L’identité du troisième tueur du Bataclan est désormais connue. Selon les autorités, il s’agit de Foued Mohamed-Aggad. Étranger à papiers français, il était issu du quartier occupé de La Meinau à Strasbourg, l’un des foyers de l’islamisme en France. Avec dix de ses congénères, il était parti en Syrie en décembre 2013. Deux d’entre eux y ont été éliminés. Sept autres sont revenus et ont été provisoirement arrêtés, dont le frère du tueur du Bataclan, Karim Mohamed-Aggad. Ils devraient être rapidement libérés.
Foued Mohamed-Aggad était le seul membre du groupe à être resté en Syrie, dans les rangs de l’État islamique (ÉI, ed-dawla el-Islāmiyya). Il s’y était marié et y a préparé les attentats.
C’est vraisemblablement en profitant du flot de ‘réfugiés’ qui ont pu envahir l’Europe par centaines de milliers depuis l’été grâce à la complicité des gouvernants, notamment français et allemands, que Foued Mohamed-Aggad a pu revenir, n’étant ni identifié, ni repéré, ni suivi, ni arrêté par les services de renseignements d’aucun des pays traversés, des faits qui confirme le caractère criminel de l’invasion, l’incapacité des services républicains et la nuisance de leur l’Union européenne (UE) dans le domaine de la sécurité nationale.
Alors que certains médiats avaient évoqué la présence de Blancs parmi les terroristes du Bataclan, il est donc confirmé que les trois tueurs du 13 novembre 2015 étaient des étrangers inassimilables, Ismail Mostefai et Samy Amimour ayant fait partie de l’équipe avec Foued Mohamed-Aggad. Ce dernier serait le terroriste abattu vers 22 heures par des policiers de la brigade anti-criminalité (BAC). Il avait été tué au rez-de-chaussée de la salle de spectacle alors qu’il menaçait un spectateur avec son fusil d’assaut. Les policiers avaient ensuite rebroussé chemin dans l’attente de l’intervention des forces spéciales deux heures plus tard.