En cette fin d’année 2024, les derniers évènements politiques constituent un terreau fertile aux imageries de révoltes de certains, tout particulièrement la motion de censure qui vient d’être adoptée. Sans nier le caractère inédit de cet événement au XXIe siècle – puisque la dernière motion de censure à avoir été adoptée remonte au siècle dernier et plus exactement à 1962, lorsque Charles De Gaulle était encore aux affaires en tant que président de la République – il est néanmoins important de souligner la capacité du régime à s’accrocher au pouvoir comme un parasite s’accroche à son hôte. Un élément important a cependant été éclipsé suite à l’adoption de cette motion de censure. Plus exactement, c’est une annonce : celle du président de la République Emmanuel Macron de panthéoniser Marc Bloch.
Certains pourraient s’étonner du rapprochement effectué entre ces deux événements, car à première vue il parait difficile de lier les deux. Et pourtant, cette panthéonisation s’inscrit dans un stratagème fréquemment utilisé par la République. C’est l’utilisation de la « mémoire » issue de la victoire des Alliés en 1945, qui ont imposé une histoire officielle pour se glorifier et diffamer les vaincus qu’étaient les pays membres de l’Axe.
Une panthéonisation s’apparente de nos jours à une occasion pour la République de remobiliser l’imaginaire antifasciste, qui est foncièrement hostile non seulement au national-socialisme, mais aussi à toute structure ou doctrine se basant sur le sang, le sol et le ciel. Cela a été expliqué par Maurice Bardèche dans son livre prophétique « Nuremberg ou la terre promise » paru en 1948 et qui avait annoncé le dilemme du Point Godwin.
Pour cette fin d’année, c’est donc Marc Bloch qui est choisi par Emmanuel Macron, comme avant lui il y a eu Simone Veil et son époux, Maurice Genevoix, Joséphine Baker et Missak Manouchian accompagné de son épouse. Hormis l’exception qu’est Maurice Genevoix, les figures admises au Panthéon ont été utilisées pour un agenda politique servant le régime actuel.
Il est d’ailleurs intéressant de constater que la panthéonisation de Maurice Genevoix a fait beaucoup moins de bruits médiatiques, et pour cause, sa panthéonisation ne servant pas aussi directement la République et son antifascisme idéologique.
De plus, il est à savoir que l’histoire personnelle de Marc Bloch est quelque peu mensongère et cela a été soulevé par Vincent Reynouard et Boris Le Lay, qui ont fait également remarquer que si la figure de Marc Bloch est utilisée contre le roman national et les frontières françaises, il y a en revanche un roman national et des frontières d’une certaine entité sioniste qui ne sont guère attaqués.
Cette panthéonisation, loin d’être anecdotique, est un indicateur de la santé du régime, qui ne survit que par la surenchère mémorielle et la répression.
La surenchère mémorielle utilise le principe d’analogie déduction pour réactiver le réflexe antifasciste contre le camp national dans son ensemble. Cela a été expliqué par Vincent Reynouard et c’est pour cela que le combat pour la vérité historique est si important.
La répression – par la persécution judiciaire et la propagande républicaine mensongère – vise à instaurer une terreur au sein du camp national, pour contrer d’avance toute velléité d’action.
A ces maux, nous devons répondre par la défense du nationalisme authentique. Celui qui soutient le révisionnisme, celui qui ne fait pas de concessions à l’ennemi et surtout qui n’a pour seul but que la révolution nationaliste !
Qui Vive ?
France !