Durant environ six mois, Greta Ramelli et Vanessa Marzullo, deux jeunes italiennes âgées d’une vingtaine d’années, ont été retenues en otage en Syrie. Elles ont été libérées la semaine dernière et ont pu rentrer en Italie lors d’une grande manifestation d’unité nationale comme seule les dictatures “démocratiques” savent en organiser.
Dans un premier temps, c’est le montant incroyable de la rançon versée qui a créé le scandale. Les Italiens auraient été contraints à verser l’équivalent de 10,5 millions d’euros au groupe terroriste islamique qui retenait les deux jeunes filles. Une somme qui permettrait de renforcer fortement l’armement de ces groupes alors même que l’Italie affirme combattre par ailleurs.
Depuis, de nombreuses révélations et accusations ont été portées contre les deux jeunes filles. La quasi-totalité des associations humanitaires ont dénoncé leur amateurisme et l’inutilité de leur voyage en Syrie. Depuis, il a été annoncé que les « humanitaires » étaient en fait fortement engagées dans la lutte contre le gouvernement syrien. Les deux anciennes « otages » ont participé à plusieurs manifestations contre la Syrie avant de rejoindre le pays.
Pire : il a été confirmé que leur voyage, en grande partie improvisé et mal organisé, a été décidé alors qu’elles avaient très peu de contact en Italie et en possédaient de nombreux, virtuels, en Syrie. Parmi ces derniers figuraient plusieurs terroristes islamistes, y compris Yahya Alhomse, le chef du Front al-Nostra à Homs.
En Italie, Vanessa et Greta étaient en relation principalement avec quatre individus : Amil Almreden, un médecin à la retraite, Maher Alhamdoosh, un étudiant en ingénierie et architecture, ainsi qu’un pizzaïolo, Mohammed Yaser Tayeb, et une autre « humanitaire », Elisa Fangareggi, fondatrice de l’association Time4life. Maher Alhamdoosh, revenu de Syrie en 2013 dans des conditions troubles, avait été mis sous surveillance par la police, ce qui a permis à la justice d’avoir des informations sur le voyage des deux jeunes filles. Ces dernières ont rejoint volontairement les rebelles qu’elles pensaient être des « amis » et qui les ont pris en otage. Elles avaient précisé à leurs contacts, comme l’ont révélé les notes des services qui les surveillaient, qu’elles apportaient de l’aide médicale non seulement aux populations civiles, mais encore aux groupes terroristes dont elles reconnaissent elles-mêmes dans des messages, pour le dénoncer, qu’ils sont souvent qualifiés de « terroristes ».
Ces faits, avérés, ont donné naissance à de multiples accusations, parfois relayées au plus haut niveau politique. Le vice-président du Sénat Maurizio Gasparri a ainsi relayé un message affirmant que les deux « otages » avaient eu des relations sexuelles consenties avec les « ravisseurs ».
« Vanessa et Greta relations sexuelles consenties avec les combattants ? Et nous payons ! » [#VanessaeGreta sesso consenziente con i guerriglieri? E noi paghiamo!]
Ce commentaire a provoqué une importante polémique, mais ouvert la brèche : la fable de deux jeunes filles égarées sur une terre en guerre laisse la place à celle de deux jeunes européennes mentalement affaiblie par la propagande du système et manipulée par des soutiens des criminels sur le sol italien.
Si elle a perdu 10,5 millions d’euros, l’Italie a gagné quelques informations dans cette affaire : des réseaux s’agitent sur le sol italien pour fournir une assistance financière, matérielle et humaine aux groupes terroristes sous couvert « d’humanitaire ».
« … elles avaient très peu de contact en Italie et en possédaient de nombreux, virtuels, en Syrie. »
Ou comment le système, qui par sa propagande leur interdit de s’intéresser aux jeunes Italiens de leur âge, romantiques, élevés au catholicisme et rêvant de mariage (Fascisti!), les a jetés dans les bras de fiers et virils mâles islamiques.