La médiocrité est le terreau de la médiocrité, tout comme le mensonge est la plus fertile matrice à mensonges. La médiocrité et le mensonge sont malheureusement les deux tares chroniques qui gangrènent d’une manière morbide ce que l’on appelle (improprement) la fachosphère ou la réacosphère. Il est normal que la majorité d’une mouvance, quelle qu’elle soit, soit dépourvue de cette capacité analytique qui la rendrait moins vulnérable aux manipulations internes et externes si elle en jouissait. Mais c’est ainsi : Le peuple n’est pas grand lecteur, mais surtout n’a ni le temps ni l’envie de réfléchir en permanence sur les menées politiques, le sous-jacent des discours intellectuels, la part de propagande présente dans les contenus culturels, les films, les chansons, les romans, les séries, cette propagande qui modèle les JT, qui forment les journaleux et qui détruit, in fine, le peu d’esprit critique qui aurait pu surnager dans l’océan de bêtises et la houle qui composent le cerveau de nos contemporains. Et ce peuple reste attaché, dépendant plus précisément, dépendant et soumis à la télévision, aux messages qui viennent du haut, émis par des gens qui sourient en permanence. Si le message conformiste suinte de la télévision, l’alternatif en est également issu quoi que l’on dise de l’horizontalité d’Internet qui aurait signé la mort de la verticalité télévisuelle. Les grosses figures de proue de ce qui a l’apparence de la dissidence qui se développent parfois sur Internet ont toutes germé initialement dans l’increvable lucarne. Eric Zemmour est, dans le domaine journalistique, dans le domaine du journalisme engagé, l’une de ces créatures dissidentes propulsées par le media unique. Il le fut d’ailleurs, propulsé (on le plaça sans qu’on ne sache vraiment pourquoi dans l’émission du gauchiste européiste inverti, bobo, antifasciste Laurent Ruquier) au moment même où tous les media faisaient la promotion de Marine Le Pen, cette garante du renouveau national sans antisémitisme, sans sexisme, sans racisme bien compris, sans catholicisme, sans anti-abortisme, sans anti-maçonnerie. Nous allons être très clair. Si la dissidence, qu’elle soit littéraire, politique, économique, intellectuelle, scientifique, religieuse, est cooptée par la télévision qui l’expose, la nourrit encore et encore, c’est qu’elle n’en est pas une. Pouvons-nous croire une seule seconde que le media de Big Brother ferait et la claque et la publicité à des hommes qui seraient susceptibles de mettre en péril (économiquement, politiquement etc.) ceux qui le contrôlent à tous les étages ? Nous demanderons aux naïfs congénitaux de commencer à se poser cette question, et d’y répondre. Cessons un peu d’éluder certaines questions dès qu’elles invalident le paradigme confortable dans lequel nous naviguons au gré des vents médiatiques ! Nous ne sommes ni arabe, ni musulman, nous sommes Français et nationaliste, et nous aimons plus que tout la France qui nous a vu naître et notre famille depuis d’immémorielles générations. Nous sommes nationalistes depuis que nous pensons, depuis que nous savons penser, car nous avons la race et la France historique dans notre chair, et que nous sentons en Français, comme d’autres sentent en Russe ou en Juif.
D’où vient Zemmour ?
Continuons, disons encore que Zemmour n’est pas seulement Juif parce que pratiquant juif mais qu’il est juif parce qu’il pense, qu’il réfléchit, qu’il écrit, qu’il ventile pour sa tribu et pour aucune autre au monde. Eric Zemmour est de nationalité française. Il la doit objectivement, cette nationalité, au fameux décret Crémieux qui naturalisa à la vitesse de la foudre tous les Israélites présents en 1870 en Algérie, et uniquement les Israélites. Eric Zemmour se félicite évidemment de cette francisaouisation. Pieds noirs comme les autres, ses parents ont travaillé dur lorsqu’ils sont arrivés en France pour fuir la guerre. Zemmour était un enfant gentil, sage et consciencieux avec pour preuve le fait qu’il a étudié un peu à Science-Po. Il voulait faire l’ENA ; il avait de bonnes cartes en main pour y parvenir mais il échoua à deux reprises au concours d’entrée. C’est donc à reculons qu’il s’essaie d’abord à la publicité chez ses amis de Publicis de Bleustein-Blanchet (groupe dont les dirigeants se caractérisent tous par une loyauté indéfectible à l’égard d’Israël), puis, au journalisme, apparemment alimentaire. Dans un petit livre sans prétention, A poil Zemmour, Martin Peltier raconte les débuts du petit Eric, alias Zanni, au Quotidien de Paris de Philippe Tesson, l’ultra-sioniste. (Zemmour reste dans l’univers de l’ultra-sionisme mais les façades des deux boutiques ne laissent rien transparaître aux yeux du grand public) Peltier dépeint un Zemmour un brin orgueilleux, laborieux et aux idées politiques un peu floues quoique le séguinisme semblait l’attirer alors plus que le reste. Il se fit rapidement embaucher, et après la disparition du journal de Tesson il n’eut guère de mal à retrouver du travail. D’abord au sein du tout nouveau quotidien à trois francs Info-matin où il fut accueilli par son amie Annette Kahn (fille de Robert Kahn fusillé sur l’ordre de Klaus Barbie), rédactrice en chef de la nouveauté mais surtout écrivain apprécié par Elie Wiesel et Serge Klarsfeld qui préfacèrent ses ouvrages. Il retrouve également Danièle Molho, rédactrice en chef adjointe qui a la particularité, elle, d’avoir vécu en Israël jusqu’à ses 16 ans. Le trio affreux est complété par Marc Jézégabbel. Bien plus tard il atterrit au Figaro, avec une ancienne du Quotidien de Paris Judith Weintraub, une super patriote proche du CRIF et de Marek Halter qui a écrit un bouquin avec Michel Rocard… On n’entend pas beaucoup parler de ce jeune Sépharade jusqu’à son arrivée dans le quotidien qui deviendra rapidement la propriété des Dassault. A partir de ce moment, il commence à être invité un peu partout dans les radios et à la télévision mais il est encore un second rôle de la propagande communautaire. Avant de jouer au patriote français, plus patriote que patriote, avant de revêtir son déguisement et d’étaler tout son art du pilpoul, Eric Zemmour écrit une biographie gentille sur le libéral cosmopolite Edouard Balladur, puis en 1999 un roman pour le plaisir qui narre l’histoire vraie de Ferdinand Lassalle, Juif prussien, théoricien socialiste et cosmopolite (Le Dandy rouge). Bon, on aura compris que le truc de Zemmour, ce n’est ni Jeanne d’Arc ni le Marquis de Morès. On va le dire autrement, son truc, ce n’est pas la France. Mais aujourd’hui, la France l’intéresse-t-il en tant que personne, en tant que Français, en tant que vieux Gaulois ? Que le media aux ordres nous présente Zemmour comme un patriote invétéré, nerveux, amoureux du pays et de sa grandeur, soucieux jusqu’à l’angoisse chronique du sort de la France, nous le voulons bien ; c’est que nous ne pouvons rien y faire. Mais le fait que des nationalistes ou des documentaristes se réclamant ostensiblement de l’antisémitisme véhiculent sans faire l’effort de l’analyser l’image clef en main de Zemmour, celle que le gros media, complice, vend, est une chose insupportable, inacceptable.
Un résistant contre la nouvelle judéophobie
Il y a quelques années, le naïf imaginant que la médiasphère pouvait laisser s’installer un samedi soir sur France 2 un patriote véritablement patriote était excusable. Le petit Zemmour parlait de la France, n’excusait pas les voyous, se moquait du féminisme et de l’homosexualisme. Il n’apprenait cependant rien aux Français ; il racontait simplement ce que les Français voulaient entendre, du moins une partie de ce qu’ils voulaient entendre. Mais plus il parlait, plus on lui déroulait le tapis rouge. En 2009, Eric (« je m’appelle Eric, Justin, Léon. Mais, à la synagogue, je m’appelle Moïse », dit-il) publie Petit frère. Tout le monde en parle mais peu de gens le lisent. La mouvance patriotique pas plus que le reste des Français ou des autres. Mais les téléspectateurs n’ont pas besoin de le lire, pensent-ils, pour en connaître le contenu, les journaleux et autres animateurs en faisant l’exégèse convenue ; et c’est confortable. Problème. Leurs propos et critiques sur le livre ne reflètent pas exactement la prose de Zemmour. Selon le résumé autorisé, Zemmour dénonce ici la violence des jeunes beurs à l’encontre des Blancs d’une manière générale. Une violence engendrée par le laxisme de la culture de mai 68, par la dévirilisation de l’homme blanc et par l’antiracisme qui désarme les uns et qui enrage les autres. Plus précisément Zemmour relate en réalité l’assassinat d’un jeune Juif par un Musulman. Le Juif étant visé parce que Juif, non parce que Blanc mais parce que Juif, mais on ne sait pas vraiment pourquoi. Une histoire de haine. Zemmour s’inspire d’un fait divers sanglant, le meurtre de Sébastien Selem tué par un copain d’enfance musulman en 2003. A l’époque, personne ne parle d’antisémitisme mais Zemmour saisit alors cette affaire contre l’avis de la famille pour en faire un symbole (en 2008). Dans une lettre adressée à Meyer Habib le 22 mai dernier, Emmanuel Macron dit reconnaître le caractère antisémite de ce meurtre. Les choses s’éclaircissent. Interrogé par I24News cette année, le frère de la victime, Stéphane Selem, déclare avoir quitté la France pour Israël, car la « France le dégoûte ». Aujourd’hui, il déclare que la mort de son frère constitue « le premier meurtre antisémite » (sic) puis, en bafouillant, « qu’il avait peur de regretter de ne pas en avoir assez fait pour pouvoir changer ça ». Zemmour aurait-il réparé la bévue de la famille Selem ?
Un Juif de France ou un Juif d’Israël ?
Zemmour est juif et il est normal qu’il s’insurge contre la haine aveugle. Mais progressivement, lentement mais sûrement, comme un beau moteur diesel qui monte en température, Zemmour est passé du patriotisme « bien de chez nous » à la défense complètement incongrue d’Israël grâce à la dénonciation de l’antisémitisme musulman. Nous nous rappelons fort bien d’une réponse faite du tac au tac à un invité sur le plateau de Ruquier il y a 8 ou 10 ans qui avait osé parler d’Israël. Une erreur ! Le moment n’était pas venu, et Zemmour de rétorquer dans sa barbe à l’imprudent : « mais laissez Israël tranquille ». Cette pudeur nous avait marqué. Et elle est aujourd’hui plus éloquente encore, surtout à l’aune de ses derniers écrits. En particulier à la lumière de son dernier livre, pompeusement intitulé Destin Français. Avec ce dernier essai, il est en effet impossible de considérer Eric Zemmour comme un allié objectif, un ami politique ou je ne sais quoi. En 2018, l’homme qui veut revisiter l’histoire de France est vraiment à poil comme le disait gauloisement Martin Peltier il y a quatre ans dans un petit ouvrage éponyme. L’homme qui murmurait à l’oreille des Français ce qu’ils voulaient entendre, sans plus, ce qui est déjà une faute, assène comme un sourd une propagande sioniste qu’aucun journaliste de premier plan n’avait jusqu’à aujourd’hui « envoyé » ! Du lourd ! Il a tout donné Zemmour dans son bouquin, tout, et ça passerait dans la mouvance nationaliste ? Non. Ca ne passe pas. C’est terminé cette comédie avec Zemmour. Et c’est Zemmour qui siffle la fin de partie, celle des ambiguités éludées par les derniers naïfs finalement. Soutenir Zemmour après avoir lu Destin Français, c’est simplement faire preuve de bêtise. Vous ne pouvez plus faire semblant de voir en lui un patriote sincère. Dans le cinquième chapitre de la première partie de son ouvrage, un chapitre intitulé Saint Louis, Le Roi juif (ils souillent tout), Zemmour dit tout sur ce qu’il veut réellement, sur ce que sa patrie de cœur veut vigoureusement. Saint Louis, ce roi jaloux de la juiverie qui aurait été écrasé par les arguments d’un obscur rabbin défendant le Talmud le 27 juin 1240… En lisant Zemmour, que d’aucuns veulent faire passer pour une sorte de nouveau Maurras, nous avons devant les yeux le récit hystérique d’une France imaginée qui ne vit et ne survit qu’à travers la juiverie, elle-même forte de l’esprit du Talmud. En dehors du Talmud, pas de salut ! En expulsant les Juifs du Royaume et en brûlant le Talmud place de Grève, Saint Louis, qui aurait été motivé par le ressentiment, aurait commis une grave faute. Pour Zemmour, « Nous (les Français) voulons être ce que nous admirons, mais nous le détestons d’être ce qu’il est, car nous souhaitons le remplacer ». On ne remplace cependant pas impunément le Peuple élu… Attention, en effet, de ne pas franchir l’étoile jaune ! La France qui marche, la France qui vit, c’est la France qui s’inspire de l’esprit d’Israël en lui vouant une espèce de culte sous-jacent. Mais quand le monarque se prend pour Iznogoud, tout cafouille. Pour autant, la France fut selon Zemmour une synthèse admirable, un Etat-Nation qui inspira en retour les premiers sionistes : « Israël a été pendant des siècles le modèle de la France. La France devient à son tour le modèle d’Israël. Mais leurs temporalités se désaccordent. Israël est aujourd’hui la nation que la France s’interdit d’être. La nation farouche, sûre d’elle-même et dominatrice, pour qui la guerre est la continuation naturelle de la politique, pour qui la gloire des armes est une forme suprême d’art. Tsahal renoue avec l’enthousiasme des soldats de l’an II et l’audace de ses jeunes officiers rappelle celle des généraux des armées du Rhin ou d’Italie. Les deux pays ont connu la logique sans tendresse des Etats-nation condamnés à n’avoir que des alliés et jamais d’amis. » (P.89) Israël poursuit son existence, insiste Zemmour, alors que la France ne serait plus qu’une chose dégoûtante. Pourquoi, alors, Zemmour se croit-il obligé d’écrire cette phrase qui résonne comme le point d’orgue de son discours ? « Les deux nations sont condamnées sous peine de mort à retrouver leur intimité ancestrale. » Comment la France pourrait-elle sauver Israël ? Et surtout comment Israël pourrait-elle sauver la France ? Là c’est magique, et même si, comme une autruche la tête dans le sable on refuse de s’intéresser à Israël, au sionisme, à l’antisionisme et à tous leurs sujets annexes, ne pouvons-nous pas nous demander si les menées sionistes en France, exécutées au nom d’Israël en guerre « et sans tendresse », ne mettent pas en danger de mort notre pays à nous ?
En vérité, Zemmour n’est pas un patriote français, mais un patriote israélien zélé. Il se fiche royalement (c’est le cas de le dire) de la France, de sa sécurité, de son identité, de sa puissance, de son avenir et de sa spiritualité. Zemmour fait partie du même clan que Goldndel et Finkielkraut, de tous ces gens qui soutiennent des opinions uniquement pour les intérêts de la mère Patrie. D’ailleurs, les seuls immigrés que ces gens détestent, ce sont les antisionistes qu’ils tendent de croquer systématiquement en assassins antisémites. Et les braves patriotes goyim, les gogoys, doivent comprendre, doivent se mettre dans le crâne, et ça marche visiblement, que les antisionistes détesteraient en fait la France en détestant Israël. « C’est la France qu’ils vomissent en Israël. La France d’antan et la France éternelle. La France, son Etat-nation, son histoire millénaire et sa terre sacrée. Israël est le miroir d’une France qu’ils haïssent tant qu’ils veulent en effacer jusqu’à son reflet. » Bref, les antisionistes seraient les pires des antifrançais. Zemmour le dit. Est-on obligé de le croire ? Nous avons en tout cas, de plus en plus, la détestable impression que la bêtise et la médiocrité prennent le dessus sur l’analyse, la réflexion et le doute (le doute qui permet d’éviter les erreurs du passé). Zemmour peut ainsi écrire tranquillement Page 565 qu’il ne fallait pas régler la question algérienne dans un sens ou dans un autre (abandon ou guerre pacificatrice) mais « qu’il fallait soutenir une guerre éternelle » ! Une « guerre éternelle » comme celle qui est en cours en Palestine, « sans tendresse ». On peut se moquer imbécilement de l’antisionisme, de la Palestine, on peut dire n’importe quoi, mais dans ce cas, on ne peut être nationaliste. Car les sionistes, comme nous en avions l’intuition avant l’aveu zemmourien, ne veulent surtout pas régler d’une manière ou d’une autre l’immigration en France ; ils veulent le conflit, ils veulent la guerre civile, non la guerre civile temporaire, mais la guerre civile qui se perpétue, comme en Palestine, comme à Gaza (Zemmour ne souhaite pas une guerre civile pour enfin crever l’abcès, pour surmonter le mal, pour finalement sauver la France. Il ne veut pas un épisode de violence qui permettrait, peut-être, de nettoyer la société française, de la laver, ou de la restaurer). Dans cette situation, il est bien clair que non seulement toutes voix antisionistes disparaîtraient irrémédiablement du paysage politique et intellectuel de France, mais aussi et surtout que le projet du très grand Israël n’aura devant lui plus aucune opposition d’ordre moral et humanitaire. Car si la France possède encore une puissance, c’est celle qui découle de ses condamnations morales ; 2003 avec Villepin à l’ONU le prouva encore une fois. Quant à la France, Zemmour et ses copains ultra sionistes, ils s’en fichent éperdûment. Car, enfin, comment la France pourrait-elle être grande et heureuse en faisant vivre le peuple dans toutes les saletés de la guerre civile qui n’en finit plus ?
Champion de la Houtzpa, Zemmour veut nous convaincre que l’ère de la domination sioniste est terminée en illustrant ses propos avec… l’exemple des Rothschild ! Rothschild ne serait plus qu’une légende. Il faut encore croire Zemmour sur parole, et ce n’est pas chose aisée tant le journaliste est menteur. Avec le chapitre sur la famille aux cinq flèches, Zemmour fait fort, très fort. Les Rothschild ? Finalement, ils incarnent toute l’histoire de France nous dit notre bon Zemmour ! Le Moyen-Age même ! Le Moyen-Age et la modernité, le nationalisme et l’individualisme ! Faut le savoir ! Ils sont tout les Rothschild ! Mais attention, tenez-vous bien, les Rothschild sont surtout « liés à l’Etat-nation ». Tellement liés à la nation qu’Edmond de Rothschild déclara en 1979 dans un entretien accordé à la revue Entreprise que « le dernier verrou à faire sauter, c’est la nation ». Plus loin Zemmour nous exhorte de croire que les Rothschild n’ont rien gagné grâce à leur appartenance tribale, et qu’il faut les considérer non comme des juifs mais comme des capitalistes intelligents, travailleurs, organisés… Enfin, Zemmour, tentant de séduire en particulier dans ce livre la cohorte de royalistes post-maurrassiens réunis autour de Marion Maréchal, décrète que l’antisémitisme n’est qu’une passion de républicains et de socialistes qui n’ont vu dans les Juifs que des « survivants du Moyen-Age » et des défenseurs de la monarchie ! Bref, aujourd’hui, si l’on veut être anticonformiste, nationaliste, dissident, il faudrait être (c’est le message subliminal de Zemmour) philosémite et obligatoirement, sous peine de mort, écrit-il, sioniste.
François-Xavier Rochette.
Source : Rivarol n°3354 du 28 novembre 2018
Bel article et belle offensive de Jeune Nation, le seul site capable de mettre l’une au dessus de l’autre, la photo de Goebbels et la photo de la kippa.
Mais comme nous sommes peu nombreux….
Pourvu que de là-haut, il puisse nous aider. C18.