La police belge a arrêté, mardi 27 avril 2021, un eurodéputé grec nationaliste à son domicile à Bruxelles. « Je suis en garde à vue en Belgique. Les voleurs, athées et anti-grecs, m’emmènent en prison. Je reste fidèle au Christ et à la Grèce », a écrit Ioannis Lagos sur Twitter après son arrestation, également confirmée par les médias grecs.
Le Parlement européen avait annoncé plus tôt dans la journée de mardi qu’il avait levé l’immunité de Lagos. Les députés européens ont approuvé à une écrasante majorité – 658 voix pour, 25 contre et 10 abstentions – la levée de l’immunité de Lagos, qui est sous le coup d’une condamnation à 13 ans de prison en Grèce. Le vote a eu lieu lundi, mais les résultats n’ont été révélés que le lendemain.
Dès que cette levée d’immunité a été décidée, les autorités grecques ont émis un mandat d’arrêt à son encontre, demandant son extradition pour qu’il purge une peine de prison. Un tribunal grec avait déclaré, en octobre, les dirigeants du parti d’extrême droite Aube dorée coupables d’avoir constitué une organisation criminelle. Le groupe était accusé d’avoir poignardé mortellement le rappeur de gauche Pavlos Fyssas en 2013 et d’avoir attaqué des pêcheurs égyptiens ainsi que des militants affiliés à des groupes de gauche.
Είμαι σε Βελγικό περιπολικό.Οι κλεφτες,άθεοί και ανθέλληνες με πάνε φυλακή.Μένω πιστός για Χριστό και Ελλάδα.Είμαι περήφανος που δεν προσκύνησα ποτέ.ΖΗΤΩ Η ΕΛΛΑΣ ΖΗΤΩ Η ΟΡΘΟΔΟΞΙΑ #AstraZeneca #Εμβολιο
— Ioannis Lagos (@IoannisLagos3) April 27, 2021
Lagos, figure de proue du parti, a été condamné à une peine de 13 ans de prison. Il a également été reconnu coupable, en 2019, d’avoir mené une attaque contre un centre communautaire à Athènes qui accueillait des demandeurs d’asile. Et l’an dernier il avait été également sanctionné par le Parlement européen pour avoir déchiré le drapeau turc et utilisé un « langage insultant » lors d’un débat en plénière sur la situation humanitaire dans les îles grecques. Cela est proprement scandaleux quand on songe ne serait-ce qu’une seconde à l’atroce occupation imposée durant des siècles à la Grèce par l’Empire ottoman.
Nos pensées vont également vers le tout aussi héroïque Christos Papas, qui loin de déférer aux ordres d’une justice vendue, a préféré, bien que condamné à la même peine, l’honneur de la clandestinité aux chaînes de la servitude.
Il est remarquable que cette répression intervienne alors que la Grèce fête justement les 200 ans du début de sa guerre de libération. Alors que l’impérialisme turc et le sinistre fantôme du pan-touranisme, de ses vizirs et autres sultans, projettent l’ombre menaçante de leurs minarets sur Chypre et l’Europe, nos députés osent condamner ceux qui lèvent la voix pour protester…
L’Aube dorée avait été créée en 1980 en tant que groupe nationaliste sans concession. Sa percée politique a eu lieu lors des élections grecques de 2012, où il a obtenu 6,92 % des voix, sur fond de crise de la zone euro et d’une récession économique sans précédent. Le parti a remporté des sièges lors de quatre élections consécutives, mais il n’a pas réussi à obtenir de siège au parlement grec en 2019.
Mais malgré la répression, la Patrie d’Apollon et d’Athéna, de Léonidas et de Xenophon ne baissera pas la tête, tant qu’il restera un fils de Sparte pour regarder dans les yeux l’ennemi. Et les traîtres doivent savoir qu’après la défaite héroïque des Thermopyles, il y a eu les batailles de Salamine et de Platées.
Toutes ces procédures, qui ont aussi conduit à l’interdiction, en France, en 2013, de l’Œuvre Française et des Jeunesses Nationalistes, avaient été initiées sur les vives recommandations de Monsieur Lauder, alors président du Congrès Juif Mondial, venu en tournée européenne il y a dix ans pour distribuer ses oukases aux pays dans lesquels une résistance nationaliste avait émergé.
C’est dans la nuit la plus noire que les regards se tournent vers les étoiles les plus brillantes. Nous avons la plus longue mémoire….
Courage à nos camarades ! En avant, toujours en avant !