Le 4 octobre 2006, le lanceur d’alerte Julian Assange déposait le nom de la plateforme qui allait révéler les crimes de guerre commis par le prétendu « camp du bien » mené par l’Empire Yankee du Moyen-Orient à l’Asie : Wikileaks.
Julian Assange a publié à partir de 2006 sur WikiLeaks des centaines de milliers de documents classifiés concernant les activités militaires et diplomatiques particulièrement cyniques des Etats-Unis, ainsi que des récits d’exécutions extrajudiciaires et de collecte de renseignements contre les alliés de Washington.
Il révélait entre autre des images des prétendu « dommages collatéraux » commis en Irak : notamment celle d’un hélicoptère Apache américain ouvrant consciemment le feu sur un groupe, tuant 18 personnes non-combattants.
Wikileaks a diffusé 250 000 « câbles » diplomatiques américains exposant la réalité des guerres de Washington et de ses vassaux, détruisant le narratif américain du « camp du bien »
La machine de guerre américaine ne pardonnera jamais à Assange. Poursuivi sans relâche depuis 2010, le fondateur de WikiLeaks a passé les 14 dernières années d’abord cloîtré dans l’ambassade d’Equateur à Londres à partir de juin 2012, puis en détention à Belmarsh, une prison proche de la capitale britannique, à partir d’avril 2019.
Il a été libéré le 25 juin 2024 et transporté en direction de Saipan, un territoire américain du Pacifique, où, après un « plaider coupable » avec la justice américaine, une juge l’a condamné à une peine de prison déjà purgée lors de sa détention provisoire. Il a alors été libéré et a regagné l’Australie.
« Je ne suis pas libre aujourd’hui parce que le système a fonctionné. Je suis libre aujourd’hui après des années d’incarcération parce que j’ai plaidé coupable de journalisme. J’ai plaidé coupable d’avoir cherché à obtenir des informations auprès d’une source et j’ai plaidé coupable d’avoir informé le public de la nature de ces informations. Je n’ai plaidé coupable d’aucun autre chef d’accusation » (Julian Assange)
Julian Assange reste une figure de la liberté d’expression et du journalisme d’investigation.
Bravo Julien
Baudouin