« Je suis atterré et en colère, réagit ce vendredi matin le maire (DVD), Lorrain Merckaert. La plupart des casseurs étaient des mineurs. Que faisaient ces mineurs dehors entre minuit et 3 heures du matin ? »
Il était environ 3 heures du matin quand plusieurs dizaines de jeunes portant des capuches et aux visages dissimulés ont fait céder la vitre de la porte d’entrée du hard discount, un magasin de la chaîne Action, situé boulevard Vauban.
D’où la réaction du maire, mais cette réaction stéréotypée – tous les édiles et responsables politiques semblent s’être passé le mot – appelle plusieurs remarques.
1 – Que faisaient, la police municipale dans la même tranche horaire ? Pourtant, des appels téléphoniques de la part des habitants, il y en a eu. Pourtant, des caméras de surveillance, il y en a partout. Petit problème, depuis novembre, la municipalité a eu l’idée de couper l’éclairage public de 1h30 à 4h30 du matin, c’est seulement à partir de la deuxième nuit d’émeute qu’on a pensé à rallumer les lampadaires.
2 – Et que faisait la police nationale, dont l’antenne dans laquelle a été interrogé en juillet dernier un nationaliste, est distante de seulement 500 m ? Où était la blonde tatouée qui a tenu la grappe pendant une heure à l’auteur d’un article paru quelques mois plus tôt ? Est-ce à la suite de cet article qu’il y a des émeutes ?
3 – Et l’immigration en France ? C’est pas plutôt ça la vraie raison d’être atterré et en colère ? L’immigration, c’est bien, sauf entre minuit et trois heures du matin, c’est ça qu’il faut comprendre ?
4 – Est-ce que dans le prochain numéro de l’Ignymontain, le journal municipal, on peut s’attendre à voir traiter ces événements, où est-ce qu’on va encore avoir droit à des pleines pages de vivre ensemble et d’inclusivité avec force exemple de personnes issues de l’immigration qui ont réussi dans le sport, l’informatique, le commerce etc. et qui bien sûr sont les premières victimes de ces émeutes que l’extrême droite tente d’instrumentaliser? Parions pour la seconde branche de l’alternative.
5 – Les réactions très modérées des forces de l’ordre – mais de quel ordre à propos? – peuvent s’expliquer par des consignes politiques, c’est certain, mais aussi par la composition ethnique du recrutement.
6 – Aux USA, il est paru un article au titre qui doit nous interpeller : I’m Glad There Is a Race War in France (Even If Whites Aren’t Fighting). Soit : Je suis bien content qu’il y ait une guerre raciale en France (même si les blancs ne se battent pas) – on pourrait aussi dire : même si les blancs n’y participent pas.
On est loin de la problématique des mineurs à capuche, mais nos élus ainsi que nos Élus ont le sommeil inclusif à défaut d’avoir le réveil diversitaire.
Personne n’est dupe pourtant, entre les blousons noirs des années soixante et les capuches d’aujourd’hui, il n’y a pas que la mode vestimentaire qui a changé.
Je crois qu’on va bien dormir ce soir, pas de feu d’artifice sans doute.
le 14 juillet, la république et la France, c’est fini, que les successeurs se débrouillent entre eux comme ils peuvent.
Guerre en Ukraine : Montigny-le-Bretonneux officialise son jumelage solidaire avec Dolyna
https://mesinfos.fr/ile-de-france/guerre-en-ukraine-montigny-le-bretonneux-officialise-son-jumelage-solidaire-avec-dolyna-106844.html
J’ai hâte que les Russes arrivent à Dolyna!
D’une manière générale, la salle du conseil de Montigny le Bretonneux est une annexe de l’OTAN, on y trouve le drapeau Anglais, Allemand, Roumain, Irlandais, et maintenant, Ukrainien.
Le 19 juillet, un Ignymontain (habitant de Montigny le Bretonneux, et Montigny, ça veut dire Mont Incendié (le igny est le même que dans ignifuge)) a reçu ce courrier, un chef d’œuvre de langue de bois.
Monsieur,
Votre courrier relatif aux nuisances que vous avez subi dans la nuit du 29 juin a retenu toute mon attention.
Comme vous avez pu le constater, les nuits suivantes, l’ensemble du territoire national a été victime d’émeutes et de pillages.
Vous comprendrez que dans ce contexte où les Commissariats de Police ont été attaqués et parfois détruits, votre appel n’a pu aboutir.
L’ensemble des agents de la ville se sont mobilisés de jour et de nuit pour effacer les stigmates et permettre aux administrés de circuler.
Restant à votre disposition … » fin du courrier signé du responsable délégué à la citoyenneté et à la sécurité, rien que le titre de ce monsieur donne une idée de « la fermeté » de la réaction de la Police Municipale.
Ce que le courrier ne dit même pas, c’est que la PM est fermée la nuit, il y a quelqu’un de permanence, mais aucune voiture disponible pour intervention, en l’occurrence, je pense qu’elle n’est même pas intervenue au cours de ces nuits de violence, elle est sagement restée en observation derrière ses écrans de surveillance (lesquels ne pouvaient rien voir la première nuit puisque l’éclairage public était coupé).
Ce qui est terrifiant dans ce courrier, c’est que l’accent est mis sur « un appel qui n’a pas pu aboutir » et non sur ce que la PM a fait ou n’a pas fait: on ne sait même pas si un appel a pu aboutir ou non, en réalité, les fameux citoyens sont restés livrés à eux-mêmes – ou plus exactement, livrés à ces autres citoyens tout aussi citoyens qu’eux si ce n’est plus.
On ne sait pas quel est l’intérêt d’un courrier aussi creux: s’excuser, rassurer, ou bien faire comprendre à l’auteur de l’appel qu’il est maintenant dûment repéré et fiché.