L’Iran a annoncé dimanche 23 octobre la signature d’un contrat avec la Russie portant sur la fourniture de «40 turbines» destinées à aider l’industrie gazière de ce pays frappé par des sanctions occidentales en raison de l’invasion de l’Ukraine.
Le président russe s’est rendu en juillet à Téhéran où il a rencontré le président Raissi et le Guide suprême de la révolution iranienne, l’ayatollah Ali Khamenei, qui a lui aussi appelé à une «coopération à long terme» plus forte avec Moscou.
Téhéran a accédé au printemps dernier à la demande du président russe de reporter la conclusion de l’accord nucléaire international que l’Iran semblait prêt à signer afin d’exporter son pétrole et de renflouer ses caisses. Moscou ne souhaitait pas voir le pétrole et le gaz iranien remplacer ses sources d’énergie sur le marché européen, notamment.
Dernier exemple en date de la coopération entre les deux pays, l’Iran a livré à la Russie des centaines de drones qui visent des infrastructures énergétiques et détruisent blindés et obusiers ukrainiens sur le champ de bataille : Les Shahed-136 qui ont une portée de 2000 km et une vitesse maximale de 180 km/h, jouent le rôle de missile et les Mohajer-6, plus petits et plus rapides, avec une signature radar assez faible très utile dans le rôle de reconnaissance et de ciblage.
Peu à peu se met en place un front économique, financier et militaire apte à résister aux sanctions et menaces d’un Occident dont l’hégémonie est de plus contesté.
Les Iraniens, autrement dits les Persans, sont un grand peuple héritier d’une civilisation très ancienne et très brillantes.
A côté, les Américains sont des barbares complètement arriérés.