15 janvier 2021 : 118e jour de prison pour notre ami Hervé Ryssen. Nous poursuivons notre combat pour faire connaître et dénoncer le sort inique qui lui est fait : la prison pour ses travaux et opinions. Après la lettre ouverte à Fabrice Luchini et celle au grand rabbin de France, on lira ci-dessous la lettre d’un de nos lecteurs à Jacques Julliard (historien, professeur, éditorialiste). Ils ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas.
Liberté pour Hervé Ryssen !
Le 6 janvier 2021
Cher Monsieur Julliard,
Récemment je suis tombé sur cet article du Monde concernant l’existence des chambres à gaz homicides daté du 21 février 1979 signé par nombre d’historiens dont vous-même et qui affirme : « il ne faut pas se demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible. Il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu […] il n’y a pas, il ne peut y avoir de débat sur l’existence des chambres à gaz. »
Quarante ans après nous savons que cela n’est pas « un détail de l’histoire », il est bien au cœur de notre système de valeurs et j’irai même jusqu’à affirmer que cette « shoah » s’est substituée à notre religion catholique. Le blasphème est autorisé pour les religions sauf pour cette nouvelle religion à tel point qu’il est interdit d’en douter de près comme de loin sous peine de prison ou de mort sociale (cf. É. Chouard).
Je me demande comment vous avez pu signer un tel texte qui interdit toute recherche critique et contradictoire ?
Aujourd’hui, la censure a envahi tous les domaines, les historiens n’ont même plus accès aux archives militaires de Vincennes concernant la Seconde Guerre mondiale !
Protester comme vous l’avez fait dans l’Obs en décembre 2005 avec dix-neuf autres historiens c’est très bien mais ne pensez-vous pas qu’il était déjà trop tard ? Qu’il fallait dénoncer en 1979 le sophisme de Pierre Nora (« il ne faut pas se demander… ») quitte à défendre le professeur Faurisson et la liberté de recherche ?
Si je vous écris, comme je l’ai fait à Fabrice Luchini et au grand rabbin de France, c’est pour vous parler d’un écrivain Hervé Ryssen qui se trouve en prison depuis cent onze jours à Fleury. Son crime est d’avoir écrit onze livres critiques sur le judaïsme, il n’est même pas négationniste, ce n’est pas son propos. Il analyse le judaïsme et cela ne plait pas à la Licra et à d’autres organisations juives dont le fonds de commerce se bâti sur un prétendu « antisémitisme » qui ne veut rien dire. C’est un historien comme vous, ses livres sont ceux d’un chercheur, il n’y a rien d’injurieux, tout est sourcé. Dans ses vidéos il défend Éric Zemmour, ce qui est mal vu au sein de la dissidence, ce dernier n’a jamais fait la moindre allusion à son emprisonnement ! Les trois journaux qui en parlent le diffament et l’accusent faussement.
C’est de cela que je tenais à vous entretenir en tant que disciple du Christ et donc de la vérité.
Bien à vous avec mon meilleur souvenir.
Jean-Luc R.
Moi j’ai surtout peur pour la sécurité physique d’Hervé Ryssen au premier degré car la prison en France, aujourd’hui est la fosse aux serpents pour un Blanc.
Amandinelonchamp, si cela peut vous rassurer il est à l’isolement, c’est-à-dire qu’il est seul dans sa cellule et je ne sais même pas s’il est en contact avec les autres prisonniers pendant la promenade quotidienne qui doit durer vingt minute. C’est surtout le bruit, les cris et cet isolement qui le font souffrir.