Le soir du 3 mars 1943, une bousculade dans les escaliers de la station Bethnal Green du métro de Londres faisait 173 morts (dont 62 enfants) et 60 blessés.
Depuis le Blitz de septembre 1940, les Londoniens avaient pris l’habitude de se réfugier dans le métro en cas de bombardement, c’est à nouveau à l’occasion d’une alerte aérienne lancée par les sirènes que les habitants de l’Est de Londres sont descendus au métro de Bethnal Green. Mais pour des raisons encore non éclaircies aujourd’hui, un mouvement de panique s’est propagé dans la foule, engendrant une bousculade particulièrement meurtrière.
Le plus terrible, c’est qu’il s’agissait en fait d’une fausse alerte, il n’y a eu aucun raid ce soir-là. Mais il aura fallu attendre 1977 pour que la vérité soit enfin dévoilée, à l’époque, on avait prétendu que le bilan était dû à l’action de l’ennemi. Et il faudra encore attendre quarante ans, en 2018, pour que les allégations d’un haut diplomate sur l’origine de cette tragédie refassent surface.
Depuis 1919 qu’il était entré au Foreign Office, Sir William Strang avait fait du chemin dans la hiérarchie, en 1943, il était le représentant britannique (avec rang d’ambassadeur) à la Commission consultative européenne, le comité de liaison des diplomates de haut rang des puissances alliées.
Bien qu’il soit décédé en 1978, ce n’est que depuis peu que nous savons qu’il avait une aversion prononcée envers les Juifs et que les communistes soviétiques ne lui inspiraient pas la moindre confiance.
Nous le savons grâce à l’une des opérations les plus secrètes du service de sécurité britannique, le MI5.
Après la débâcle de Dunkerque et la crainte d’une invasion imminente, les autorités avaient pris en toute hâte des mesures pour parer la menace d’une éventuelle « cinquième colonne » au Royaume-Uni. En particulier, on avait mis en place un agent provocateur, un certain Eric Roberts, qui, sous le pseudonyme de « Jack King », devait se faire passer pour le représentant britannique des services de renseignements allemands.
Les hauts responsables de la British Union of Fascists de Sir Oswald Mosley ou d’autres mouvements pro-allemands, pro-italiens ou antisémites, avaient déjà été internés sans jugement depuis le printemps 1940, mais on soupçonnait à juste titre que d’autres sympathisants du national-socialisme avaient pu passer entre les mailles du filet.
Tous les vrais agents allemands présents au Royaume-Uni avaient déjà été capturés, exécutés ou retournés, mais il était toujours possible que des citoyens ordinaires se radicalisent, par exemple en voyant des Juifs prospérer sur le marché noir.
C’est pourquoi le MI5 avait créé son propre « réseau d’espionnage nazi », un réseau factice destiné à attirer ce genre d’individu et veiller à l’innocuité de leurs activités.
Ce réseau complexe était manipulé depuis le MI5 par Victor Rothschild (Lord Rothschild), membre de la dynastie juive la plus (tristement) célèbre d’Europe. On sait aujourd’hui que Rothschild a eu de nombreuses relations douteuses avec des espions soviétiques et qu’il était peut-être lui-même un important agent soviétique. Il contrôlait le réseau Eric Roberts / « Jack King » avec son assistante Theresa Clay, également d’origine juive.
Le résultat des courses, on peut le lire dans une note classée top secret de Rothschild: la création d’un réseau de pseudo agents qui croient tous travailler pour la Gestapo, alors qu’ils travaillaient en fait pour le MI5.
La plupart des membres les plus actifs de ce réseau factice étaient des femmes, il s’agissait souvent des épouses, des filles ou des sœurs d’hommes qui avaient été emprisonnés pour des raisons de sécurité. La plus active était peut-être Marita Perigoe, en partie d’origine suédoise et allemande, dont la mère australienne, May Brahe, avait été une célèbre compositrice de chansons.
Perigoe avait monté son propre sous-réseau d’amis prêts à aider les services de renseignements allemands. Parmi eux on trouvait une institutrice nommée Tamara Wilson Crowe, une amie de la famille Strang. Selon une source du MI5, Miss Crowe avait une liaison avec Sir William lui-même, mais pour diverses raisons, je pense plutôt qu’elle entretenait une relation saphique avec la fille de Sir William, Jean.
Quoi qu’il en soit, pour le MI5, le point essentiel était que Miss Crowe était une amie proche de la famille Strang et que, par l’intermédiaire de Perigoe, elle faisait passer les indiscrétions qu’elle pensait utiles aux services de renseignements allemands. On voit toute l’utilité du faux réseau: s’il avait été authentique, cela aurait été un coup sensationnel pour Berlin d’avoir un agent aussi proche de l’un des plus hauts diplomates britanniques.
Le 3 août 1943, Roberts rapporte à ses supérieurs que Perigoe lui avait remonté que Miss Crowe avait entendu dire que : «Strang disait en privé qu’il ne supportait pas les Juifs, qu’ils outrepassaient toutes les bornes de la bienséance la plus élémentaire et que ni eux ni les bolcheviques ne pouvaient être considérés comme des alliés de choix».
Six jours plus tard, il ajoutait, d’après la même source, que «la catastrophe du métro de Bethnal Green avait été provoquée par un gang de pickpockets juifs et qu’elle avait rapporté à son chef 200 livres sterling».
Convaincu qu’il contrôlait la situation et qu’il n’y avait aucune chance que les imprudences de Sir William Strang parviennent à d’authentiques représentants des services allemands, le MI5 n’a pas jugé utile d’avertir Sir William (ou l’un de ses collègues du Foreign Office) des sympathies pro-allemandes de son amie Tamara.
En décembre 1944, Roberts rapportait que Strang s’était confié sur les relations anglo-soviétiques et s’était montré « désobligeant dans ses opinions sur Staline et les conditions en Russie« . L’officier supérieur du MI5, Guy Liddell, notait : « Je ne vois pas ce que je peux faire de ces informations sans compromettre les sources ».
Liddell et Rothschild estimaient qu’il était important de protéger ces sources et de maintenir le réseau même après la guerre, car le réseau Roberts était la meilleure base du MI5 pour contrôler efficacement une grande partie du fascisme britannique toujours en activité. On connaît maintenant certains éléments de l’histoire grâce à des articles de presse et grâce au livre de Robert Hutton, Agent Jack, mais une grande partie de l’infiltration de l’extrême droite britannique n’a pas encore été entièrement explorée.
En outre, nous ne savons toujours pas ce que Sir William Strang savait – ou croyait savoir – de la responsabilité de juifs dans la pire catastrophe civile britannique en temps de guerre, ni ce qu’il pensait plus généralement de la criminalité juive et de ses liens avec les agents de subversion de Moscou.
En partie parce qu’il souhaitait protéger le secret de son faux « réseau d’espionnage nazi », le MI5 n’a rien fait pour entraver la carrière de Sir William Strang. De 1945 à 1947, il est conseiller politique du général (plus tard maréchal) Bernard Montgomery, commandant des forces britanniques dans l’Allemagne occupée. En 1947, il rentre en Grande-Bretagne pour diriger la section allemande du Foreign Office et, en 1949, il accède au poste le plus élevé du pays : sous-secrétaire permanent au Foreign Office et chef du service diplomatique.
Victime d’un malaise pendant la cérémonie du couronnement de la Reine Elizabeth II, il part à 60 ans en retraite anticipée, il sera élevé à la prairie et décédera en 1978 âgé de 85 ans.
[NdT, l’auteur ne le précise pas pour ses lecteurs Anglais, mais il faut se rappeler que Bethnal Green fait justement partie du quartier juif de Londres, ce qui à la fois rend crédible l’histoire des pickpockets, mais qui rend également probable que des membres de la communautés aient fait partie des victimes. Citons The Invention of International Crime de Paul Knepper : «À partir du début des années 1880, des centaines de navires chargés de migrants juifs originaires de Russie et de Pologne font vapeur vers les ports anglais. Entre 1880 et 1914, la communauté juive de Londres passait de 20 000 à 400 000, la plupart se concentrant dans un secteur d’à peine 5 km2 allant de la City à Mile End Road, et de Bethnal Green à Cable Street».]Traduction : Francis Goumain
« En zoologie, on qualifie de chimériques des relations qui s’établissent quand des vers apparaissent dans les organes d’un animal. Celui-ci peut exister sans le parasite, mais le parasite périrait sans celui qui l’abrite. Mais en vivant dans le corps de son hôte, le parasite entre dans son cycle biologique. En entraînant une augmentation du besoin de nourriture et en introduisant ses hormones dans le sang ou la bile de l’organisme hôte, le parasite modifie la biochimie de ce dernier. »
Dans le domaine ethnologique, une chimère est un « ethnos parasite », « qui exploite les populations autochtones du pays ainsi que sa flore, sa faune et les richesses de son sous-sol ». À la manière d’ « une population de bactéries ou d’infusoria [un type d’organismes unicellulaires] » qui « se propage à travers les organes internes de la personne ou de l’animal », une invasion ethnique chimérique vampirise les énergies et ressources vitales de son organisme hôte.
Parce que leur rupture avec leur milieu d’origine – les déserts d’Arabie – s’est produite à un stade précoce de leur cycle ethnogénétique, les Juifs, selon Goumilev, ont développé la capacité de pénétrer dans pratiquement tous les types de paysages naturels, et ont même codifié leurs stratégies dans le Talmud. Partout où ils se sont installés, ils ont agi comme une chimère à l’égard des populations autochtones, favorisant délibérément « le scepticisme et l’indifférence » afin d’éroder la résistance spirituelle et morale de leurs hôtes et d’étendre leur domination sur eux.
Henry Ford en 1920 :
« le propre du Juif est de vivre hors du peuple des résidents originels, mais en aucun cas hors des territoires habités ou loin des lieux de commodités et des centres de décision. À d’autres la culture du sol : le Juif, s’il le peut, tirera profit du travail de l’agriculteur. À d’autres le dur labeur des métiers et de l’industrie : là encore, le Juif exploitera les fruits de leur travail. Tel est son génie particulier. Comment pourrait-on qualifier cette caractéristique autrement que de parasitisme ? » (Le Juif international, 13 novembre 1920)
Lev Goumilev et « la chimère khazar »
https://www.egaliteetreconciliation.fr/Lev-Goumilev-et-la-chimere-khazar-70494.html
À la source de problème :
L’interdit de la connaissance du bien et du mal comme fondement biblique
À l’époque où fut écrite l’histoire du Jardin d’Éden (largement inspirée des mythes babyloniens), toutes les grandes religions se donnaient comme mission d’enseigner aux hommes la compréhension du bien et du mal, et ainsi de les préparer à une vie droite et à une heureuse après-vie. La Bible hébraïque, dont la marque de fabrique est l’inversion de toutes les vérités anthropologiques (à commencer par la femme sortant du sein de l’homme), a placé cette promesse dans la bouche du serpent menteur : c’est lui, en effet, qui invite Adam et Ève à manger du fruit défendu, car, leur explique-t-il : si vous en mangez, « vous ne mourrez pas », mais « vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal » .
https://www.egaliteetreconciliation.fr/L-interdit-de-la-connaissance-du-bien-et-du-mal-comme-fondement-biblique-52633.html