Selon LeFigaro.fr : « les dirigeants des trois énergéticiens français TotalEnergies, EDF et Engie appellent ensemble les Français à réduire « immédiatement » leur consommation de carburant, pétrole, électricité et gaz face au risque de pénurie et de flambée des prix qui menacent « la cohésion sociale » l’hiver prochain. »
« L’effort doit être immédiat, collectif et massif. Chaque geste compte », indiquent dans une rare tribune commune publiée par le Journal du Dimanche, Patrick Pouyanné (TotalEnergies), Jean-Bernard Levy (EDF) et Catherine MacGregor (Engie) :
« La flambée des prix de l’énergie qui découle de ces difficultés menace notre cohésion sociale et politique et impacte trop lourdement le pouvoir d’achat des familles… La meilleure énergie reste celle que nous ne consommons pas »… Et les 3 dirigeants appellent à « une prise de conscience et à une action collective et individuelle pour que chacun d’entre nous – chaque consommateur, chaque entreprise – change ses comportements et limite immédiatement ses consommations énergétiques, électriques, gazières et de produits pétroliers ».
Refus du bien commun et des intérêts nationaux
Selon LeFigaro.fr et les 3 dirigeants : « Aux difficultés d’approvisionnement en gaz lié aux conséquences de la guerre en Ukraine, s’ajoutent des « tensions » sur les capacités de production électrique pilotable en Europe, et une production hydraulique « amputée » en raison de la sécheresse ».
Bel exercice d’enfumage ! En effet, pourquoi la France et l’Europe connaîtraient-elles des « difficultés d’approvisionnement » en raison de « la guerre en Ukraine » ?
Notre pétrole, notre gaz et notre électricité ne sont pas produit là-bas, pourtant ? Notre consommation d’électricité est d’origine française, et notre pétrole est importé principalement par voie maritime. Seule, tout au plus une fraction de notre gaz traversent-ils le territoire ukrainien, où, selon les informations accessibles aujourd’hui, l’Ukraine elle-même continue d’en recevoir ! Rappelons que les livraisons de gaz russe à l’Ukraine n’ont jamais cessé, permettant d’alimenter 12 millions de foyers ukrainiens. En outre, l’Ukraine malgré l’état de guerre touche des royalties versées par les Russes pour le transit du gaz à travers l’Ukraine. Et l’escroc Zélensky ose nous culpabiliser d’acheter du gaz russe, sous les vivas de l’Assemblée nationale, ramassis de crétins et de laquais !
Concernant le gaz, ce sont évidemment les absurdes et suicidaires sanctions internationales et le jusqu’au-boutisme anti-russe des pays occidentaux, concernant un conflit auquel nous ne sommes officiellement pas partie, qui risque de provoquer en retour la cessation des approvisionnements venant de Russie ! En refusant de payer le gaz aux Russes dans les devises prévues dans les contrats, mais dans une banque russe dont les avoirs ne peuvent être volés par les Occidentaux, les Russes refusent bien évidemment de livrer leur gaz « gratuitement »…
Concernant l’électricité, le problème est évidemment l’imposture écologiste de la transition énergétique, engageant la France dans un plan de réduction du nucléaire et de développement, a contrario, des pseudo sources d’énergie verte alternative. Ces décisions irresponsable, alliée à « l’usine à gaz » du marché européen de l’électricité, produisent un résultat accablant : des prix qui explosent, des coupures préventives annoncées, des pénuries qui se profilent.
Quant au pétrole, c’est le redémarrage de l’activité avec le retour d’une forte demande après les « lock down » et autres étouffements autoritaires des marchés à raison de l’artificielle pandémie de COVID-1984, qui entrainent les hausses de prix de matières premières et des transports !
Les tendances inflationnistes et les risques de pénuries ont bien peu à voir avec le conflit russo-ukrainien. Ils sont les conséquences des décisions des oligarchies mondialistes, des gouvernements des pays occidentaux, qui s’apparentent à une guerre contre leurs propres peuples par haine idéologique d’assurer le bien commun et de défendre les intérêts nationaux.
D’autant que, à part enrichir les entreprises (notamment petrolières et gazières) des oligarques américains qui remplaceront les fournisseurs russes, les sanctions occidentales, qui ne datent pas du conflit russo-ukrainien, ne produisent pas les effets escomptés. Les revenus russes du pétrole et du gaz s’envolent. Les Russes approvisionnent d’autres clients (comme l’Inde) qui revendent aux Occidentaux une part du gaz ou du pétrole russes à des prix plus élevés en tant qu’intermédiaires ! Ubu roi !
Assurer les rémunérations des actionnaires
Quant aux conséquences et solutions, les 3 dirigeants assènent que :
« la flambée des prix de l’énergie qui découle de ces difficultés menace notre cohésion sociale et politique et impacte trop lourdement le pouvoir d’achat des familles ».
Se drapant dans un prétendu souci de notre cohésion sociale et politique, ils proposent un « grand programme d’efficacité énergétique » et une « chasse au gaspillage nationale » impliquant :
« une prise de conscience et une action collective et individuelle pour que chacun d’entre nous – chaque consommateur, chaque entreprise – change ses comportements et limite immédiatement ses consommations énergétiques, électriques, gazières et de produits pétroliers ».
Là, l’hypocrisie est totale ! Parce qu’évidemment, faisant semblant d’accepter d’avance une baisse de leurs revenus consécutive aux « serrages de ceinture » que les Français devraient accepter, ils oublient de dire que leur perte de chiffres d’affaires serait largement compensée par la hausse des prix des énergies qu’ils vendent. Leur permettant ainsi de continuer à ponctionner le portefeuille des Français tout en poursuivant le versement des dividendes à leurs actionnaires !
Une autre politique est possible
Ailleurs, y compris en Europe, tournant le dos au moins partiellement aux mantras mondialistes, d’autres sont capables de gouverner avec une autre boussole que de satisfaire les intérêts de la finance apatride et les antivaleurs européistes.
Ainsi, en Hongrie, Viktor Orban récemment réélu, et auquel les Hongrois ont redonné une forte majorité parlementaire, prend des mesures fortes pour atténuer la hausse des prix dans le pays (+10,7% en mai). Dans le but d’endiguer l’inflation, le gouvernement hongrois a imposé des plafonds sur les prix de divers produits alimentaires (farine, sucre…) et sur le carburant. Avec un peu plus d’1,20 euro le litre, le carburant hongrois est devenu l’un des moins chers d’Europe !
De même le gouvernement hongrois a également annoncé taxer exceptionnellement des entreprises ayant réalisé des bénéfices supplémentaires, pour répondre au déficit budgétaire du pays.
Alors même que la Hongrie est privée de fonds européens pour cause de prétendus atteintes répétées à « l’Etat de droit » (en réalité le refus de passer sous les fourches caudines de la Commission européenne qui tente d’imposer le projet mondialiste), selon LesEchos.fr : « le Premier ministre hongrois Viktor Orban a annoncé mercredi la mise en place d’une taxe sur les profits des multinationales ».
« Ce nouvel impôt, instauré pour 2022 et 2023, touchera les banques, les assurances, la grande distribution, les entreprises commerciales et du secteur de l’énergie, celles des télécoms et les compagnies aériennes en taxant « les bénéfices extraordinaires de ces entreprises, qui profitent d’une situation de guerre »
Selon Viktor Orban :
« Le monde est au bord d’une crise économique. La Hongrie doit rester en dehors de cette guerre [en Ukraine] et protéger la sécurité financière de ses familles, ce qui nécessite une marge de manœuvre et une action immédiate. Nous attendons de ceux qui ont réalisé des bénéfices supplémentaires […] qu’ils aident le peuple… » en alimentant « un fonds de protection de la baisse des charges domestiques… ».
On le voit, Viktor Orban défend la morale naturelle et affirme les droits de la nation hongroise contre le diktat des sicaires de l’Union Européenne, cheval de Troie du mondialisme en Europe.
Le nationalisme est la seule solution
Pour ce qui nous concerne, la France, elle, n’a plus ni monnaie nationale, ni frontières, ni banque centrale indépendante, ni armée indépendante parce qu’elle est actuellement sous commandement intégré de l’OTAN et nos soldats sont transformés en mercenaires au service du nouvel ordre mondial. Nous avons perdu notre souveraineté dans tous les domaines. Il n’est que notre dette qui reste souveraine !
En tant que nationalistes, nous dénonçons la politique de fuite en avant des tenants du mondialisme qui tentent de sauver leurs fortunes frauduleusement accumulées par la spoliation des revenus du travail et leur entreprise d’hégémonie planétaire en n’hésitant pas à multiplier les bruits de bottes dans le monde et à appauvrir sans vergogne les peuples du monde blanc, dépossédés de leurs industries.
Et nous adhérons aux principes permanents et intangibles d’une politique nationaliste que nous proposons à nos compatriotes. La France doit urgemment recouvrer sa souveraineté sur tous les plans : économique, politique, monétaire, militaire, rétablir le franc notre compagnon de route de 642 ans depuis Jean II Le Bon en 1360, et en finir avec cette monnaie d’occupation qu’est l’euro.
Ni libérale, ni dirigiste, l’économie doit être orientée au service de la nation en rendant à l’Etat la maîtrise de la création monétaire et de l’approvisionnement de l’activité économique. La finance doit être soumise à l’intérêt suprême de la nation. Ce qui est matériellement réalisable pour le bien commun du peuple doit l’être financièrement.
Les solutions nationalistes reposent sur la primauté du politique sur l’économique, du spirituel sur le matériel, du national sur l’étranger, du qualitatif sur le quantitatif, de la sélection sur l’élection, du talent sur l’argent, de la beauté sur l’utilité qui permettent d’échapper à cette spirale aliénante et destructrice.
La Révolution Nationale vite !
Ce qui me sidère est qu’il y a des points en commun avec L.F.I.!
Si Mélenchon dit qu’il pleut, quand il pleut, on ne va pas essayer de passer pour des idiots en tentant de faire croire qu’il fait grand soleil.
Néanmoins, on doute qu’il adhère à ça :
« Les solutions nationalistes reposent sur la primauté du politique sur l’économique, du spirituel sur le matériel, du national sur l’étranger, du qualitatif sur le quantitatif, de la sélection sur l’élection, du talent sur l’argent, de la beauté sur l’utilité qui permettent d’échapper à cette spirale aliénante et destructrice. La Révolution Nationale vite ! »