L’Iran, la Russie et la Syrie ont décidé de nouer une alliance tripartite et de former une salle d’opération militaire conjointe pour briser le blocus américano-sioniste de la Syrie.
Le blocus a projeté plus de 10 millions de Syriens dans des conditions très difficiles dans leur propre pays. Cette détérioration de la situation n’est pas seulement due à l’épidémie du Covid-19 ou aux problèmes du système de santé syrien. La population et les acteurs économiques syriens connaissent des pénuries d’aliments et de médicaments et de divers dérivés énergétiques, du fait des politiques hostiles des États-Unis, de l’État juif et de l’Europe à leur égard.
Ainsi Israël a attaqué à plusieurs reprises des navires à destination de la Syrie. Depuis la fin de 2019, l’État juif qui se croit tout permis en Palestine et au Proche-Orient, a pris pour cible une dizaine de navires iraniens transportant du pétrole et des aides humanitaires selon The Wall Street Journal. De même, les forces américaines (qui se maintiennent illégalement sur le territoire de la République arabe syrienne) et leurs mercenaires affiliés aux Forces démocratiques syriennes (FDS), déployés à l’est de la province de Deir ez-Zor, ne cessent de piller les ressources naturelles du pays, de sorte que l’État syrien légitime et les civils syriens en sont privés.
Le manque de carburant en Syrie provoque actuellement une crise énergétique, et par conséquent, le secteur des transports dans diverses villes syriennes est très perturbé. Le quota quotidien de consommation de carburant par les citoyens a dû être considérablement réduit et les véhicules font de longues queues devant les stations-service.
Malgré tout l’arrivée récente de quatre pétroliers iraniens transportant 5 millions de barils de pétrole brut dans le port syrien de Banias avant le début du mois du Ramadan a été une bonne nouvelle pour le peuple syrien. Des sources ont rapporté que si les pétroliers sont passés au travers des menaces d’agression israélienne, ce serait sans doute grâce à des escortes de navires de guerre russes…
La Syrie n’est pas lâchée par ses alliés russes et iraniens. Une série de réunions intensives a récemment eu lieu entre des responsables russes, iraniens et syriens dans le but de briser le blocus américano-européen contre la Syrie.
Afin de formaliser cette union tripartite une salle d’opération russo-syrienne-iranienne va dons être mise en place pour assurer une sécurité durable aux navires iraniens et russes transportant des carburants, de la nourriture et de l’aide médicale au peuple syrien, ainsi que pour briser le blocus américano-sioniste. « Le but principal de la cellule d’opérations conjointe est de veiller à ce que les ressources pétrolières entrent dans les ports syriens », rapporte Sputnik citant des sources bien informées.
Les navires iraniens se rassembleront en mer Méditerranée et se rendront en Syrie dans un convoi escorté par la marine russe. Et d’autres navires chargés de produits alimentaires et de produits chimiques pour l’industrie pharmaceutique arriveront dans les ports syriens. Plusieurs envois de blé de Russie seront envoyés en Syrie d’ici juin prochain.
Les forces israéliennes n’oseront pas frapper les navires pour deux raisons : en premier lieu, l’escorte de la Russie, et en deuxième lieu, les risques de représailles contre les navires commerciaux israéliens sur les entrées de Bab al-Mandeb et du golfe d’Oman.
Cela signifie que les alliés de la Syrie, qui se sont rangés de son côté dans la grande crise provoquée par la conspiration américano-israélienne et le terrorisme vaincu, ne quitteront pas la Syrie à ce stade. Cette alliance illustre ainsi des changements importants dans les équations régionales, dont le principal pourrait être la fin de l’arrogance israélienne dans la région.
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comme quoi la Russie utilise des drones israliens en Syrie
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