L’ancien président français Nicolas Sárközy a été libéré de prison après presque 3 semaines d’un « dur calvaire », à l’écouter. Calvaire que deux policiers se sont également infligés, car il fallait veiller sur cet homme nécessitant de particulières attentions par rapport aux autres justiciables. Calvaire aussi pour l’administration pénitentiaire, qui a du réservé 3 cellules : une pour cet important monsieur, une pour les policiers et une pour lui permettre de ne pas avoir de voisin bruyant (ça l’aurait pourtant reposé des mélopées de son « barde » Bruni) …
Le régime particulier ne s’est pas arrêté là, mais passons sur son libre accès à un téléphone portable aux numéros limités, qu’aucun autre détenu n’a légalement le droit de posséder. Ce prisonnier a reçu la visite du ministre de la justice, par ailleurs un ami, pendant son court séjour. D’autres prisonniers peuvent-ils eux aussi obtenir une telle entrevue ?
Ce détenu particulier a tenu à rendre hommage au personnel pénitentiaire en soulignant « leur humanité exceptionnelle ayant permis de rendre ce cauchemar supportable ». Evidemment, on imagine facilement que le personnel a été trié sur le volet et qu’aucun employé n’oserait ne serait-ce que manquer d’égards à un tel invité d’honneur.
Il a aussi déclaré « ne pas avoir imaginé attendre 70 ans pour connaître la prison ». Imaginait-il la connaître avant cet âge, rattrapé par quelques autres casseroles ?
Cette pièce de théâtre va poursuivre son petit bonhomme de chemin. Ces messieurs des hautes classes ont fabriqué – à tous le moins mis en scène – un séjour d’une vingtaine de jours en détention pour l’un des leurs, avec tous les garde-fous possibles pour ne pas trop éreinter le malheureux. Dernière blague en date : pourtant libre, il ne pourra plus rencontrer Gérald Darmanin, alors qu’il le recevait en prison !
Certes, ce traitement « extrême » pour une telle personnalité est incontestablement dû, entre autre, à l’animosité politique de magistrats heureux d’avoir obtenu une telle victoire, aussi insignifiante soit-elle, vis-à-vis d’une personne qui représentait autrefois l’autorité. Dans le même temps, ce traitement extrêmement précautionneux pour un citoyen, pourtant égal aux autres (?), modère significativement le sérieux de cette « animosité » qui le vise.
On va quand même pas pleurer.
Tout dans cette affaire Sarkozy est grotesque :
Son incarcération, des policiers dans la cellule d’à côté chargés de sa sécurité, la visite du ministre de la justice en prison, sa libération 3 semaines après et enfin un contrôle judiciaire qui lui interdit de rencontrer ce même…— YVAN BENEDETTI (@Yvan_Benedetti) November 10, 2025

































Jeune Nation TV











