faire d’illusions.
On peut donc faire confiance aux « associations de la pleurniche », comme les baptise l’excellentissime Dieudonné, pour nous concocter toute sorte d’actes antisémites invraisemblables et d’ailleurs, à ce propos, un représentant du culte musulman dont j’ai oublié le nom, s’est permis de demander des détails – quoi de plus naturel! – sur ces actes. Quel n’a pas été le traumatisme sur CNews après la diffusion de son interview!
Vidéo importante à partager de B. 55 possibilité de la voir aussi sur youtube :
https://bertrand55.substack.com/p/modifie-il-ny-a-aucune-concession?r=1jifae&triedRedirect=true
https://www.youtube.com/watch?v=I4p4QqA-aAk