Martin Hirsch l’actuel patron de l’APHP, a récemment fait des vagues en déclarant:
«s’être interrogé sur le maintien de la gratuité des soins pour les non-vaccinés»
Donc une petite précision onomastique n’est peut-être pas superflue.
Hirsch en allemand veut dire Cerf et c’est la traduction de l’hébreu Nephtali, autrement dit, il s’agit d’un nom ashkénaze. On remarque d’ailleurs que c’est aussi le prénom de l’actuel Premier ministre d’Israël Naftali Bennet : sachant que le dédoublement consonantique «f» en «ph» n’a pas d’importance et que les voyelles sont relativement libres, on parle d’indifférence vocalique, ce sont les consonnes qui comptent vraiment, Nephtali ou Naftali, c’est la même chose, et ça veut donc dire Cerf, un animal important chez les Hébreux, tout comme le loup et, a fortiori, le lion.
Voici ce qu’en disait Armand Bernardini dans un travail que nous avons déjà publié :
«Ce sont bien à ces vaticinations que des grands patriarches qu’il faut assigner la fréquence des noms de Hirsch, Wolff, Lœwen et dérivés dans l’onomastique des ashkénazim, et de Lion et Léon, Lopes et Cerf dans celle des sépharadim. Les tables généalogiques publiées par le Jewish Encyclopedia permettent de constater l’extrême fréquence aux XVIe et XVIIe siècles des doublets (c’est-à-dire l’usage d’un double nom par un même individu) tout à fait probants à cet égard. Citons notamment ceux de Juda-Lœw, de Nephtali-Hirsch, de Benjamin-Wolff, de Jousue-Falk et de Isacchar-Beer.»
Tant que nous sommes sur Naftali Bennett, profitons-en pour dire que Bennett est la forme translative (c’est-à-dire traduite) de Béni qui en hébreu se dit Baruch comme dans Bernard Baruch, le proche conseiller de Franklin Delano Roosevelt
Si le lecteur commence à éprouver un certain engourdissement devant l’ampleur de certaines connexions dans l’espace Occidental du XXe siècle, il est sur la bonne voie.
Il n’y a pas qu’un âne qui s’appelle Martin,
cela vaut aussi pour le cerf …