En 2017, l’association anticorruption Anticor avait saisi la HATVP (« Haute Autorité pour la transparence de la vie publique ») sur le manque de cohérence entre les revenus d’Emmanuel Macron et son patrimoine alors que ce dernier avait travaillé au sein de la banque d’affaires Rothschild entre septembre 2008 et mai 2012. Classé sans suite faute de preuves… Mais rappelons que le système est bien ficelé puisque cette Haute autorité n’a pas de pouvoir d’enquête…
Le 10 décembre 2021 dernier, la même HATVP a publié la déclaration de situation patrimoniale du chef de l’Etat, révélant que le président de la République ne possède ni bien immobilier, ni véhicule, ni œuvre d’art mais qu’il dispose d’une épargne abondante. Un patrimoine toujours étonnamment « maigre », dont les actifs s’élèvent à 674 949,9 €, les dettes à 126 853,68 € soit un solde de 548 096,22 €…
Le 1er avril dernier, un documentaire-enquête publié sur le site d’Off Investigation avait émis l’hypothèse que le président de la République, pas encore réélu, détiendrait de l’argent caché, soupçonnant qu’une part de la rémunération versée en 2012 par la banque Rothschild l’ait été dans un trust à l’étranger, un paradis fiscal…
Aujourd’hui, un document récemment publié par des médiats proche-orientaux, rapporte que Mohammed ben Zayed Al Nahyane, prince héritier et ministre de la Défense d’Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis), aurait octroyé une aide au financement de la camagne présidentielle d’Emmanuel Macron sous couvert d’une fondation caritative.
Selon ce document, il aurait ordonné au directeur de la Fondation Khalifa bin Ziyad Al Nahyan (Khalifa bin Ziyad Al Nahyan Foundation) de fournir une importante somme d’argent au directeur de la campagne électorale de Macron, M. Grégoire Potton.
Selon Nicole Elgrissi, ce ne serait pas la première fois que MBZ prête main forte à Macron. Elle rappelle sa position lors de la republication des caricatures du prophète Mohammad en France qui avait soulevé une vague de colère anti-française chez des musulmans.
Le ministre des Affaires étrangères des Émirats Arabes Unis, M. Anwar Gargash, avait alors déclaré dans une interview au célèbre journal allemand Die Welt que :
« le président turc Recep Tayyip Erdoğan est à l’origine du conflit, et non pas le président Macron ; les musulmans doivent s’adapter de plus en plus aux fondements laïcs de la société occidentale et respecter les droits de l’homme, et le gouvernement français a le droit de soutenir la liberté d’expression et de lutter contre l’extrémisme ».
Elle constate aussi que la France reste passive face aux frappes aériennes des Émirats Arabes Unis sur Sanaa, ce qui n’est pas sans rapport avec la vente de 80 Rafale aux EAU, le plus gros contrat de son histoire…
À suivre !