En deux mille ans d’histoire, l’Algérie fut romaine, arabe, turque ou morcelée en une poussière de tribus guerrières, mais indépendante, elle ne le fut jamais ! En 1830, elle ne constituait pas un État, encore moins une nation. Les Français n’ont donc jamais réellement débarqué dans une « Algérie» qui n’existait pas encore.
La ville et le territoire de l’Algérie actuelle sont alors sous la suzeraineté théorique du sultan d’Istanbul depuis trois siècles sous le nom de « Régence d’Alger ». Dans les faits, l’intérieur du pays est livré à l’abandon, insoumis et réticent à l’islamisation. Le territoire compte environ trois millions d’habitants (contre 36 millions pour la France de la même époque).
Les Français n’ont donc jamais réellement débarqué dans une « Algérie» qui n’existait pas encore.
Le corps expéditionnaire français
En 1798, le gouvernement du Directoire avait acheté du blé à la Régence d’Alger pour les besoins de l’expédition du général Bonaparte en Égypte. Le blé était financé par un emprunt de la France auprès de familles juives d’Alger. Celles-ci demandent une garantie du dey qui gouverne la ville. En 1827, le dey d’Alger, Hussein, frappe « du manche de son chasse-mouches » le consul de France Deval, un affairiste qui refuse non sans insolence de s’engager sur le remboursement du prêt. Le président du ministère français, Villèle, demande réparation au dey pour l’offense faite à son consul mais n’obtient aucun semblant d’excuse.
Le 3 mars 1830, dans le discours du trône, Charles X évoque pour la première fois l’idée d’une expédition punitive destinée à obtenir réparation de la dette ainsi qu’à détruire le repaire de corsaires installé dans la régence d’Alger et mettre fin à l’esclavage ! Le comte Louis de Bourmont, ministre de la Guerre dans le gouvernement Polignac, est nommé « Commandant en chef de l’expédition en Afrique »
Le 14 juin 1830, les troupes de Charles X, arborant le drapeau blanc de la monarchie absolue, prennent donc pied dans la partie occidentale de l’Empire ottoman pour libérer le Maghreb du joug des colons, pour mettre fin à la piraterie maritime des tribus barbaresques et à la mise en esclavage des Européens capturés.
Les troupes françaises débarquent sur la plage de Sidi Ferruch, à 25 km d’Alger. Pendant ce temps, la flotte bombarde les défenses de la ville, en particulier la citadelle de Fort-l’Empereur, ainsi nommée en souvenir de Charles Quint !
Après plusieurs batailles, alors que l’ordre est donné de mettre à bas Fort l’Empereur, une énorme explosion pulvérise la grosse tour au centre du fort : les Turcs, abandonnant le fort, avaient mis le feu aux poudres. Les Français s’emparent du fort et tiennent désormais à leur merci la kasbah et la ville d’Alger. Devant la Kasbah, les troupes françaises découvriront une pyramide de têtes de soldats coupées, conformément aux instructions du Dey qui payait une somme à qui en rapportait une. Le dey capitule le 5 juillet, après plusieurs jours de difficiles combats contre les troupes turques qui ont fait 415 tués et 2160 blessés dans le corps expéditionnaire.
Cantonnés d’abord sur le littoral, les Français eurent à faire face à une révolte en 1839 fomentée par Abd el-Kader. Entraînés à l’intérieur des terres, les Français durent mener une lutte terrible pour soumettre le pays. Une fois l’Algérie conquise, les choses furent plus faciles pour le Maroc et la Tunisie qui acceptèrent aisément un protectorat français.
L’administration coloniale
L’énorme majorité de la population autochtone était analphabète et croupissait dans la misère et l’anarchie. La colonisation française apporta non seulement une relative prospérité mais une administration, une scolarisation, une médecine, une technique.
Elle a pacifié le territoire en établissant l’ordre et la sécurité. En cent trente ans, elle lui a donné les structures d’un État moderne : facultés, lycées franco-musulmans, collèges, écoles, seize grands hôpitaux, une centaine de cliniques, des dispensaires, des centres sociaux, des équipements de sport et de jeux (stades, piscines) ; 14 000 kilomètres de routes nationales et 23 000 de routes secondaires ; 4 300 kilomètres de voies ferrées ; l’exploitation des ressources minérales (fer, zinc, plomb, uranium, phosphates …) ; 820 millions de mètres cube d’eau dans les barrages ; vingt-sept centrales hydroélectriques ; vingt-cinq centrales thermiques ; 250 000 véhicules ; vingt et un ports bien équipés ; trois aérodromes internationaux, trente commerciaux et cent cinquante locaux ; un réseau de communication téléphonique, de radio, de télévision ; un domaine immobilier considérable qui a donné aux grandes villes l’aspect de métropoles modernes et fait d’Alger la plus belle ville du bassin méditerranéen.
C’est la colonisation qui a mis en place une législation sociale et du travail avec l’extension à l’Algérie du fonds national de solidarité, des assurances sociales et des allocations familiales. Elle est venue à bout des grandes endémies (choléra, peste, typhus, malaria, paludisme).
Et on n’oubliera pas que l’engagement de respecter l’art et l’artisanat, les coutumes et la religion a constitué un dogme pour tous les gouvernements qui se sont succédé. L’apport de la France ne s’est pas fait au détriment de la culture islamique et de la personnalité algérienne puisque, et on peut le regretter, mais, bien au contraire, les Français favorisèrent la diffusion de l’islam dans les provinces berbères, construisirent des mosquées et substituèrent la langue arabe et le droit coranique aux divers dialectes et coutumes locales, contribuant ainsi à créer une unité religieuse et linguistique que l’Algérie n’avait jamais connue auparavant.
Que la colonisation ait été faite au profit du colonisateur, personne n’en doute, mais elle constituait, au regard de ce qu’était la société traditionnelle ottomane, un véritable progrès !
Finalement, on peut l’affirmer tranquillement : la seule période positive et heureuse de l’histoire de l’Algérie, c’est son passé français !
LA VICTOIRE DES FRANÇAIS SUR LES TURCS A-T-ELLE ETE RESSENTIE COMME UN DRAME HUMANITAIRE ?
Pour nombre d’autochtones et autres sujets de la Régence d’Alger, la fin de l’oppression ottomane fut accueillie avec soulagement. Car cette domination n’allait pas sans heurts meurtriers ; lesquels ne furent pas étrangers à la facilité avec laquelle le corps expéditionnaire français mit fin en quelques jours à plus de 300 ans d’occupation turque.
C’est en effet une répression sanglante à l’encontre des Janissaires, troupe d’élite formée de jeunes esclaves européens convertis de force à l’Islam, qui a privé les forces turques de leurs combattants les plus aguerris, massacrés quelques années à peine avant l’expédition ordonnée par Charles X.
Il faut savoir qu’à Alger, en septembre 1817, ces mêmes Janissaires avaient assassiné le Dey précédent, Omar Agha, ce qui devait pousser son successeur, Ali ben Ahmed, à les anéantir sans pitié… et sans que le renfort des Janissaires de Turquie qui eût permis de résister, quelques années plus tard, à l’expédition française soit envisageable.
Pourquoi ? Parce que, le 16 juin 1826 et les jours suivants, le sympathique Sultan Mahmoud II avait à son tour massacré les derniers d’entre eux en Turquie, soit 120 000 égorgements et décapitations en quelques jours ! Bien loin des fantasmes de certains islamophiles, tels étaient les inoffensives et pacifiques populations auxquelles les Français furent confrontés dans l’ex- Régence D’Alger…
LE COUP D’ARRÊT A LA DOMINATION OTTOMANE FUT UNE DELIVRANCE !
Ajoutez à cela le sort peu enviable des Kouloughlis d’Alger, métis de Janissaires et de Berbères, méprisés par les Turcs d’origine au point que ceux-ci leur imposèrent une restriction des naissances pour limiter leur nombre, et vous comprendrez que, pour beaucoup, le remplacement des Ottomans par les Français fut une délivrance !
Et c’est ce qui permit aux Français d’incorporer dans leurs rangs des troupes d’origine indigène, tels les Zouaves, originaires de la tribu kabyle des Zouaouas ainsi que la quasi-totalité d’une autre tribu kabyle, celle des Ben Zetoun , d’origine Kouloughli.
Ralliements à la France qui expliquent pourquoi, les Ben Zetoun furent massacrés jusqu’au dernier par Abdelkader en janvier 1838.
COMME CE DEVAIT ETRE LE CAS 130 ANS PLUS TARD AVEC LE FLN, LA MAJORITE DES VICTIMES DES HECATOMBES IMPUTEES AUX FRANÇAIS FURENT DES MUSULMANS MASSACRES PAR D’AUTRES MUSULMANS POUR AVOIR CHOISI LA FRANCE !
ABDELKADER, âme de la résistance aux « infideles » ? Joli cliché… mais pas si simple ! Pas si simple, si l’on en croit l’historien Bernard Lugan qui révèle que, pensant la présence française provisoire, l’Emir eut au contraire l’idée de s’allier aux nouveaux venus pour réduire les Tribus qui s’opposaient à ses ambitions.
Ce qui faillit se réaliser suite à l’inexplicable mansuétude du général Desmichels qui, bien qu’ayant vaincu par deux fois Abdelkader à Oran et à Mostaganem, signa un traité de paix lui attribuant des avantages auxquels il n’aurait pu prétendre s’il avait gagné, à tel point que ce général fut immédiatement relevé de son commandement. Mais le mal était fait : à l’exception de grandes villes telles qu’Oran ou Tlemcen, le « traité Desmichels » n’avait pas seulement accordé à Abdelkader autorité sur tout l’ouest de l’Algérie, mais lui avait fourni 400 fusils pour réduire les tribus qui, telles les Doueras et les Smelahs, refusaient sa domination.
Ce n’est donc pas toute l’Algérie qui, sous les ordres d’Abdelkader s’est révoltée contre les Français, mais plus simplement Abdelkader qui s’est insurgé, suivi de quelques tribus, mais combattu par d’autres, telles ces Doueras et Smelahs qui, le 16 juin 1835, officialisèrent leur engagement au côté de la France rejoignant les Zouaouas et les Ben Zetoun.
On est bien loin de l’image d’Epinal des colonnes infernales françaises dévastant un pays hostile, ces colonnes étant constituées de nombreux Musulmans ayant rallié la France et contribuant à libérer les douars refusant la mainmise d’Abdelkader… quand elles n’arrivaient pas trop tard, comme ce fut le cas pour les familles Kouloughli de l’Oued Zeitoun, sauvagement massacrées par l’Emir.
Emir qui, pourtant, avait une fois encore bénéficié d’une inexplicable mansuétude, et cette fois de la part de Bugeaud lui-même, l’un des plus célèbres généraux de l’Armée d’Afrique.
Lequel, après l’avoir écrasé, le 6 juillet 1836, à la bataille de la Sikkak, ne lui en avait pas moins concédé la maîtrise de l’Oranais et de l’Algérois, par le traité dit « de la Tafna », dont le Gouverneur Danrémont devait dire « Il rend l’Emir plus puissant qu’une victoire éclatante n’aurait pu le faire ! »
Car si l’on peut faire un reproche à Bugeaud, c’est celui d’un excès de générosité. Et l’on prétendrait, après ça, déboulonner les statues de cet officier dépeint par de pseudos historiens comme une brute sanguinaire ?
Mais excès de générosité qui ne devait pas empêcher son bénéficiaire de prendre l’initiative d’une reprise des combats contre la France trois ans plus tard. Avec les conséquences que l’on sait : attaque et capture de la « Smala » ultime camp retranché de l’Emir, par les 500 cavaliers du Duc d’Aumale, le 16 mai 1843.
Terrible défaite à laquelle succéderont de sporadiques succès, mais surtout de cuisantes défaites de l’Emir, abandonné de tous : d’abord des Kabyles, notamment des Iguechtoulènes, qui haïssaient en lui le « Sultan des Arabes », et même des Marocains qui n’avaient pas hésité à le bannir.
Abdelkader n’ayant pas eu d’autre alternative que de se rendre, allait-il enfin payer pour ses exécutions de prisonniers et autres massacres ?
Massacres tels celui de Sidi Brahim dont ne survécurent que 13 hommes sur 80, et dont la sauvagerie allait culminer lorsque le Capitaine Dutertre, tombé aux mains de l’ennemi se vit obligé d’apostropher ses hommes : « Chasseurs, on menace de me couper la tête si vous ne vous rendez pas, mais moi je vous ordonne de combattre jusqu’au dernier plutôt que de vous rendre ! » Le croiriez-vous ? Insensible à son héroïsme, Abdelkader le fit immédiatement décapiter !
Pourtant, généreux au-delà du raisonnable, les Français, après une première incarcération jugée pas assez confortable, le traitèrent comme un hôte de marque.
Logé dans les appartements royaux du château d’Amboise, avec 88 personnes de sa suite, dont ses propres domestiques, il y recevait nombre de visiteurs de marque, et jusqu’au futur Napoléon III qui se déplaça en personne pour lui annoncer la fin de cet exil doré.
Par la suite, ayant librement choisi de se retirer à Damas, la France lui versa à vie une pension annuelle de 100 000 Francs, somme portée à 150 000 Francs quelques années plus tard… Soit l’équivalent mensuel de 40 000 Euros !
LES HISTRIONS DE LA REPENTANCE SOUHAITERAIENT-ILS S’EN EXCUSER ?
Le bilan de la colonisation :Materner des bronzes inassimilables…Franchement quelle perte de temps… Bruler le pays comme Rome face a Carthage aurait ete preferable…En Caledonie nous aurions du faire comme les anglais en Australie…
LE VRAI BILAN DE LA COLONISATION ?
Selon Kamel Kateb, chercheur à l’Institut National d’Etudes Démographiques (INED) et très loin d’être favorable à la colonisation, la démographie algérienne, en 1830, était estimée à : 1 200 000 Maures, cultivateurs ou artisans, 400 000 arabes nomades, 200 000 Berbères, 30 000 juifs, 20 000 Turcs, et 20 000 Kouloughlis (métis de janissaires), soit pas plus de 1 870 000 natifs.
Lors du recensement de décembre 1965, le bilan démographique de 130 ans de présence française avait multiplié cette population par 6, avec un total de 12 090 000 habitants.
Après avoir asséché les marais à l’origine du paludisme, creusé des puits et construit des barrages, créé des hôpitaux et des dispensaires, mit fin aux famines et aux guerres tribales, régulant ainsi la mortalité au grand bénéfice des populations autochtones, il était irresponsable de ne pas leur donner les moyens de réguler leur natalité en conséquence.
C’EST CE QUI PERMET D’AFFIRMER QUE L’ERREUR SUICIDAIRE DES EUROPEENS N’AURA PAS ETE LA COLONISATION, MAIS LA DECOLONISATION.
Ceux qui n’ont pas oublié que « gouverner c’est prévoir » noteront que, dès 1958, les partisans de l’Algérie Française, siégeant au Gouvernement Général, avaient compris que la surpopulation du tiers monde serait la problématique du siècle suivant ; et étudiaient les solutions transposables à l’ensemble de ce qui était encore note Empire Colonial.
La première de ces solutions, la libération des femmes musulmanes, à égalité avec les européennes, mettant fin aux mariages précoces, à la polygamie et leur ouvrant l’accès à la contraception, rencontra un consensus qui devait se manifester dès le 16 mai 1958, lorsque des centaines de Musulmanes, déchirant leurs voiles, vinrent se mêler aux Européennes, manifestant pour leur émancipation.
Si ces partisans de l’Algérie Française, qui allaient devenir, quelques années plus tard, les cadres de l’OAS, n’avaient pas été trahis, l’application de cette politique démographique à l’ensemble de nos colonies aurait jugulé les causes d’un déferlement migratoire qui pouvait être ainsi évité.
DES LORS QUE NOTRE PRESENCE EN AFRIQUE AVAIT CONTRIBUE A UNE VERITABLE EXPLOSION DEMOGRAPHIQUE, NOUS AVIONS LE DEVOIR DE GARDER CES PEUPLES SOUS NOTRE TUTELLE POUR CONTROLER CETTE DEMOGRAPHIE !
Pour moi (et cela n engage que moi), je dis:
En fait les gens comme toi sont des socialistes qui s ignorent:des nostalgiques d une societe multiraciale et multiculturelle (mais sous leur controle).
Tot ou tard avec ces idees egalitaristes tant catholiques que maconniques (surtout si nous avions impose notre modele culturel) la creolisation nous aurait absorbee. J imagine meme pire avec des frontieres aussi large cela aurait servi de tremplin au continent noir pour deferler sur la france (puis le monde blanc)…Nous sommes en declin demographique depuis 1800 jamais nous n aurions survecu avec ton programme. Tu refuses de regarder le bilan financier car pour 3 francs or injecte sur place un retour sur investissement de 2 francs or! Imaginons seulement si tout cet argent s’etait deverse utilement en metropole pour aider a moderniser nos infrastructures et une genereuse politique nataliste… Mais toi tu defends des sommes delirantes deversees sur l Afrique et pour quel resultat au final? Ecoute franchement je suis racialiste et je te dis que c est folie que tout cela. IL fallait appliquer la politique de la terre brule comme sous louis 14 pour le palatinat et ceci de la Lybie au Maroc en 1830. LA LIGNE DE PROFONDEUR ETAIT TROP LONGUE ET TROP LARGE POUR UN PAYS TROP PAUVRE ET LA SEULE OPTION DANS CE CAS DEPUIS L EMPIRE ROMAIN EST LA POLITIQUE DE LA TERRE BRULEE. Je te conseille de lire histoire « des guerres romaines » de Yann le Bohec. On est du meme camp mais d accord sur rien quel dommage… Je te souhaites sincerement un bon dimanche. .
je suis d’accord quand on dresse le bilan…
Je me pose la question suivante le racialisme qui est un hygienisme dont je me reclame comme alexis carrel qui est mon modele.:
Est il compatible avec la droite nationale catholique canal historique; disons grosso modo de formation Maurassienne dont nos anciens se reclament?
Je pense que cette droite que je critique depuis longtemps est a l image de Roger Holeindre a la fois admirable et a la fois comme un vers dans un fruit…
Avoir la nostalgie d une France des trois couleurs(multiraciale)sur les trois continents sous domination Blanche est a mon sens une utopie.Comment ne pas croire qu un jour par utopie en baissant la garde il n y aura jamais de metissage de masse? Je pose la question en toute objectivite car c est une realite humaine que personne n accepte.
La j affirme qu intelectuellement parlant nous jouons le jeux des mondialistes et des cosmopolistes.Nous devons donc acter l erreur qu a ete un investissement massif dans ces zones de peuplement hostiles a notre espace vital. Hors relation commercial le monde de couleur devait etre gere en aparte.
Je suis comme les japonais; il faut se preserver de l autre, de l exterieur sous peine de voir l harmonie interne multiseculaire disparaitre a tout jamais.
Alex…
Si les visites sur ce site sont la plupart du temps l’occasion de lire des exposés ou analyses de grande qualité, il n’en demeure pas moins que la stupidité péremptoire manifestée trop souvent par certains ne relève pas le niveau…
Au point que certains désaccords auxquels on peut être confronté sur ce site ne méritent même pas de réponse.
Je tiens donc à exprimer mon respect pour l’intelligence des questions que vous posez ou que vous vous posez en l’occurrence.
Vous allez seulement un peu vite pour me « cataloguer » et je vous répondrai en premier lieu sur ce point :
– 1 : Je suis comme vous un lecteur d’Alexis Carrel. C’est Jacques Sidos qui, dans la prison de Fresnes, a initié nombre de ses codétenus OAS à « L’homme cet inconnu » et « Réflexions sur la conduite de la vie »…
– 2 : « Nostalgique d’une société multiraciale » est ce que je suis le moins. Contrairement à ce que vous pensez, les coloniaux sont ceux qui se métissent le moins. Lorsque j’ai eu 13 ans, mon père, originaire de l’Ile de la Réunion, m’a déclaré solennellement : « Je vais te dire aujourd’hui ce que mon père m’a dit au même âge : Si je vois l’un de mes fils en couple avec une femme de couleur, je prends mon fusil et je l‘abats immédiatement ! »
– 3 : L’aphorisme qui définit le mieux ce pourquoi je combats est cette phrase de Disraeli : « La race est tout ! Il n’y a pas d’autre vérité ! Et toute nation abandonnant son sang à des mélanges est destinée à périr »
– 4 : Enfin, je m’en suis pris en maintes occasions à ce clown de Daniel Milan et à son délire égalitariste pour souligner que, comme l’a écrit Soljenitsyne : « Les hommes n’étant pas dotés des mêmes capacités, s’ils sont libres, ils ne sont pas égaux… Et s’ils sont égaux, c’est qu’ils ne sont pas libres ! »
Suite de réponse à Alex : Comme le soulignait récemment Philippe de Villiers, l’un des défauts rédhibitoires des Français est d’avoir toujours eu UNE GUERRE DE RETARD.
L’incapacité de nommer une guerre étant la première manifestation de cette erreur. Erreur que ne commet pas Jean-Marie Le Pen, dont la clairvoyance est, comme souvent, remarquable, lorsqu’il affirme que « La troisième guerre mondiale est commencée. Et que c’est une GUERRE DEMOGRAPHIQUE ».
Analyse partagée par des responsables dont les carrières au service de la France témoignent d’une hauteur de vue exceptionnelle, tel Marcel Bigeard, aux yeux de qui « La seule défaite dont aucun pays ne se relève jamais est la capitulation dans la guerre des MATERNITES »
Oui, monsieur « Alex », tout converge pour démonter que les invasions, qu’elles soient guerrières ou pacifiques, ne sont que les conséquences incontournables des déséquilibres démographiques.
Et c’est donc d’abord aux outrances démographiques du tiers-monde qu’il fallait et qu’il faut encore s’attaquer. Ce qui – je ne puis que le répéter ! – ne peut s’improviser à distance.
Et c’est de ne pas l’avoir compris dont nous payons le prix fort aujourd’hui !
Par ailleurs, comment pouvez-vous commettre cette faute de raisonnement consistant à nous attribuer les défauts que nous combattons chez nos adversaires ?
Comment pouvez-vous penser que les responsables politiques de l’OAS – tel le militant de Jeune Nation Jean-Jacques Susini- pas plus que les nationalistes et identitaires d’aujourd’hui auraient toléré ou ne s’opposeraient pas prioritairement au métissage ?
Comme vous le voyez, nous ne sommes pas d’accord, mais je reconnais cependant que vos réflexions sont très pertinentes et méritent d’être prises en compte…
Et même que je puisse me tromper… mais ce qui reste à démontrer.
Bonne soirée à vous.
Je confirme: descendant de pied-noir, j’ai toujours entendu dire qu’il ne fallait pas se mélanger, tout en respectant les autres peuples avec lesquels nous vivions.
Sinon, je m’appellerais Mohamed.