LA TRAHISON EST partout totale, effrayante, sidérante. Le mépris et la haine le sont tout autant. On se souvient que François Hollande s’était moqué, mais en privé, des « sans dents ». Voilà que son successeur à l’Elysée se vante, dans une interview face aux lecteurs du Parisien, le 4 janvier dernier, depuis l’Elysée, d’“emmerder” (sic !) les non-vaccins et, pis, leur dénie la qualité de citoyen en les traitant d’irresponsables. Il ne s’agit pas là d’un dérapage mais de propos parfaitement assumés, revendiquées et certainement prémédités, préparés à l’avance. Le mépris ne prend même plus la peine de se cacher, la haine n’est plus discrète, masquée, dissimulée, elle est froide, calculée, assumée. Le chef de l’Etat retranche ainsi de la communauté nationale cinq à six millions au moins de Français. Cela ne lui pose aucun problème de conscience. Après avoir assuré lors de ses vœux de la Saint-Sylvestre qu’il était en faveur d’une France unie et apaisée, à la manière du Mitterrand de 1988, le président de la République montre un tout autre visage. Par intérêt électoral (jouer sur la peur et obtenir le soutien des personnes déjà vaccinées), par calcul cynique, par pression de milieux médicaux ou autres ?
On se perd en conjectures sur la stratégie élyséenne mais il est clair qu’un seuil a été franchi et qu’il s’agit plus que jamais de traiter les récalcitrants au vaccin dit anti-covid comme des criminels, des sous-hommes, des hommes à pourchasser, à traquer, à abattre. Après De Gaulle qui déclarait « Je vous ai compris » aux Français d’Algérie pour mieux les tromper, les séduire et les trahir, Macron dit en quelque sorte aux millions de non-vaccinés : « Je vous hais, compris ! » Le mépris de tous ces petits marquis poudrés est insupportable et prouve à quel point les dirigeants du pays depuis déjà de longues décennies n’ont aucun souci du bien commun, de l’intérêt général. Et ils méprisent ouvertement les personnes dont pourtant ils sollicitent les suffrages. Ils vont même toujours plus loin dans le cynisme le plus cruel, au point que parfois il faut se pincer pour y croire. On a beau être habitué à leurs trahisons, à leurs tergiversations, à leurs contradictions, à leurs forfaitures, ils vont tellement loin qu’on ne peut parfois s’empêcher d’être encore un peu surpris, sinon déconcerté, à défaut d’être décontenancé, devant tant de malice, tant de perversité, tant de méchanceté.
CE LUNDI 10 janvier, dans son discours annuel adressé aux 138 ambassadeurs accrédités au Vatican, sans surprise Bergoglio a mis ses pas dans ceux de Macron (qu’il a d’ailleurs récemment rencontré) et s’est à nouveau montré un fervent et fanatique partisan du vaccin. François a en effet fortement insisté sur le recours à la vaccination pour « lutter contre la pandémie » au seuil d’une année qui « s’annonce difficile ». Se faisant le porte-voix des laboratoires pharmaceutiques et des gouvernements mondialistes, Bergoglio a appelé, comme Macron le 12 juillet dernier, à vacciner le monde entier. Personne ne doit échapper à la seringue, à l’injection. Et l’homme en blanc a ouvertement fustigé ceux qui expriment des réserves, des doutes ou une opposition aux campagnes massives de vaccination et mettent en avant les effets secondaires parfois très graves, parfois mortels, évoquant des « informations infondées ou des faits mal documentés ». Pour cet usurpateur n’est vrai, n’est exact, n’est juste que ce que répètent les cénacles mondialistes et les grands media audiovisuels. Et le successeur de Benoît XVI d’appeler les Etats à travailler notamment sur le plan juridique pour que des « institutions telles que l’Organisation Mondiale du Commerce et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle ajustent leurs instruments juridiques, afin que les règles monopolistiques ne constituent pas de nouveaux obstacles à la production et à un accès organisé et cohérent aux soins au niveau mondial. » En revanche, Bergoglio ne se soucie nullement du délabrement moral et spirituel de l’humanité, de l’apostasie massive dont il est vrai qu’il est un des principaux vecteurs, comme tous ses prédécesseurs depuis Jean XXIII et son “aggiornamento”. La soumission à l’idéologie onusienne, au projet planétarien, aux discours et objectifs maçonniques se lisait déjà dans la pseudo-encyclique Pacem in terris du 11 avril 1963. Rien n’a changé depuis, si ce n’est que les choses ont continué à s’aggraver, à empirer, à se déliter et que ces imposteurs modernistes sont allés toujours plus loin dans la destruction de la foi, du culte, de la morale et de la discipline. Et aussi dans les dérives politiques qui sont d’ailleurs en parfaite cohérence avec tout le reste car cela participe activement de l’anéantissement de la civilisation européenne et chrétienne.
Ainsi, après avoir évoqué ses voyages de 2021, dont le Liban, François est revenu sur son voyage sur l’île de Lesbos en Grèce pour aborder la question des migrations. Une obsession chez lui. « Nous ne pouvons pas rester indifférents et nous ne pouvons pas nous retrancher derrière des murs et des fils barbelés sous prétexte de défendre la sécurité ou un mode de vie » a-t-il plaidé, demandant aux pays de « garantir un accueil et une protection aux migrants ». Mais cet ami de la synagogue s’est bien gardé d’évoquer le mur en Palestine occupée parquant les Palestiniens et les faisant vivre dans un camp des concentration à ciel ouvert.
POUR FRANÇOIS, il faut ouvrir grand les portes du Vieux Continent à l’invasion et à la submersion migratoires. Et encore plus volontiers s’il s’agit de migrants mahométans. « Il faut vaincre l’indifférence et rejeter la pensée selon laquelle les migrants seraient le problème des autres » a asséné Bergoglio qui se garde bien, quant à lui, d’accueillir massivement des migrants et autres réfugiés au Vatican ou de les loger dans ses appartements privés. Critiquant les camps de rétention, mais muet sur l’avortement (qu’il a balayé pudiquement en une demi-phrase) et sur la contraception de masse, sur l’idéologie LGBT, sur le transexualisme et le transhumanisme, François a en revanche appelé l’Union européenne à parler d’une seule voix sur la question des migrations, celle de l’accueil massif des migrants, dénonçant leur “déshumanisation”. A aucun moment, il n’a suggéré l’idée, pourtant de bon sens, qu’il vaudrait mieux que ces populations restent chez elles et que se mettent en œuvre des plans de développement, des projets industriels de nature à fixer les peuples dans leur pays d’origine plutôt qu’encourager des migrations destructrices et mortifères, un déracinement dont les conséquences sont dévastatrices.
On le voit, tout va toujours plus mal. Méfions-nous des faux bergers, des mercenaires, des marchands d’illusion et essayons simplement dans ce monde de ténèbres où tout est inversé de dire et de servir la vérité. Dans tous les domaines. En cette octave de l’Epiphanie, il n’est en effet rien de mieux à faire que d’accrocher notre charrue à l’étoile des mages. Ainsi nous serons sûrs de ne pas nous fourvoyer, de ne pas être dupé, de ne pas être manipulé. Plutôt que de cultiver de vains espoirs électoraux, qui sont invariablement des illusions et des mirages et ne débouchent que sur l’amertume et le sentiment de trahison, restons fidèles en tout aux principes nationalistes et offrons généreusement à l’Enfant-Dieu, tout petit mais infiniment puissant, pauvre et pourtant d’une richesse infinie dans son humble crèche, l’or de nos bonnes actions, l’encens de notre oraison et la myrrhe de nos efforts. Voilà assurément de quoi dilater les cœurs, fortifier les volontés, décupler les énergies et faire renaître ou grandir en nous la flamme de l’espérance malgré les vicissitudes et tourments du temps présent.
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Rivarol
Source : Éditorial de Rivarol n°3501 du 12/01/2022
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