La Cour suprême de la République populaire de Donetsk a rendu récemment deux verdicts dans deux affaires pénales contre deux combattants du bataillon punitif « Azov » intégré à la Garde nationale d’Ukraine, « Rush » et « Smitiya ».
Maxime Kondrachev dit « Rush », originaire de la région de Dniepropetrovsk, est entré dans ce bataillon sous contrat en novembre 2020 et y a servi jusqu’à ce qu’il soit fait prisonnier par l’armée russe à Marioupol le 18 mai dernier. Il était alors commandant de la division des missiles anti-aériens de l’unité N°3057 de l’armée ukrainienne et se trouvait en poste à Marioupol.
Le tribunal a constaté que le 2 mars 2022, vers 22 heures, Kondrashev, ainsi que d’autres militaires, à l’intersection des rues Shevchenko et Grecheskaya dans la ville de Marioupol, sur le territoire adjacent au périmètre d’Azovstal, a ouvert le feu avec son fusil d’assaut AKS-74U sur un bus Mercedes en mouvement avec des civils. Trois hommes et une femme voyageant dans le véhicule sont morts sur le coup des blessures par balle qu’ils ont reçues. Selon la Cour, avec ses compagnons d’armes, ils ont fait feu, en toute connaissance de cause, sur le minibus cherchant à s’enfuir de la zone de combat, rempli de civils désarmés. Ils ont mitraillé le véhicule, qui s’est arrêté quelques mètres plus loin.
« Selon un témoin parmi les collègues de Kondrachev, il a tiré sur la fourgonnette, en partant des fenêtres de la porte du conducteur et en terminant par l’arrière. Après les tirs, la voiture a parcouru une dizaine de mètres et s’est arrêtée au bord de la route. Les corps de trois hommes et d’une femme ont été retrouvés dans le véhicule. Il s’agissait de résidents locaux, qui tentaient d’échapper aux combats. »
Il a été reconnu coupable en vertu du paragraphe « a » partie 2 de l’article 105 du Code pénal de la Fédération de Russie (meurtre de deux personnes ou plus), et de la partie de l’art. 356 du Code pénal de la Fédération de Russie (mauvais traitements de la population civile et utilisation de méthodes interdites dans un conflit armé).
La Cour a accepté la position du procureur – un représentant du bureau du procureur militaire du Groupe uni des troupes et a condamné Kondrashev à la réclusion à perpétuité à purger dans une colonie pénitentiaire à régime spécial.
De même la Cour suprême de la République populaire de Donetsk a condamné un autre combattant du bataillon punitif Azov à 20 ans de prison pour avoir tué une femme à Marioupol le 28 mars dernier.
« La Cour suprême de la RPD a prononcé une condamnation contre un militaire de l’unité militaire 3057 de l’Association Azov de la Garde nationale d’Ukraine Dmitry Smitia. Il a été reconnu coupable de traitement cruel de la population civile et d’utilisation de méthodes interdites dans un conflit armé, ainsi que de meurtre ».
Selon les enquêteurs, au printemps 2022, le condamné, avec d’autres combattants de son unité, occupait un poste situé au 3ème étage d’un immeuble résidentiel le long de la rue Azovstalskaya dans la ville de Marioupol. Ils gardaient et patrouillaient autour de la maison.
« Le 24 mars 2022, un résident local est venu aux positions où se trouvaient Smitiya et d’autres militaires et leur a offert de la nourriture. Il a dit qu’aucune aide n’était nécessaire et a ordonné de partir. Puis il l’a prise par le bras autour du coude, l’a tournée vers la sortie de l’entrée et l’a poussée dans le dos avec la crosse de la mitrailleuse, la poussant vers la sortie de l’entrée. Le 25 mars 2022, la même femme a approché Smitiya et a exprimé son mécontentement face à son traitement brutal. Après cela, Smitiya lui a tiré dans le dos, dont la victime est décédée ».
Le condamné effectuera la peine par le tribunal sous la forme de 20 ans de prison, dans une colonie à régime strict.
Ces condamnations par la Cour suprême de Donetsk relèvent des crimes « ordinaires » chez les membres d’Azov en service dans les territoires de l’Est de l’ancienne République socialiste soviétique d’Ukraine. Azov et autres bataillons punitifs y ont été envoyés par le pouvoir à Kiev, depuis le coup d’État du Maïdan en 2014, pour réprimer les protestations de la population russe qui y vit.
Il se sont mis au service de la terreur contre tous ceux qui dans ces anciens oblasts aujourd’hui rattachés à la Russie ont refusé le rouleau compresseur de « l’ukrainisation » mise en œuvre par Poroshenko puis Zelensky et pour servir la guerre contre la Russie voulue par leurs tuteurs atlantistes.
Pour moi en temps de guerre, il n’y a ni femme, ni enfant, ni civil. Tout est une ennemi potentiel. La notion de crimes de guerre n’a de mon point de vue aucun sens. Est-ce qu’on condamne les artilleurs, les aviateurs, les lanceurs de missiles, qui carbonisent les populations civiles? Est-ce qu’on condame les forces militaires qui se placent au milieu des civils. Il n’y a pas de Nuremberg de Dresde, Hambourg, St Lo, La Havre, Rouen, Hiroshima, Nagasaki, Irak, Abou Graïb, Guantanamo, le camp N°1 au Vietnam*
* »Sur les mille neuf cents prisonniers des camps 2, 4 et 5 qui furent capturés sur la RC 4 entre septembre et octobre 1950, seulement trente-deux survivants regagnèrent le camp N° 1 en août 1952. Le taux de mortalité fut donc de plus de 90%. »
To Brunrouge / Ah bon, c’est nouveau et QUI a ordonné tout ces massacres ? Commençons par le Japon : c’est le Juif US Dwight Eisenhower (de père et mére juifs suédois) qui a planifié le plus grand massacre de tous les temps . C’est pourquoi le mot « QUI » est interdit d’usage par les Juifs car’il désigne vise en fait le Peuple Elu .