En Italie, la Cour de cassation vient de juger que le « salut fasciste » n’est pas un délit dans le cadre d’une commémoration. La Cour suprême italienne avait été réunie en urgence face à l’hystérie politico-médiatique qui a suivie la commémoration à Rome des 3 camarades nationalistes italiens assassinés par l’extrême-gauche et la police du régime via Acca Larentia dans les « années de plomb ». La Cour a jugé que « faire le salut fasciste n’est un crime qu’en cas de danger à l’ordre public ou s’il conduit au risque de faire revivre le parti fasciste ».
Au cours de l’hommage, comme c’est la tradition chaque année, à l’appel de chacun des noms des camarades tombés, les militants répondent « Présent ! », main ouverte de leur bras droit tendu vers le ciel.
Rien de nouveau cette, année, la cérémonie s’est tenue comme à son habitude – et comme les nationalistes le font régulièrement là et partout ailleurs en Europe. Mais avec l’accession au poste de Premier Ministre de Georgia Meloni en arrière-plan, l’occasion était trop belle pour que les classes politico-médiatiques n’en profitent pour pousser leurs habituels cris d’orfraie sur la « résurgence de la bête immonde ».
Jusqu’en France où notre directeur de publication et chef des Nationalistes, Yvan Benedetti, s’est vu notifier des poursuites pour avoir tendu le bras, en Italie, lors d’une commémoration pour le centenaire de la Marche sur Rome.
Mais pas question pour nous en France d’abdiquer le salut à la romaine ou salut olympique, main ouverte en opposition au poing fermé des marxistes de toutes obédiences ou des suprémacistes juifs ; et à la main cachée des forces occultes corruptrices et des puissances d’argent.
Le salut à la romaine ou olympique
La civilisation c’est d’abord la politesse. Tout le monde s’accorde pour dire qu’être poli est la marque d’un civilisé. Être civilisé correspond donc en premier lieu, à observer les usages du savoir-vivre, d’éducation et de courtoisie. Le salut et les salutations, soit par la parole, l’écrit ou le geste, constituent ainsi les premiers indices de la bienséance du respect, de la déférence.
Saluer quelqu’un ou quelque chose, c’est rendre hommage à un être, une œuvre, un principe. Parmi les saluts ceux de la tête ou de la main sont les plus courant. Depuis des millénaires, chaque fois qu’un homme s’engage à servir, jure de dire la vérité, promet de tenir parole, affirme son honnêteté, rencontre un ami ou exprime sa gratitude, il lève naturellement le bras droit plus ou moins haut avec la main bien ouverte. Ce signe d’engagement, de bienvenue, d’amitié, est incontestablement le symbole le plus répandu de l’humanité civilisée.
Du légionnaire de Rome au barde celtique, de l’athlète olympique au chevalier médiéval, du fédéré du Champ de Mars au soldat vers le drapeau, du témoin devant le tribunal au sportif sur le stade, le bras droit levé paume de la main visible fut et demeure le geste rituel de l’humanité authentique, de celle qui croit, travaille, lutte et joue franc-jeu.
Quant à l’emploi systématisé de ce geste dans le monde politique contemporain, du début de l’Italie mussolinienne à l’achèvement de l’Espagne franquiste, en France même, il faut savoir que la main ouverte brandie répondait à la main fermée, au poing haineusement tendu des marxistes de toutes obédiences ; et aussi s’opposait à l’image de la main cachée, qui désigne l’alliance des forces occultes dirigeantes et des puissances du gras argent corrupteur.
La main droite ouverte dressée vers le ciel, reflétant spirituellement l’image du soleil vers la terre, n’est pas un monopole national ou partisan, mais une part du patrimoine indivis de la civilisation.
Vouloir réduire son usage à un pays en particulier ou à une seule catégorie idéologique, en prétendant mettre dans le même sac indistinctement tous ceux qui l’ont utilisé ou qui le font encore, c’est le but commun intéressé des tenants de la main fermée et de la main cachée, alors que présentée ou tendue la main ouverte a toujours été un signe universel de paix et d’amitié.
Pour les Français, le fait est que sous des formes variées, le salut à la romaine ou olympique a été utilisé de la monarchie du roi Saint-Louis à l’État national du maréchal Pétain, y compris dans l’entre-deux grandes guerres du siècle dernier lors de la 8e olympiade, en 1924 à Paris, et de la 11e en 1936 à Berlin où toute l’équipe nationale française participante salua unanimement de la sorte la tribune officielle.
Le salut militaire français, par sa présentation de l’intérieur de la main droite, est le témoin persistant de ce geste de sincérité et de droiture.
Pierre SIDOS, 29 mars 2011
Voir aussi :
Contre tous les virus, l’hygiène du salut à la romaine !
À Milan, 800 fascistes saluent bras tendus la mémoire de leurs camarades assassinés !