Ces dernières années, l’État sioniste a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie, visant des positions du gouvernement ainsi que des forces iraniennes et du Hezbollah libanais, alliés de Damas et ennemis jurés d’Israël. Les États-Unis maintiennent illégalement des forces d’occupation et des bases militaires dans le pays.
Ces dernières années, Israël a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie, visant des positions du gouvernement ainsi que des forces iraniennes et du Hezbollah libanais, alliés de Damas et ennemis jurés d’Israël.
Le 12 mars dernier, l’armée de l’air israélienne a de nouveau lancé des frappes contre le territoire syrien, envoyant plusieurs missiles près de Masyaf, entre les provinces de Tartous et de Hama. Quelques soldats syriens ont été blessés et des infrastructures ont été endommagées, dont un entrepôt au sud-ouest de la ville.
Des attaques similaires se produisent de plus en plus. Une semaine avant, l’armée de l’air israélienne a bombardé l’aéroport d’Alep, endommageant la piste, et avant cela, elle a bombardé Damas et des colonnes de voitures près de la frontière irakienne. C’est la deuxième fois que l’aéroport d’Alep est visé par Israël en mars, le dernier raid du genre ayant fait trois morts le 7 mars et mis l’aéroport hors-service.
Le 30 mars L’armée de l’air sioniste a ciblé plusieurs sites à Damas. Les avions de combat israéliens ont tiré un certain nombre de missiles depuis l’espace aérien du Golan syrien occupé vers les positions de l’armée arabe syrienne dans le sud de Damas, et les défenses aériennes syriennes en ont abattu un certain nombre.
Officiellement, Israël associe ses attaques aux convois iraniens à travers le territoire syrien ou aux activités des Chiites pro-iraniens (présents sur le territoire syrien à la demande du seul gouvernement légitime de Bachar el-Assad), bien que la menace qu’ils font peser sur Israël est plutôt illusoire.
Néanmoins, afin de maintenir le niveau de militarisme nécessaire dans leur société, ainsi que pour détourner l’esprit de leurs citoyens des problèmes internes, les autorités israéliennes continuent de cultiver l’image d’un « ennemi extérieur » en Iran.
Apparemment, le nombre de ces raids en Syrie augmente proportionnellement à l’ampleur des manifestations antigouvernementales en Israël, où de plus en plus de gens sortaient manifester chaque week-end contre le projet de réforme de la justice de Netanyahu.
Nouvelle flambée entre les forces d’occupation américaines et les milices pro-iraniennes
Le président Biden affirme que les États-Unis ne font que réagir, mais il y a des signes qu’ils sont probablement proactifs pour créer de nouveaux conflits sur le terrain.
Le commandement central américain affirme qu’à la suite d’une attaque de drone le 23 mars après-midi contre une base américaine près de Hasakah, sur ordre du président Biden, des frappes aériennes de représailles ont été entreprises plus tard dans la nuit contre « des installations utilisées par des groupes affiliés au Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran ».
Cette version a été contestée par le porte-parole du Conseil suprême de sécurité nationale iranien qui a accusé Washington de « créer des crises artificielles et de mentir ». Le responsable iranien a affirmé « qu’au cours des deux derniers jours, des hélicoptères américains ont effectué plusieurs sorties dans le but d’accroître l’instabilité en Syrie et ont transféré des terroristes de Daech (État islamique) sur le territoire de ce pays ».
Il a déclaré que Washington devait être tenu responsable de telles activités. Le responsable a averti que Téhéran donnerait une réponse rapide à toute attaque américaine sous quelque prétexte que ce soit contre les bases iraniennes qui existent sur le sol syrien à la demande de Damas pour lutter contre le terrorisme.
Illustration du pseudo « ordre mondial fondé sur des règles » (les leurs)
Cette nouvelle passe d’armes a été l’occasion de se ridiculiser pour un représentant officiel du secrétaire général de l’ONU, Farhan Haq, interrogé par un journaliste chinois.
« – Pensez-vous que la présence de l’armée américaine en Syrie est légale ou non ?
– Ce n’est pas quelque chose dont nous traitons maintenant, à ce stade. Il y avait une guerre…
– Il me semble qu’une présence étrangère, une base militaire d’un autre pays sur le territoire d’un autre État sans invitation – pour moi, c’est comme ça.
– Vos analyses sont votre affaire, mais à ce stade…
– Et quelle est la différence entre la situation en Syrie et en Ukraine ?
– Il n’y a pas de situation en Syrie, il n’y a pas d’armée américaine sur le territoire syrien. Il n’y a donc pas de parallèle ici…
– Êtes-vous sûr qu’il n’y a pas de soldats américains en Syrie ?
– Je crois qu’il y a des opérations militaires qui s’y déroulent, mais je n’ai pas connaissance de la présence des militaires eux-mêmes sur le terrain.
– D’accord, 5 militaires américains ont été blessés dans cette attaque. Comment cela pourrait-il arriver s’ils ne sont pas là ? Comment ont-ils été blessés ?
– Euh…
– Étrange, n’est-ce pas ?
– Oui…
– Alors la présence militaire américaine en Syrie est-elle légale ou non, la base américaine ? Devrions-nous suivre la résolution pertinente du Conseil de sécurité de l’ONU ?
– Oui, la résolution pertinente l’exige vraiment, et nous appelons tous les États à la respecter. Je ne veux pas commenter davantage maintenant. »
Le deux poids deux mesures permanent
Le droit international est basé sur le droit du plus fort, sur le droit Yankee !
L’ONU est une succursale des États Unis.#StopMascarade https://t.co/cejQeuzbBd— YVAN BENEDETTI (@Yvan_Benedetti) March 29, 2023
Toujours la même question
Pourquoi ces attaques aussi laches que criminelles n’amènent aucune vraie réaction
Seulement des petards ! Pourquoi pas de réaction plus vigoureuse ?
Les. S300 voire S400 ne devraient elles pas les arrêter