À l’occasion du 78e anniversaire de « la libération » de Bormes-les-Mimosas, dans le Var, le 19 août, Emmanuel Macron a appelé les Français à « regarder en face le temps qui vient ».
Il faisait ainsi référence, de façon hypocrite et faussement naïve, à de prétendues conséquences pour la France et les Français du conflit russo-ukrainien, notamment sur le volet énergétique et – qui sait ? – à un éventuel engagement plus profond de notre pays dans le conflit :
« Je pense à notre peuple auquel il faudra de la force d’âme pour […] accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs ».
Macron : les mensonges !
Macron a ainsi fielleusement attribué les temps difficiles qui viennent pour les Français à l’opération militaire russe. Mais il n’y a rien de plus faux !
L’inflation que l’on connait a débuté bien avant le conflit : elle est en réalité principalement le fruit de la désorganisation des réseaux de transport de marchandises et des problèmes de redémarrage des usines de production, causés par les confinements et mises à l’arrêt totales ou partielles des appareils de production des pays ayant sombré dans l’hystérie covidiste, comme en France !
« La pandémie a eu un effet important car elle a perturbé le marché de l’offre et de la demande pour les biens et les services. On assiste depuis plusieurs mois à une réouverture de la demande et de la mobilité après une période où la consommation et la mobilité étaient contraintes. Il y a un excès de la demande par rapport à l’offre, donc les prix augmentent » (Paola Monperrus-Veroni, économiste, manager de la zone euro au Crédit Agricole, L’article à lire pour comprendre pourquoi l’inflation décolle avec la reprise de l’activité économique post-crise du Covid-19, francetvinfo.fr, 04/10/2021)
La fin – temporaire ? – de ces restrictions a provoqué la reprise de la consommation et les carnets de commande se remplissent à nouveau. Mais dans le même temps, production et transports ne peuvent suivre le niveau de la demande. C’est le mécanisme de l’inflation.
Quant aux pénuries annoncées d’électricité, en France, elles sont le fruit de l’imprévision et de la folie écologiste (« transition écologique » et « énergies alternatives ») ayant conduit à tarir les investissements dans nos centrales nucléaires dont un grand nombre rencontre aujourd’hui, en conséquence, des problèmes de maintenance entraînant la mise à l’arrêt de leurs réacteurs. La France, jusqu’ici exportatrice d’électricité auprès de ses voisins, se voit contrainte de rallumer des centrales au charbon et d’acheter de l’électricité à l’étranger…
« La France est passée d’exportateur net, plus tôt dans l’année, à un importateur net, qui résulte d’une chute dramatique de sa position nette globale. Elle explique ce virage à 180° par des problèmes structurels avec son parc nucléaire » (La France perd sa place de premier exportateur net d’électricité en Europe, lefigaro.fr, 11/08/2022)
Enfin, concernant les risques de pénuries de chauffage et de gaz, elles ne sont que la directe conséquence des mesures occidentales antirusses auxquelles la France s’est jointe ces derniers mois. La Russie ne refuse à personne de livrer son gaz, son pétrole, son charbon, son bois… À condition de le payer.
« Toutes les modalités sont actuellement en cours d’élaboration entre les différents départements, en concertation avec Gazprom. Mais il va sans dire que nous ne fournirons pas de gaz gratuitement. On peut le dire avec une certitude absolue. Dans notre situation, il n’est guère possible et peu judicieux de s’engager dans une quelconque charité vis-à-vis de l’Union européenne » Dmitri Peskov (Anadolu, aa.com.tr, 28/03/2022)
La Russie en réclame seulement que ce paiement ne passe pas par des banques occidentales trop promptes à bloquer et/ou confisquer ses avoirs sur le seul bon vouloir idéologique des autorités partisanes de Bruxelles ou de Washington. Ce qui reviendrait pour les entreprises russes à fournir leurs clients sans contrepartie…
On le voit, on le comprend, « les gouvernements occidentaux manœuvrent cyniquement contre les intérêts élémentaires de leurs peuples ! » (Les Nationalistes)
Macron : la fuite en avant belliciste et russophobe !
Les tristes prophéties d’Emmanuel Macron, mensongères et belliqueuses, ne sont qu’un pitoyable enfumage pour justifier sa fuite en avant dans le soutien à la tragique marionnette belliciste Zelensky et à la campagne de russophobie des oligarchies atlantistes et anglo-saxonnes.
Car qui met réellement en danger « notre liberté et nos valeurs » (et il y aurait beaucoup à dire sur ces « valeurs » mais c’est un autre sujet) ?
La Fédération de Russie n’a commis aucun acte agressif envers notre pays. Ses forces armées ne sont pas aux portes de la France. Elle ne nous menace pas en rappelant sa doctrine stratégique en cas d’agression sur son territoire, et à tout le moins pas plus que les 30 pays membres de l’Otan qui, eux, brandissent « l’article 5 » de la Charte concernant un pays qui n’en est pas membre !
L’État russe ne bloque pas les comptes bancaires des Français vivants sur son territoire. La Russie n’empêche pas les sportifs français de concourir dans les compétitions sur son sol ! La Russie n’annule pas les prestations culturelles francophones et ne licencie pas les artistes français. La Russie n’expurge pas les bibliothèques et les écoles des grands auteurs littéraires français ! La Russie ne nationalise pas et n’exproprie pas les entreprises françaises opérant en Russie ! Et elle ne contraint pas ses entreprises opérant en France à s’en retirer ! Et nous pourrions longuement continuer cette liste…
En revanche, s’il a été gravement attenté aux libertés des Français depuis trois ans, ce n’est pas par Vladimir Poutine, mais bel et bien par Emmanuel Macron et sa clique covido-mondialiste avec ses tyranniques décisions : répressions sanglantes de manifestants énucléés ou amputés, confinements-assignations à domicile, scélérats passes sanitaires et vaccinaux, fermetures autoritaires de commerces et de rayonnages, masques-muselières en tous lieux, amendes et suspensions sans salaire de soignants et de pompiers refusant la piquouse (toujours pas réintégrés)…
Et le tout pour une maladie dont le taux de létalité est vraiment faible et ne représente un véritable danger que pour des personnes déjà très âgées et/ou très fragiles (1) :
« Bien que peu d’informations scientifiques fiables soient actuellement disponibles, le taux de létalité du virus est évalué à entre 0,2 % et 3 %. Par ailleurs, il est rapporté par les professionnels sanitaires que la majorité des victimes du coronavirus (COVID-19) étaient âgées (les personnes de plus de 80 ans sont les plus à risque) ou atteintes de pathologies antérieures. La COVID-19 ne cause donc pas systématiquement la mort des personnes contaminées : en effet, la majorité d’entre elles sont guéries ». (Nombre de personnes décédées à cause du coronavirus (COVID-19) dans le monde au 4 août 2022, par pays, Statista)
D’ailleurs, les propos d’Emmanuel macron, petit télégraphiste des oligarchies atlantistes et anglo-saxonnes, ont été largement ridiculisés par avance, la veille le 18 août, par le langage de vérité d’un Viktor Orban qui a donné une entrevue à un médiat allemand Tichys Einblick.
Le boomerang des sanctions et les profiteurs US
Selon le chef du gouvernement hongrois, les peuples européens pâtissent clairement de la politique hostile de l’Union européenne à l’égard de Moscou. Viktor Orban estime en plus que les sanctions occidentales censées déstabiliser la Fédération de Russie n’atteignent pas leur objectif.
Orban a pointé les répercussions négatives du conflit militaire en Ukraine sur l’influence occidentale à travers le monde, et plus particulièrement celle des pays membres de l’Union européenne. Les sanctions antirusses mises en place par l’Occident depuis le début du conflit n’ont « en rien déstabilisé la Russie » alors qu’elles sont au contraire, à l’origine de « dégâts immenses pour l’Europe ».
Il a attiré l’attention sur le fait que de nombreux pays, et non des moindres, représentant plus de la moitié de l’humanité, ont choisi, contrairement aux gouvernements des pays de l’UE, de « ne pas se ranger derrière les Etats-Unis et l’Ukraine », citant les exemples de la Chine, de l’Inde, du Brésil, de l’Afrique du sud, et, globalement, du monde arabe et de l’Afrique.
Une situation qui profite à certains, pointe Orban. Le chef du gouvernement hongrois a ainsi observé que, de façon générale, les récents développements de la situation s’avèrent profitables d’un côté pour la Russie, et de l’autre pour une partie de l’industrie pétrolière US, des multinationales US (les entreprises européennes étant priées d’abandonner purement, simplement et suicidairement leurs marchés en Russie) et du complexe militaro-industriel américain.
Evoquant la forte augmentation des bénéfices de groupes pétroliers américains tels qu’Exxon, Chevron ou encore ConocoPhillips, Viktor Orban a déclaré :
« Ceux qui ont leurs propres sources d’énergie en bénéficient. Les Russes en profitent. Les importations de l’Union européenne en provenance de Russie ont diminué d’un quart mais les revenus de Gazprom ont doublé. […] Et bien sûr les grandes entreprises américaines en profitent »
Il a noté encore que :
« Les Chinois, qui étaient à la merci des Arabes, en ont profité »
Il y a des responsables et des coupables !
En réalité, la classe politique française, et de même dans la plupart des pays européens, est sponsorisée par l’oligarchie qui a mis en place les marchés financiers internationaux. Ils sont même spécialement formés par des « think tank » des réseaux sorossiens ou « fondations » téléguidées depuis des pays étrangers quand elles ne sont pas des émanations de leurs services secrets (cf. entres autres les États-Unis avec les Young Leaders de la « French-American Foundation »).
On comprend finalement que tout le monde profite de la situation, sauf les peuples de l’Union européenne (vassale de Washington), que leurs gouvernements préparent maintenant à accepter les conséquences délétères de leur propre fanatisme à jouer la béquille géopolitique, économique et militaire de la puissance Yankee déclinante et dont l’hégémonie est menacée.
Merci pour cet excellent article, un de plus plaçant » l’église au milieu du village. »
Tout est dit et bien dit. Excellente analyse !