Suite à un article de Pascal Hilout sur Riposte laïque le 18 août dernier, qui renvoyait dos à dos islam et judaïsme, Christine Tasin lui répondait le 19 octobre sur Résistance républicaine. Aujourd’hui, Juda le Prince (un pseudonyme) lui répond. Nous publions cette réplique moins par appétit pour la polémique et la prise à partie des personnes (nos lecteurs ont pu remarquer que ce style n’encombre pas nos colonnes), mais pour les remarques et réflexions fondamentales que Juda le Prince, connaisseur du Talmud, livre sur « islamisme, judaïsme, christianisme ».
Votre article dans Résistance républicaine « Désolée, Pascal, on ne peut pas renvoyer dos à dos islam et judaïsme » m’a interpellé. Je suis en désaccord sur de nombreux points que je vais vous exposer. Je précise en préambule deux choses. Je suis agnostique, donc ni juif, ni chrétien, ni musulman. Par ailleurs, je ne suis pas républicain.
En revanche, j’ai passé 10 ans de ma vie à lire les textes sacrés. Je pense être un des rares français à avoir lu l’intégralité des deux Testaments, du Talmud (63 volumes), du Coran (et sa principale exégèse faite au 14éme par Ibn Kathir, la plus lue dans le monde) et des 4 principaux recueils de hadiths. J’ai publié il y a 5 ans « Talmud, voyage au bout de la nuit » (Editions Saint Agobard). Je ne me suis pas contenté d’y décortiquer le Talmud, j’ai aussi démontré les liens de cousinage qu’il y a entre l’islam et le judaïsme, le principal étant le tribalisme, à l’inverse de l’universalisme chrétien.
Je ne prendrai évidemment pas la défense de l’Islam étant donné ce que j’ai lu. Je veux simplement rectifier des affirmations positives que vous portez sur le judaïsme, affirmations erronées qui s’expliquent non seulement par votre admiration sans faille de l’Etat d’Israël, mais aussi et surtout, par votre méconnaissance des textes.
Premier point : à propos du voile et de l’infériorité de la femme
Cette constatation pourrait nous entraîner très loin, alors je vais essayer d’être court. Je rappelle au passage que Saint Paul lui-même dans sa première Epitre aux Corinthiens XI 3-13 explique pourquoi la femme doit être voilée. Les passages sur l’infériorité de la femme y sont gratinés, mais on les a oubliés. De même que ceux de Saint Thomas d’Aquin dans la Somme Théologique à propos de la femme. La majorité des femmes juives ne se voilent pas certes. Est-ce à dire que dans le judaïsme, la femme est l’égale de l’homme ? Ce n’est pas parce que la judéité se transmet par la femme que la femme juive a les droits de l’homme juif. Sur ce point je ne peux que vous renvoyer aux textes qui font autorité dans la communauté : le Talmud que les rabbins connaissent par cœur et le Mishne Torah de Moïse Maïmonide qui est la Bible des juifs hassidiques. A ce propos, je dois souligner que ces derniers, que l’on prend en France pour des marginaux, ont la réalité du pouvoir, pas seulement spirituel mais politique, ainsi qu’on le voit en Israël avec les « petits partis » sans lesquels Netanyahou ne pourrait pas gouverner, ou aux USA où les Loubavitch sont régulièrement reçus dans le Bureau Ovale. Si vous avez envie de vous indigner et pourquoi pas de vomir à propos de la place de la femme dans cette religion je vous renvoie au Sefer Nashim du Mishne Torah de Maïmonide et au traité Nidda du Talmud. Et demandez donc à vos amies israéliennes si dans un pays (état juif, tel qu’il se nomme lui-même) où l’état civil des personnes est toujours tenu par les rabbins, il est facile pour une femme de simplement divorcer.
Second point : le judaïsme serait une pratique privée, avec des rites venus de la nuit des temps, qui ne sont jamais imposés à autrui
Exact. En Islam, pour les koufars, c’est la conversion ou la mort. Pour un juif, la pratique du judaïsme ne concerne évidemment que les juifs puisque c’est le peuple élu. Il n’est pas question de convertir qui que ce soit, bien évidemment. Mais vous ignorez tout de l’eschatologie judaïque, ou du moins vous n’en parlez pas. Alors je vous renvoie aux traités Sanhédrin et Makot du Talmud et à l’ensemble de l’œuvre de Maïmonide : quand le Messie sera revenu, tous les goyim (c’est-à-dire les non-juifs) seront soumis à Israël. En attendant, il convient de tromper le goy et sur ce point je vous renvoie aux traités Baba Metsia et Baba Kama du Talmud et au livre des 613 commandements (Sefer Hahinoukh) du rabbin Aaron Halevi de Barcelone (1235-1292) en vente libre dans toutes les bonnes librairies malgré un racisme débordant.
Troisième point qui m’a choqué le plus : les juifs font la guerre en état de légitime défense et n’ont jamais agressé les autres à la différence de l’Islam
Je renverse Clausewitz : la politique est la continuation de la guerre par d’autres moyens. Je ne donne que deux exemples. Le bolchevisme issu du marxisme est une idéologie juive, certes athée, mais juive. Je vous renvoie à Soljenitsyne et « Deux siècles ensemble ». La création de la FED en 1913 qui consiste à donner le privilège de l’émission de la monnaie à des banques judéo-protestantes (Rockefeller-Rothschild) n’est pas autre chose qu’une guerre contre l’Etat goy qui devrait être souverain.
Dernier point, votre post-scriptum, le marronnier du judéo-christianisme
Cette notion est un oxymore. Pour les chrétiens, les juifs ont tué le Christ. Pour les juifs le Christ est un usurpateur. Le judéo-christianisme ne peut donc se concevoir ainsi que l’a très bien écrit Claude Timmerman.
Pour conclure, je vous rappelle une phrase du Rav Touitou : « L’Islam est le balai d’Israël ». Vous avez, je crois, de quoi méditer. Ainsi que sur la Fatiha et la Birkhat Ha Minim. La Fatiha est la première Sourate du Coran, de quelques lignes, et est récitée à chaque prière. On y maudit les juifs et les chrétiens. La Birkhat Ha Minim est la dix-neuvième bénédiction lors des offices à la synagogue. On y maudit les hérétiques, c’est-à-dire les non juifs. Je rajoute les trois points communs de l’Islam et du Judaïsme : la circoncision, la pédophilie (voir le traité talmudique Kiddouchin, un régal) et l’abattage rituel.
Alors pour ma part, je dis « Viva Isabela ». Isabelle la catholique voulait (et elle a en partie réussi) mettre hors d’Espagne tous les juifs et les musulmans. Son procès en canonisation était en bonne voie en 2023. Mais il a encore été reporté sous la pression de devinez qui ? Je vous laisse le chercher.
Bien à vous.
Juda le Prince
La réplique de Juda le Prince a été publiée sur Riposte laïque hier.
































Jeune Nation TV













« Nous publions cette réplique moins par appétit pour la polémique et la prise à partie des personnes »
–> Mais en plus, l’article est d’un ton très respectueux, nullement insultant, mais c’est pire, il est tellement écrasant que ça nanifie les autres protagonistes de l’échange.
Une observation pour ne pas simplement resté bouche bée devant cet article:
Ce n’est pas la Torah ou le Coran qui ont fait les Juifs et les Arabes respectivement,
c’est tout le contraire, les Juifs et les Arabes qui ont fait la Torah et le Coran, toujours respectivement.
Autrement dit, pour être tout à fait clair, ce n’est pas après les livres qu’il faut vitupérer, mais … après leurs auteurs.
Oui bon vous ressassez bcp de choses que nous sommes déjà censés savoir ou que grand nombre de gens connaisse déjà. Ceci dit, je ne suis pas trop d’accord concernant votre analyse au sujet de la Fed. Disons que c’est un peu plus compliqué que ça.
Judas est l’apôtre qui a trahi Jésus. Lui donner le titre de Prince pour construire un pseudo, est une provocation qui incite à la plus grande méfiance envers l’auteur, de la part de ceux qui croient que Jésus est bel et bien le Verbe de Dieu.
L’analyse développée par l’auteur semble relever d’une certaine érudition et d’une démonstration rigoureuse. Concernant le judaïsme, elle ne s’applique cependant qu’au judaïsme des élites juives contemporaines, essentiellement venues de l’Est de l’Europe, qui se sont alliées aux protestants américains et exercent une influence immense sur le monde. Religieusement, ces Juifs ne représentent pas le judaïsme, fondé à l’origine sur la descendance de Jacob-Israël, et sur la reconnaissance de la Torah, révélée à Moïse, comme seule source religieuse normative.
La relation au Talmud est précisément ce qui différencie le plus, sur le plan religieux, les Juifs entre eux. Si le judaïsme moderne et prétendument orthodoxe le reconnait comme une révélation divine orale, transmise à Moïse par Dieu sur le mont Sinaï en parallèle de la Torah écrite, d’autres courants du judaïsme le considèrent comme une œuvre humaine, et certains le rejettent totalement. En tant que non-Juif, je pense que le Talmud est un livre de combat, forgé par des Juifs avides de pouvoir, dans le but de dominer les non-Juifs, et dont il n’y a donc pas lieu de s’étonner qu’il ait fini par octroyer à ses tenants une position de pouvoir prééminente dans le monde d’aujourd’hui.
Concernant l’islam, je relève, dans le seul argument tangible donné par l’auteur, un procédé trompeur qui est largement utilisé sur Riposte Laïque, et qui est ensuite transmis sur d’autres forums. Ce procédé consiste à tordre le texte pour le faire coller avec les besoins d’une démonstration. Je cite l’auteur :
« La Fatiha est la première Sourate du Coran, de quelques lignes, et est récitée à chaque prière. On y maudit les juifs et les chrétiens. »
Le passage correspondant de la Fatiha dit, en traduction littérale, dans un passage où les croyants s’adressent à Dieu :
« Guide-nous dans le chemin droit, le chemin de ceux que tu as comblés de bienfaits, pas celui de ceux qui ont encouru Ta colère ou qui s’égarent ».
Il est exact que l’interprétation dominante chez les Musulmans est que ce sont les Juifs qui ont encouru la colère de Dieu, et les Chrétiens qui s’égarent, mais le texte ne dit objectivement pas cela. Par ailleurs la prétendue malédiction que renfermerait ce passage à l’égard des Juifs et des Chrétiens est une pure invention.
Je mets en garde mes amis nationalistes contre toute analyse partiale des religions autres que la religion catholique. Même pour ceux qui considèrent leurs tenants comme des ennemis irréductibles, il convient de se rappeler les maximes de Sun Tzu :
« Si tu connais l’ennemi et que tu te connais toi-même,
tu n’as pas à craindre le résultat de cent batailles.
Si tu te connais toi-même sans connaître l’ennemi,
pour chaque victoire remportée tu subiras aussi une défaite.
Si tu ne connais ni l’un ni l’autre, tu succomberas à chaque combat. »
De plus la connaissance fine de ceux qui semblent a priori ennemis, peut faire apparaître des intérêts communs objectifs avec certains, et un antagonisme irréductible envers d’autres. Je conclurai en rappelant que Judas ne saurait être un bon conseiller, même affublé du titre pompeux de Prince.
Christine, la mal prénommée, Tasin et Riposte Laïque sont des ennemis de la France et de l’Occident.
Que ce site soit qualifié » d’extrême-droite » par des membres de leur tribu est une arnaque supplémentaire.
Précisons que le « combat » mené par la Tasin et son concubin le Cassen n’a jamais été mené que contre l’islam, mais jamais contre l’immigration, encore moins pour la France, et que ces deux individus de gauche n’agissent depuis le début qu’en service commandé, pilotés par la communauté des juifs de France. Au début, ça ne se voyait pas trop, aujourd’hui ça se voit comme le nez au milieu du visage, et d’ailleurs tous ceux qui tiennent et animent Riposte Laîque : à distance le grand chef Guy Sébag, à l’intérieur les modérateurs, l’éditorialiste, les rédacteurs d’articles, et aussi les commentateurs les plus assidus, sont tous des juifs.
Pendant longtemps, la « Communauté » a soutenu l’immigration, par principe et d’où qu’elle venait. Maintenant que quelques-uns d’entre eux se sont fait larder par des musulmans et qu’ils doivent faire attention en sortant dans la rue, ils se rendent compte de leur erreur et ont peur que les choses leur échappent… alors le truc consiste à venir tirer les patriotes français par la manche… La ficelle est un peu grosse – bien dans la manière de ces gens-là, toujours faux et hypocrites – et il ne faut surtout pas mordre à l’hameçon !
Je regrette que cette très intéressante mise au point de Judas Le Prince soit accueillie avec quelques réserves par Glen et Ultrak. Ne nous attachons pas – comme si souvent – à des détails, ne nous éloignons pas du sujet en nous perdant dans des arguties.
Ce qui ressortait de cet article, c’est la nocivité commune de ces textes laissés par les juifs (talmud) et par les musulmans (coran, hadiths), et par voie de conséquence la conclusion qu’il importe d’en déduire de leurs auteurs.
Comme l’a bien dit Monsieur X : « Ce n’est pas après les livres qu’il faut vitupérer, mais … après leurs auteurs ».
Le rav (rabin) Touitou est le frère de Joêl Touitou, dit Laloux, l’ancien directeur du Bataclan qui a vendu son affaire le 11 septembre 2015, soit deux mois avant l’attentât, pour aller s’installer en Israël.
Intéressant la chamaillerie de certains pour ces religions du même dieu pratiquées par tous ces enfants d’Abraham, dieu qui a parlé à tous ses enfants mais qui selon, n’a pas tenu le même discours ???!!!… Étrange divinité que nous avons là… (voir Gripari et « L’Histoire du méchant dieu »).
Sans le Judaïsme, y aurait-il eu l’Islam ?
Sans le Christianisme, le Judaïsme serait-il devenu religion aux objectifs mondialistes, internationalistes, universalistes ? Avec de telles conceptions « politiques » (= organisation de la Cité, donc du monde terrestre, le céleste étant le pouvoir du seul dieu… voir Saint Augustin), ce peuple peut-il rester toujours élu sans soumettre à ses volontés les autres communautés ?
D’ailleurs, peut-on concevoir la religion hors du politique ? L’Histoire nous apporte les réponses et que ce soit le Judaïsme, le Christianisme, l’Islam, toutes trois veulent prendre le pouvoir terrestre quelque soit le moyen.
Une question : qu’est-ce un Juif ?
Il doit y avoir obligatoirement une particularité qui distingue le Juif du non Juif… Sinon comment savoir qu’un tel est Juif et tel autre ne l’est pas.
La religion n’est pas suffisante pour la distinction : exemple Trotski… les bolchéviques, le Bund (Union générale des travailleurs juifs), Marx…
Une ethnie ? Séfarades et Ashkénazes… Khazars…
Juif ou Hébreux selon le sacrifice au Temple (Jérusalem pour les uns, les plus hauts sommets pour les autres…).
Et ce Christianisme, sans la Paganisme Européen, aurait-il eu l’âme du Sacré, du faste, de la beauté ? Aurait-il pu exprimé sa croyance et sa foi dans l’architecture, la peinture, la sculpture, sans l’esprit européen, elle qui aujourd’hui se soumet aux diktats hébraïques ? Son dieu, le Christ, a été condamné à mort par les Juifs… et ces chrétiens ont condamné au bucher Jeanne d’Arc…
À coup sûr, Ponce Pilate se relaverait les mains dans ces histoires de massacres aveugles entre les uns et les autres et en quoi Europa, fille de Zeus, n’est absolument pas concernée.
Nous autres Européens, nous sommes enfants de Athènes, de Sparte, d’Homère, du Paganisme du Nord, de notre Sud, de notre Est, mais certainement pas des enfants du désert qui ne sont ni nous ni nôtres.
RAPPEL / Vous devriez relire cet article déjà ancien de « Profession Gendarme » au lieu de laisser vos commentateurs se perdent parfois dans des arguties stupides ! Donc il est nécessaire de relire cet article ci-dessous de P. G. :
https://www.profession-gendarme.com/148308-2