… mais cette fois, ce ne sera pas les Américains
Lorsque Adolf Hitler disait en 1939 que les minorités allemandes en Pologne étaient martyrisées, on n’a pas voulu l’écouter, cette fois, quand Poutine dit que les populations Russes d’Ukraine sont martyrisées, il faudra l’écouter parce que c’est lui et les Russes qui peuvent gagner, et pas automatiquement les Anglo-Américains.
Chestakova / Babi Yar, l’Encyclique Mit Brennender Sorge / le Pape François sur l’intervention en Ukraine, la campagne de Pologne / la campagne d’Ukraine, les dossiers Potocki / les laboratoires de guerre biologique, la déclaration de guerre d’Hitler à la Pologne / la déclaration de guerre de Poutine à Zelensky, nous présentons ci-dessous cinq similitudes étonnantes entre 1939 et 2022, des similitudes qui ne diffèreront en définitive que par une chose : le vainqueur et le perdant.
1 – Chestakova / Babi Yar
Le 4 septembre 1939, le cardinal Verdier, archevêque de Paris, annonçait que « Le sanctuaire national de la Vierge, [de Chestakova] en Pologne est en flammes». Mais deux jours plus tard une mission de cinq journalistes étrangers était conviée à se rendre compte de l’état réel du site: intact. Et on reprocha à cette occasion à Joseph Goebbels son «génie diabolique de la propagande».
Même chose en février 2022, on accuse les Russes d’avoir détruit le mémorial de Babi Yar, or, d’après le site Le Monde Juif, il est intact (Le président ukrainien Zelensky a menti : le Mémorial juif de Babi Yar n’a pas été détruit par les Russes – LeMondeJuif.info)
[NDLR : et même tentative de forgerie concernant un prétendu bombardement de la mosquée de Marioupol dont le président « Ismail Hacioglu, joint par la chaîne turque HaberTürk samedi en début d’après-midi, a assuré que le quartier était sous le feu mais que la mosquée elle-même n’avait pas été touchée. «Les Russes bombardent la zone (…) qui se trouve à 2 km de la mosquée, et une bombe est tombée à une distance de 700 m de la mosquée» avait-il indiqué auparavant sur Instagram » LeMatin.ch]
2 – l’Encyclique Mit Brennender Sorge / le Pape François sur l’intervention en Ukraine
En 1937, le cardinal Pacelli, futur Pape Pie XII, rédigeait avec le cardinal Faulhaber l’encyclique «Mit Brennender Sorge» (avec une grande inquiétude), naturellement, le Vatican jurait ses grands dieux que l’encyclique n’était pas dirigée contre le Troisième Reich, mais comme par hasard, cas unique, c’est la seule encyclique rédigée en langue vernaculaire, en Allemand et non en Latin, de plus, alors qu’une encyclique a une portée universelle et s’adresse en principe à tout le monde, là, les destinataires explicitement mentionnés étaient « à nos vénérables Frères, les Évêques d’Allemagne … », la date de parution était faite pour permettre à l’encyclique d’être lue en chaire le 21 mars dimanche des Rameaux, enfin, son objet qui apparaît dans son intitulé est pour le moins sans ambigüité : « de la situation de l’Église catholique dans le Reich ».
Même chose en février 2022, on apprend par la Porte Latine que : Une crainte relayée par le Souverain Pontife en personne: le 25 février dernier, le pape François se rendait, dans un geste sans précédent, à l’ambassade de Russie près le Saint-Siège afin « d’exprimer personnellement son inquiétude au sujet de la guerre ». Le Pape François ne semblait pourtant pas gêné par le bombardement des populations du Donbass ces dernières années, 13 000 morts … (Ukraine: les clés d’une guerre aux dimensions religieuses • La Porte Latine)
(Source historique pour les deux premiers points, le remarquable ouvrage de Pierre Maximin: Une Encyclique Singulière Sous le Troisième Reich)
3 – la campagne de Pologne / la campagne d’Ukraine
L’actuelle attaque Russe en pince depuis le nord et le sud pour encercler des forces ukrainiennes trop avancées en attaque face au Donbass, c’est exactement en miroir le plan de la campagne de Pologne en 1939 : à l’époque, Hitler avait fait partir une branche de la pince de la Prusse-Orientale au nord, et l’autre de la Slovénie au sud, et le but était d’encercler dans la nasse le gros des troupes Polonaises massées à l’ouest en direction de Berlin, car, eh oui, ça ne paraît pas croyable aujourd’hui, mais les Polonais pensaient réellement qu’ils allaient défiler sous les Tilleuls à Berlin.
Petit conseil de communication à Vladimir Poutine, surtout, qu’il n’aille pas observer la situation à Kiev dans des binoculaires en disant que pas un seul de ses soldats ne tomberait pour sa chute … cela ferait très mauvais effet.
(Source historique pour la campagne de Pologne, David Irving, Hitler’s War)
4 – les dossiers Potocki / les laboratoires de guerre biologique
Lorsque les troupes allemandes sont entrées dans Varsovie beaucoup plus vite que prévu, elles ont pu s’emparer des archives du ministère des affaires étrangères de Pologne, et donc, de tous les échanges diplomatiques entre la Pologne et les USA, c’est l’affaire des dossiers Potocki. Les Allemands se sont fait un plaisir d’éplucher tout ça et de présenter le meilleur à la presse internationale, seulement, bien entendu, cela a été balayé d’un revers de main par l’administration Roosevelt qui a parlé à l’époque de pure propagande nazie.
Aujourd’hui en Ukraine, même scénario, les armées russes mettent en évidence des laboratoires de guerre bactériologique américains, sauf que maintenant, le rapport de forces a changé, et les Américains ne peuvent plus aussi facilement nier et raconter l’histoire à leur façon.
5 – la déclaration de guerre d’Hitler à la Pologne / la déclaration de guerre de Poutine à Zelensky
Ci-dessous, le discours de la déclaration de guerre d’Hitler à la Pologne, dans la démonstration intellectuelle il est très comparable à celui de Poutine du 24 février dernier (rapporté à la suite de son discours du 21 février 2022 sur Acculé à la guerre, Vladimir Poutine dans le texte). Grosso modo, « nous allons aider des populations sœurs séparées de nous dans un moment de faiblesse (1918 pour les Allemands, et 1990 pour les Russes) … une situation nous a été imposée dans un moment de faiblesse, nous avons essayé d’en sortir par la négociation pacifique, mais la situation continuait de se dégrader jusqu’à un point où on ne pouvait plus rester les bras croisés ».
Dans les deux cas, on assure vouloir éviter les pertes civiles, dans les deux cas on est bien conscient que ça peut mal tourner et qu’on joue sa survie, dans les deux cas on fait appel à la patrie. Étonnant, Hitler est plus court que Poutine, environ trois pages et demie pour le premier, six pages pour le second.
Discours de la déclaration de guerre à la Pologne d’Hitler devant le Reichstag, le 1er septembre 1939
Depuis des mois, nous vivons sous la torture d’un problème créé par le Diktat de Versailles – un problème qui s’est aggravé jusqu’à nous devenir intolérable. Dantzig était et est une ville allemande. Le Corridor était et est allemand. Ces deux territoires doivent leur développement culturel exclusivement au peuple allemand. Dantzig a été séparé de nous, le Corridor a été annexé par la Pologne. Comme dans d’autres territoires allemands de l’Est, toutes les minorités allemandes qui y vivent ont été traitées de la manière la plus affligeante. Plus d’un million de personnes de sang allemand ont dû dans les années 1919-1920 quitter leur patrie.
Comme toujours, j’ai essayé d’aborder ce problème pacifiquement, en faisant des propositions pour résoudre une situation devenue insupportable. C’est un mensonge quand, à l’étranger, on dit que nous n’avons essayé de faire aboutir nos demandes que par la pression. Quinze ans avant l’arrivée au pouvoir du Parti national-socialiste, il y avait la possibilité de faire droit à ces demandes pacifiquement et en bonne entente. De ma propre initiative, j’ai, non pas une mais plusieurs fois, fait des propositions pour la révision des conditions intolérables. Toutes ces propositions, comme vous le savez, ont été rejetées – propositions de limitation des armements et même, si nécessaire, de désarmement, propositions pour prévenir les guerres, propositions d’élimination de certaines méthodes de guerre moderne.
Vous connaissez les propositions que j’ai faite pour répondre à la nécessité de restaurer la souveraineté allemande sur les territoires allemands. Vous savez les tentatives sans fin que j’ai faite pour une clarification et une compréhension pacifiques du problème de l’Autriche, et plus tard du problème des Sudètes, de la Bohême et de la Moravie. Tout ceci en vain.
Il est impossible d’exiger qu’une situation impossible soit clarifiée par une négociation pacifique et en même temps de rejeter constamment toute négociation pacifique. Il est également impossible de dire que celui qui s’engage à procéder pour lui-même à des révisions d’un Traité transgresse une loi, puisque le Diktat de Versailles n’est pas une loi pour nous. Une signature nous a été extorquée avec un pistolet sur la tempe et sous la menace d’une famine pour des millions de personnes. Et puis ce document, avec notre signature, obtenue par la force, a été proclamé loi solennelle.
J’ai pourtant aussi essayé de résoudre le problème de Dantzig, du Corridor, etc., en proposant une discussion pacifique. Qu’il devenait urgent de résoudre les problèmes, c’était évident. Nous comprenons bien que pour les puissances Occidentales, la durée des discussions n’avait aucune espèce d’importance. Pas pour nous, et cette durée n’était pas non plus indifférente pour ceux qui souffraient le plus.
Dans mes entretiens avec les responsables de l’État polonais, j’ai discuté de ces mêmes idées qu’on peut retrouver dans mon dernier discours au Reichstag. Personne ne peut dire qu’il s’agissait en aucune manière d’une démarche inadmissible exercée sous la pression de contraintes inacceptables.
J’ai alors naturellement fini par prendre l’initiative de formuler les propositions allemandes, et je dois encore une fois répéter que ces propositions ne pouvaient être plus modestes et des plus loyales. Je voudrais dire ceci au monde: j’étais le seul en mesure de faire de telles propositions, car en les faisant je prenais le risque de m’opposer à des millions d’Allemands. Ces propositions ont été rejetées. Non seulement il y a été d’abord répondu par la mobilisation, mais ensuite par une terreur et une pression accrues sur nos compatriotes allemands et par un lent étranglement de la ville libre de Dantzig – économiquement, politiquement et ces dernières semaines par un blocus militaire.
La Pologne s’en prenait à la Ville libre de Dantzig, de plus, la Pologne n’était pas disposée à régler la question du Corridor d’une manière raisonnable et équitable pour les deux parties, et elle ne songeait guère à respecter ses obligations envers les minorités.
Je dois ici fermement réaffirmer une chose: l’Allemagne, elle, a respecté ses obligations, les minorités qui vivent en Allemagne ne sont pas persécutées. Aucun Français vivant sur le territoire de la Sarre ne peut se dresser et dire qu’il est opprimé, torturé ou privé de ses droits. Aucun Français ni personne.
Cela fait quatre mois que j’observe l’évolution de la situation en restant serein, même si je n’ai jamais cessé d’effectuer des mises en garde. Ces derniers jours, j’ai multiplié ces avertissements. J’ai fait savoir il y a trois semaines à l’ambassadeur de Pologne que si la Pologne continuait d’envoyer à Dantzig des notes sous forme d’ultimatum, et si du côté polonais on ne mettait pas fin aux mesures douanières destinées à ruiner le commerce de Dantzig, alors le Reich ne pourrait rester inactif. Je ne laissais planer aucun doute sur le fait que ceux qui se complaisaient à comparer l’Allemagne d’aujourd’hui à celle d’hier se berçaient d’illusions.
On a tenté de justifier la répression des Allemands en prétendant qu’ils avaient commis des actes de provocation. Je ne sais pas en quoi peuvent consister ces provocations de la part des femmes et des enfants victimes de mauvais traitements et dans certains cas assassinés. Une chose que je sais, c’est qu’aucune grande puissance ne peut, avec honneur, rester longtemps passive et observer de tels événements.
J’ai fait un dernier effort pour accepter une proposition de médiation de la part du gouvernement britannique, bien que tout ce qu’ils proposaient, c’était non pas de prendre eux-mêmes la direction des négociations, mais simplement que la Pologne et l’Allemagne rentrent de nouveau en contact direct et reprennent les négociations.
Je dois avouer que j’ai accepté de reprendre ces négociations, sur la base que vous connaissez déjà. Pendant deux jours entiers, j’ai patienté avec mon gouvernement dans l’attente de voir si le gouvernement polonais daignerait ou non nous adresser un plénipotentiaire.
Hier soir, ils ne nous avaient toujours pas envoyé de plénipotentiaire, au lieu de cela, ils nous informaient par l’intermédiaire de leur ambassadeur qu’ils en étaient encore à examiner si, et dans quelle mesure, ils allaient donner suite aux propositions britanniques. Le gouvernement polonais déclarait également qu’il informerait la Grande-Bretagne de sa décision.
Messieurs les députés, si le gouvernement allemand et son chef enduraient patiemment un tel traitement, l’Allemagne ne mériterait que de disparaître de la scène politique. Mais je suis mal jugé si mon amour de la paix et ma patience sont pris pour de la faiblesse ou même de la lâcheté. J’ai donc pris la décision hier soir d’informer le gouvernement britannique que, dans ces circonstances, je ne voyais plus aucune volonté de la part du gouvernement polonais de mener des négociations sérieuses avec nous.
Ces propositions de médiation ont échoué parce qu’entre-temps, il y a d’abord eu comme réponse la soudaine mobilisation générale polonaise, suivie de nouvelles atrocités de leur part. Celles-ci se sont encore répétées hier soir. Récemment, rien qu’en une nuit, il y a eu jusqu’à vingt et un incidents de frontière; la nuit dernière, il y en a encore eu quatorze, dont trois assez graves.
[NDLR : bien noter ce passage, comme le fait remarquer Carolyn Yeager, Hitler ne cite même pas, pas directement en tout cas, l’incident de Gleiwitz, pourtant censé être un coup monté par Hitler pour provoquer la guerre].
J’ai donc résolu de parler à la Pologne dans la même langue que la Pologne, depuis des mois, use à notre égard. Cette attitude du Reich ne changera plus. Les autres États européens comprennent, pour certains, notre attitude. Je voudrais ici avant tout remercier l’Italie qui nous a toujours soutenu, mais vous comprendrez que pour la poursuite de cette lutte nous n’entendons pas faire appel à l’aide étrangère. Nous nous chargerons de cette tâche nous-mêmes. Les États neutres nous ont assuré leur neutralité, comme nous la leur avions déjà garantie.
Lorsque des chefs d’État en Occident déclarent que cela affecte leurs intérêts, je ne peux que le regretter., mais cela ne peut me faire hésiter un instant à remplir mon devoir. Que veut-on de plus? Je leur ai solennellement assuré, et je le répète, que nous ne demandons rien à ces États occidentaux et que nous ne leur demanderons jamais rien. J’ai déclaré que la frontière entre la France et l’Allemagne était définitive. J’ai offert à plusieurs reprises mon amitié et, si nécessaire, la coopération la plus étroite à la Grande-Bretagne, mais cela ne peut pas venir que d’un seul côté, il doit y avoir une réponse de l’autre partie. L’Allemagne n’a aucun intérêt à l’Ouest, et notre mur occidental y sera pour toujours la frontière du Reich. Nous n’avons aucun objectif d’aucune sorte dans cette direction, nous en renouvelons ici l’assurance solennelle, et tant que d’autres ne violent pas leur propre neutralité, nous prendrons également soin de la respecter.
Je suis particulièrement heureux de pouvoir vous apporter une bonne nouvelle. Vous savez que la Russie et l’Allemagne sont régies par deux doctrines différentes. Il n’y avait qu’une seule question à éclaircir. L’Allemagne n’a pas l’intention d’exporter sa doctrine. Étant donné que la Russie soviétique n’a pas l’intention d’exporter sa doctrine en Allemagne, je ne vois plus de raison pour que nous nous opposions encore. Des deux côtés, les choses sont claires. Toute lutte entre nos peuples ne ferait que profiter à d’autres. Nous avons donc résolu de conclure un pacte qui exclut à jamais tout usage de la violence entre nous. Il nous impose l’obligation de nous concerter sur certaines questions européennes.
Il nous ouvre des perspectives de coopération économique, et surtout il nous assure que la puissance de ces deux grands États ne s’épuisera pas l’une contre l’autre. Toute tentative de l’Occident pour y changer quelque chose sera vaine.
Dans le même temps, je voudrais déclarer ici que cette décision politique représente un formidable départ pour l’avenir, et qu’elle est définitive. La Russie et l’Allemagne se sont affrontées pendant la guerre mondiale. Cela n’arrivera pas une deuxième fois. À Moscou aussi, ce pacte a été accueilli exactement comme vous le saluez. Je ne peux qu’approuver mot pour mot le discours du commissaire russe aux Affaires étrangères, Molotov.
Je suis déterminé à résoudre (1) la question de Dantzig; (2) la question du Corridor; et (3) veiller à ce qu’une évolution favorable soit apportée dans les relations entre l’Allemagne et la Pologne afin d’assurer une coexistence pacifique.
En cela, je suis résolu à continuer à me battre jusqu’à ce que l’actuel gouvernement polonais soit disposé à contribuer à cette évolution ou jusqu’à ce qu’un autre gouvernement polonais soit prêt à le faire. Je suis résolu à éradiquer les éléments d’incertitude qui pèsent sur les frontières allemandes, et faire cesser les conditions qui font régner en permanence une atmosphère de guerre civile. Je veillerai à ce qu’il y ait à l’Est, sur la frontière, une paix semblable en tout point à celle de nos autres frontières.
Dans cette lutte, je veillerai à faire respecter les engagements que j’ai pris devant le monde depuis le Reichstag, c’est-à-dire que je ne ferai pas la guerre aux femmes et aux enfants. J’ai ordonné à mon aviation de se limiter aux attaques contre des objectifs militaires. Si, cependant, l’ennemi pense que cela lui donne carte blanche de son côté pour combattre par les autres méthodes, il recevra une réponse dont il se souviendra.
Cette nuit, pour la première fois, des soldats réguliers polonais ont tiré sur notre territoire. Depuis 5h45 nous avons riposté, et désormais il sera répondu aux bombes par les bombes. Quiconque se bat avec du gaz toxique sera combattu avec du gaz toxique. Quiconque s’écarte des règles de la guerre humaine ne peut que s’attendre à ce que nous fassions de même. Je continuerai cette lutte, peu importe contre qui, jusqu’à ce que la sécurité du Reich et ses droits soient assurés.
Depuis six ans, je travaille à la restauration des forces de défense allemande. Plus de 90 millions ont été consacré durant cette période à la reconstitution de ces forces. Elles sont aujourd’hui mieux équipées et incomparablement supérieures à ce qu’elles étaient en 1914. Ma confiance en elles est inébranlable.
Si je fais appel à ces forces, si je demande à présent des sacrifices au peuple allemand, tous les sacrifices si nécessaire, c’est que je suis moi-même aujourd’hui absolument prêt, tout comme nous l’étions autrefois, à faire le sacrifice ultime.
Je ne demande à chaque Allemand rien de plus que ce que j’étais moi-même prêt à faire pendant quatre ans à tout moment. Aucun n’aura à affronter des épreuves auxquelles je ne me soumettrais pas moi-même. Toute ma vie appartient désormais plus que jamais à mon peuple. Je ne suis désormais que le premier soldat du Reich allemand. J’ai revêtu une fois de plus ce manteau qui m’était le plus sacré et le plus cher. Je ne l’enlèverai plus jusqu’à ce que la victoire soit assurée, ou je ne survivrai pas.
S’il m’arrivait quelque chose dans la lutte, mon premier successeur serait le camarade du parti Göring; si quelque chose arrivait au camarade du parti Göring, mon prochain successeur serait le camarade du parti Hess. Vous seriez alors dans l’obligation de leur donner, en tant que Führer, la même loyauté et la même obéissance aveugles qu’à moi-même. S’il devait arriver quelque chose au camarade du Parti Hess, alors, de par la loi, le Sénat sera convoqué et choisira en son sein le successeur le plus digne, c’est-à-dire le plus courageux.
En tant que national-socialiste et en tant que soldat allemand, j’aborde cette lutte avec un cœur vaillant. Toute ma vie n’a été qu’un long combat pour mon peuple, pour sa restauration et pour l’Allemagne. Il n’y avait qu’un seul mot d’ordre pour cette lutte: la foi en ce peuple. Un seul mot que je n’ai jamais appris: capitulation.
Si, cependant, quelqu’un pense que nous allons au-devant de temps difficiles, je lui demanderais de se rappeler qu’il était une fois un roi prussien [Frédéric le Grand], à la tête d’un État ridiculement petit, qui s’est dressé face à une coalition bien plus forte, et qui en trois guerres a finalement réussi parce que cet État avait ce cœur vaillant dont nous avons besoin maintenant. Ce que je voudrais dire au monde entier, c’est qu’un novembre 1918 ne se reproduira jamais dans l’histoire allemande. Tout comme je suis moi-même prêt à tout moment à risquer ma vie – n’importe qui peut la prendre pour mon peuple et pour l’Allemagne – j’attends la même chose de chacun.
Mais celui qui pense pouvoir échapper à ce commandement national, directement ou indirectement, malheur à lui. Nous n’avons que faire des traîtres. Nous sommes tous fidèles à notre vieux principe. Il importe peu que nous vivions nous-mêmes, mais il est essentiel que notre peuple vive, que l’Allemagne vive. Le sacrifice qui nous est demandé n’est pas plus grand que le sacrifice consenti par de nombreuses générations avant nous. Si nous formons une communauté soudée par le serment, prête à tout, résolue à ne jamais se rendre, alors notre volonté surmontera toutes les épreuves et toutes les difficultés. Et je voudrais terminer par une déclaration que j’ai faite autrefois lorsque j’ai commencé la lutte pour le pouvoir dans le Reich. Je disais alors: «Si notre volonté est si forte qu’aucune épreuve et aucune souffrance ne peuvent en venir à bout, alors la volonté et la puissance de l’Allemagne triomphera».
Traduction : Francis Goumain
Vladimir Joga
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Joga
Né à Sloviansk, en Ukraine, le 26 mai 19933, Vladimir Joga vit encore dans sa ville natale au moment du déclenchement du conflit russo-ukrainien. En 2014, avec son père Artem Joga, il rejoint le bataillon Sparta, l’une des nombreuses milices séparatistes pro-russes qui ont émergé pendant la guerre du Donbass. Le bataillon Sparta est considéré comme l’une des milices séparatistes les plus efficaces et est décrite comme étant associé au néonazisme en matière d’idéologie.
Avec la campagne de Pologne en 1939, Allemands et Russes avaient supprimé l’Etat tampon qui les séparait, ce qui leur permettaient de s’attaquer mutuellement par surprise.
L’Ukraine aurait dû être cet Etat tampon entre l’Otan et la Russie, mais l’Otan ne l’a pas voulu, résultat, dans quelques semaines, les armées Russes seront directement en contact avec des armées de l’Otan.