Une tribune publiée le jeudi 27 octobre par cinq anciens ministres des Affaires étrangères européens dans le journal français Le Monde, appelle à reconnaître que « les politiques et pratiques d’Israël à l’encontre des Palestiniens équivalent au crime d’apartheid ». Parmi les signataires, Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères français sous Lionel Jospin.
Relevant l’urgence de protéger « un ordre mondial fondé sur le droit international », les ex-ministres écrivent souhaiter que « l’illégalité et l’immoralité de plus de cinq décennies d’occupation israélienne constitue l’épine dorsale de la politique européenne qui régit nos relations » avec l’entité sioniste.
« Israël a transféré des centaines de milliers d’Israéliens dans les territoires occupés. Aujourd’hui, plus de 650 000 Israéliens vivent dans des colonies illégales en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est », fustige la tribune citée par les médias israéliens.
Dans le sens de plusieurs rapports dont un récent de l’ONU, « un système juridique à deux vitesses est en place, avec des droits inégaux entre les Palestiniens vivant sous le régime militaire et les Israéliens vivant sous le régime civil israélien. Les Palestiniens sont confrontés quotidiennement à la répression structurelle, ainsi qu’aux restrictions de mouvement, à la confiscation des terres, aux démolitions de maisons, à la surveillance et aux violations des droits civils fondamentaux, notamment la liberté d’expression et de réunion », constatent notamment les signataires de la tribune, qui affirment assister « à une augmentation significative de la gravité et de la fréquence des violences commises par les colons à l’encontre des communautés palestiniennes, et cela en toute impunité ».
Notant ensuite l’accroissement des violences des colons contre les Palestiniens, les rédacteurs de la tribune reprochent au ministère israélien de la Défense d’avoir entrepris « une répression sans précédent de la société civile palestinienne en déclarant hors la loi six ONG importantes », qu’Israël a classifiées comme organisations terroristes.
Les cinq ministres décrivent également « une augmentation significative de la gravité et de la fréquence des violences commises par les colons à l’encontre des communautés palestiniennes, et cela en toute impunité ».
Après un inventaire sur tous les crimes sionistes, les cinq ex-ministres déclarent :
« Nous ne voyons pas d’autre alternative que de reconnaître que les politiques et pratiques d’Israël à l’encontre des Palestiniens vivant en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et à Gaza équivalent au crime d’apartheid ».
En conclusion, les ex-ministres exigent qu’Israël puisse « rendre des comptes pour ses violations continues des droits humains et des libertés des Palestiniens » et appellent en conséquence leurs collègues de la communauté politique européenne « à se joindre à (eux) pour exiger une action visant à mettre fin à ces politiques injustes »
Ce n’est pas nous qui le disons.
L’apzertheid n’a jamais été un crime mais une politique de « régime séparé ».
Il est navrant de constater que des personnes ne l’ayant pas vécu, se permettent de porter un tel jugement. L’ignorance tue.
Ceux qui ont connu l’Apartheid peuvent certifier que jamais des murs n’ont été construits pour séparer les populations, pas plus que pratiqué l »‘usage de bulldozers écrasant des habitations et détruisant des vergers, dont des olivers centenaires – methodes qu’Israël a fait siennes.
A bon entenduer, salut