Un peu de gauloiserie ne nuit pas à la santé mentale !
Bonjour !
Je ne sais pas si c’est les lasagnes ou le 49-3, mais cette nuit j’ai fait un rêve bizarre. Contrairement à un iel à perruque bien connu, il était « sanglant ». Donc, si dans la famille King, vous êtres plutôt Martin Luther que Stephen ou Kong vous voilà prévenus.
Pour commencer, j’ai assisté à l’oxymorique « crépuscule d’Aurore » Bergé que j’ai vue débouler, en nuisette et en courant, talonnée par une horde de cégétistes brandissant des torches. Désespérée elle s’est engouffrée dans un hall d’immeuble percutant 400 migrants fraîchement débarqués de l’Océan viking. À la vue de son « haut séant, vits king » size (et plus modestes) se dressèrent derechef. Sous mes yeux horrifiés, la voilà promptement enrichie, et ce simultanément, par deux 49,3 (minimum), avant que d’aggraver encore la situation en ouvrant imprudemment la bouche (pour se plaindre) et, alors que je pensais qu’il ne pouvait rien lui arriver de pire, c’est le moment que choisirent deux futurs physiciens quantiques particulièrement inventifs pour réaliser, eux aussi, alertés par l’écho de ses déglutitions, qu’il restait un grand vide inoccupé entre ses deux oreilles.
Encore sous le choc, après avoir fait signe (et galamment tenu la porte) à Marlène Schiappa, dans la même tenue (version bonnet E), poursuivie par les mêmes, je sortis dans la rue, surpris de constater qu’on avait installé ce que je pris d’abord pour des structures gonflables, mais qui n’étaient rien d’autre que Gérard Larcher et Dupont-Moretti sur la bedaine duquel des enfants hilares en crampons ensanglantés rebondissaient « Outreau » ou pas assez, en faisant des bras d’honneur. Un peu plus bas, un groupe d’adolescents disputaient une partie de foot acharnée avec la vraie tête d’Olivier Dussopt. Alors que, sidéré, je m’enquérais de savoir où ils l’avaient trouvée, l’un d’entre eux pointa nonchalamment du doigt une gigantesque guillotine autour de laquelle une foule en liesse applaudissait, tandis qu’étaient raccourcis à la chaîne tous les députés n’ayant pas voté la motion de censure. Je clignai alors momentanément des yeux, ébloui par le reflet de la lune sur le crâne d’Éric Ciotti.
Dans le lot se trouvaient aussi quelques ministres dont le malheureux Bruno Le Maire qui eut droit à plusieurs passages en raison de dérapages répétés sur son col roulé. C’est alors que je manquai d’être renversé par Gérald Darmanin fuyant une meute de féministes brandissant des ciseaux de 7 pouces. Malchanceux, en essayant d’éviter un groupe de supporters anglais, il s’étala de tout son long , trébuchant sur les restes de ce que les lunettes et un prospectus du Medef permettaient encore d’identifier comme Agnès Pannier-Runacher. Tandis que, finalement rattrapé par la marabunta ovarienne, les supplications du ministre se faisaient de plus en plus aiguës, je décidai de remonter la rue, attiré par une clameur lointaine.
Olivier Véran, recouvert de purée de bananes, avait été enfermé dans une cage avec 3 gorilles que la foule titillait en leur jetant des bouts de Gabriel Attal tout en scandant : « explique-leur la réforme des retraites ! ». Non loin de là, juste en face de l’immeuble en flamme de la banque Rothschild, un groupe de soignants suspendus jouait aux fléchettes avec des doses Pfizer sur ce qui restait d’Élisabeth Borne dont un plaisantin avait rendu non métaphorique le balai qu’elle avait généralement dans le… fondement.
Mon rêve se déroulait de toute évidence à Paris, car les rues étaient jonchées d’ordures. D’un sac éventré dépassait une petite main, vierge d’ampoules et de durillons, encore crispée sur une carte de presse de BFMTV et, tandis que la découverte d’un sac poubelle de 50 litres à forte poitrine me faisait craindre le pire pour Léa Salamé, ma vision périphérique me fit repérer un individu en sueur et aux narines blanchâtres essayant de se fondre dans un tas d’immondices. Seuls son tatouage « Kylian je t’aime » en forme de ballon de foot sur sa fesse gauche et l’inscription « Jean-Mi pour toujours » sur la droite, permettaient de le différencier de son environnement, d’autant qu’une famille de surmulots, trompée par la béance de l’orifice équidistant, semblait désireuse d’y élire domicile. « Franchement, lui dis-je, tu n’as rien vu venir ? ». Il me regarda d’un air méchant en articulant : « Je t’emmerde ! ».
Je me suis réveillé juste au moment où, un peu mesquinement, je l’admets, je signalais sa position à un groupe de gilets jaunes réfractaires, non-vaccinés, bipolaires, antisémites et possiblement cannibales.
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Pour ceux qui le souhaitent, la transcription complète de toutes les vidéos figure sur le blog de La mite dans la caverne.
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Talentueux !!! Humour subtilement sensuel et voix venant du midi agréable. Non… C’était un moment de plaisir que d’entendre les déboires de nos voyous de députés qui ne sont que républicain plus que Français. Félicitations. kénavo.