« L’époque où l’OTAN refusait de nous vendre des armes létales est révolue ».
C’est par cette déclaration qu’un ancien président ukrainien Leonid Kravtchouk a conclu sa rencontre avec le secrétaire d’Etat américain du nouveau président « élu » Biden, Antony Blinken, en déplacement à Kiev.
Selon Kravtchouk le chef de la diplomatie américaine a confirmé que « la coopération militaro-technique avancerait, et pas seulement avec les Etats-Unis ». Déjà en février 2021, Blinken avait fait savoir à son homologue ukrainien, Dmytro Kuleba, que le département de la Défense des Etats-Unis était prêt à fournir à Kiev des armes létales.
Lors de sa visite, Blinken a fait assaut d’hypocrite provocation verbale tentant de faire prendre des vessies pour des lanternes. Il ainsi par exemple assénait qu’il regardait « vers la Russie pour qu’elle cesse ses actions dangereuses et agressives » vis-à-vis de Kiev. Le 13 février dernier, c’était le très « inclusif » secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg qui y était allé de son petit couplet pleurnichard à propos de mouvements de troupes russes en Russie dans la région de la frontière ukrainienne :
« Le renforcement militaire considérable de la Russie est injustifié, inexplicable et profondément préoccupant. La Russie doit mettre fin à ce renforcement militaire en Ukraine et autour de l’Ukraine, arrêter ses provocations et cesser toute escalade immédiatement ».
Mais de qui se moque ces gens-là ? Comment reprocher à un État souverain, quel qu’il soit, d’organiser des manœuvres militaires sur son propre territoire national ? Comment reprocher à quelque pays que ce soit, soucieux de son indépendance et de sa défense, des déplacements de ses propres troupes à l’intérieur de ses frontières ? La Russie serait-elle donc le seul pays interdit d’avoir une armée capable de sécuriser son intégrité territoriale ?
Un tel culot confine à la « houtzpah » quand on sait, de surcroit, le nombre de bases, véhicules, aéronefs et combattants que les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN alignent en Europe, et au plus près des frontières de la Russie comme par hasard, c’est-à-dire bien loin des pays d’origine respectifs de ces détachements armés !
Au passage, et pour ce qui concerne la France, comment comprendre la projection de nos soldats au Sahel (Barkhane) ou en Lituanie (Lynx 8), et la présence de nos aéronefs en mer Noire ou de nos bâtiments en mer de Chine alors que, de l’aveu même de notre gouvernement, la « menace séparatiste » [comprendre l’avancée de la colonisation arabo-musulmane] est au cœur de nos quartiers ?
Quoi qu’il en soit, la Russie revenue dans le concert des nations ne s’en laisse pas compter. Il y a quelques semaines la diplomatie russe s’était inquiété que les agissements de l’OTAN et des Etats-Unis transforment « consciemment l’Ukraine en poudrière », par le biais de leurs aides militaires :
« Les navires de guerre américains n’ont absolument rien à faire près de nos côtes. Les activités qu’ils mènent sont purement provocatrices. Nous allons tout faire pour garantir notre sécurité et la sécurité de nos citoyens où qu’ils soient. Mais la responsabilité de cette hypothétique aggravation de la situation reposera sur Kiev et ses parrains occidentaux. »
avait déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov lors d’une conférence de presse le 13 avril.
Et la veille, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, avait appelé les pays susceptibles de fournir des armes à l’Ukraine à se souvenir qu’après le coup d’Etat mené en 2014, les nouvelles autorités n’avaient pas hésité à attaquer leur propre peuple « en les traitant de terroristes, alors que les habitants du Donbass n’ont attaqué personne sur le reste du territoire ukrainien ».
À Jeune Nation nous avons salué l’hommage des nationalistes ukrainiens à leurs prédécesseurs de la division Galicie qui se sont battus pour un ordre nouveau en Europe, en tentant de prévenir et empêcher le déferlement soviétique à l’époque. Déferlement que la moitié Est de notre continent a malgré tout malheureusement connu à cause de la trahison anglosaxonne !
Mais nous ne souhaitons ni ne craignons un nouveau déferlement militaire de la Russie – poutinienne cette-fois ci – que ce soit pour nous « soumettre » ou pour nous « libérer ».
C’est pourquoi aujourd’hui nous refusons d’acquiescer au bellicisme ukrainien manipulé par l’atlanto-sionisme pour tenter d’étendre une nouvelle guerre entre Européens au cœur du continent. Tout conflit entre peuples frères détourne de l’ennemi commun : le mondialisme apatride qui tente de nous faire disparaitre en tant que nations historiques, cadres naturels d’épanouissement de l’homme européen.
Pas de nouvelle guerre fratricide en Europe !
Luttons plutôt pour notre Europe Forteresse !