C’EST L’HOMMAGE DU VICE à la vertu : dans un entretien au quotidien libéral Le Figaro, en date du 6 avril 2023, Isabelle Rome, ministre chargé de l’Egalité entre les femmes et les hommes (sic !), pour contester le choix de sa collègue Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargé de l’économie sociale et solidaire et de la vie associative, de s’afficher dans le magazine pornocrate Playboy, s’exclame : « Pourquoi avoir choisi Playboy pour faire avancer le droit des femmes alors que ce magazine est un condensé de tous les stéréotypes sexistes ? Nous sommes en plein dans la culture de la femme-objet. Défendre les droits des femmes dans Playboy reviendrait à lutter contre l’antisémitisme en accordant un entretien à RIVAROL. » Nous remercions Madame le ministre pour cette publicité gratuite, et certainement involontaire, pour l’hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne. Cette comparaison hardie entre Playboy et RIVAROL a en tout cas fait jaser dans le Landernau politico-médiatique. Ainsi l’avocat ultra-sioniste et très antipathique, Gilles-William Goldnadel, a jugé, la bave aux lèvres, sur Cnews, dans l’Heure des Pros 2 de Pascal Praud, que cette comparaison d’Isabelle Rome était “stupide”, tandis que, sur le même plateau, l’actuel directeur de Playboy, devenu un trimestriel de luxe à quinze euros le numéro, pas moins, a estimé, quant à lui, que cette assimilation de son magazine à une publication aussi controversée que RIVAROL était “diffamatoire”. La direction de Playboy va-t-elle intenter un procès en diffamation au ministre ? Cela ne manquerait pas de sel.
Quant au fond de l’affaire, cette interview sur douze pages de Marlène Schiappa au magazine pornocrate, qui a paru le Jeudi saint (encore une fois, rien n’est laissé au hasard, ni les propos de Macron annonçant un projet de loi visant à dépénaliser l’euthanasie et le suicide assisté le lundi saint, ni cette interview de Schiappa à Playboy trois jours plus tard, la volonté de profaner, de souiller et de blasphémer ne fait aucun doute) avec des photos d’elle très déplacées et impudiques, surtout quand on songe qu’il s’agit d’un membre du gouvernement en exercice, et des propos qui ne le sont pas moins (Schiappa parle ainsi ouvertement dans son interview-fleuve de la possibilité, qu’elle ne trouve nullement choquante, de « plans (sexuels) à trois », mais qu’attendre d’une femme qui a écrit naguère un roman pornographique ?) montre à quel point les pouvoirs publics ont perdu tout sens de la retenue, de la pudeur, de la bienséance, des convenances, du respect et de la dignité dus en principe à la fonction ministérielle.
DE CE POINT DE VUE-là, l’accession de Macron à la magistrature suprême en mai 2017 a été un brusque accélérateur. Que l’on se souvienne de la Fête de la musique en juin 2018 où l’Elysée avait été transformé en vaste lupanar pédérastique avec des danseurs de couleur affichant ouvertement sur leur maillot la mention « Fier d’être immigré et pédé » ou encore du voyage de Macron aux Antilles où il s’était fait ostensiblement prendre en photo fortement enlacé par un prisonnier noir au torse nu. Dans le même ordre d’idées, la présidence de la République publie chaque année un communiqué officiel pour apporter son soutien enthousiaste et chaleureux à la Gay Pride organisée le dernier samedi de juin dans la capitale, aux alentours de la Fête de la Nativité de Saint Jean-Baptiste, martyrisé pour sa défense héroïque face à Hérode et Hérodiade de l’unité et de l’indissolubilité du mariage (ce ne sont pas les feux de la Saint-Jean mais les feux de l’Enfer qui se donnent alors libre cours à Paris !) Et l’on se souvient que le Palais-Bourbon lui-même a été entièrement recouvert, en marge d’une Gay-Pride, du drapeau arc-en-ciel, symbole de la “communauté” LGBTQI+. Enfin, un organisme gouvernemental officiel défend ouvertement et sans réserve toutes les revendications homosexualistes et transsexualistes et poursuit pénalement les personnes physiques et morales s’opposant à la tyrannie LGBTiste. Nous en avons nous-mêmes été victimes à plusieurs reprises. Cet organisme est bien connu de nos lecteurs, il s’agit de la DILCRAH, la Délégation interministérielle de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT. Ce qu’ils appellent « la haine anti-LGBT » n’est en réalité rien d’autre que l’adhésion à la morale naturelle, que la défense de la pudeur et des bonnes mœurs, que l’attachement à la famille traditionnelle composée d’un père, d’une mère et d’enfants conçus par voie naturelle et élevés chrétiennement dans la fidélité aux mœurs et aux traditions de notre pays et de notre civilisation.
Il est donc clair que nous sommes gouvernés, dominés et asservis par des forces, des puissances et des personnes totalement étrangères à l’âme de la France, hostiles à son être historique, à sa civilisation bimillénaire, à ses traditions et coutumes séculaires. La diabolisation du maréchal Pétain fait partie au premier chef de cette haine rabique (voire rabbinique) contre notre pays et ses racines chrétiennes. Ce que l’on reproche au vainqueur de Verdun, au-delà bien sûr du statut des Juifs, c’est la devise de l’Etat français : Travail Famille Patrie, alors que s’organisent et s’intensifient précisément depuis plusieurs décennies maintenant la dislocation de la nation (avec l’immigration de masse, l’inféodation à l’Union européenne et les multiples repentances au plus haut niveau quant au passé de la France), la disparition progressive du travail et la décomposition de l’institution et de la cellule familiales.
NOUS SOMMES aujourd’hui dans une situation où il n’y a plus aucune espèce de retenue devant l’avancée du vice, du mal, de la laideur, de ce qui est affreux, bestial, contre-nature, abject, immonde, d’autant que toutes les forces qui pouvaient résister à cette évolution mortifère ont été neutralisées, paralysées, gangrenées, subverties, annihilées. On a désormais renoncé à toute forme de morale, de pudeur et de bienséance et les ministres macroniens n’hésitent plus aujourd’hui à afficher publiquement leur homosexualité. Les deux benjamins du gouvernement d’Elisabeth Borne, tous deux âgés de 33 ans (ils sont nés le même jour), ont ainsi fait leur « coming out », selon l’expression anglo-saxonne désormais consacrée et consistant à révéler publiquement ses mœurs contre-nature. Il s’agit d’une part du communautaire Gabriel Attal, ministre délégué chargé des comptes publics, qui a révélé qu’il était pacsé avec l’eurodéputé macronien Stéphane Séjourné et qu’il était désireux d’avoir des enfants par GPA (gestation pour autrui), mais, s’empresse-t-il d’ajouter sans rire, « une GPA éthique », ce qui est un oxymoron, et d’autre part de l’actuel ministre de la Jeunesse, la Franco-Marocaine Sarah El Haïry, qui, dans un entretien daté du 8 avril 2023 au magazine Forbes, évoque sans vergogne sa “compagne”. Par ailleurs, avant eux, Clément Beaune, l’actuel ministre délégué chargé des Transports, avait lui aussi affiché son homosexualité. Le 9 décembre 2020, dans le magazine pornographique LGBT Têtu, il avait ainsi déclaré : « Je suis gay et je l’assume ». Franck Riester, l’actuel ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, avait rendu publique neuf ans plus tôt (en décembre 2011) sa pratique de ce que l’on appelait naguère le vice italien. Et il a voté en 2013, bien qu’étant à l’époque député de l’UMP, opposée alors (mais pour bien peu de temps) au “mariage” homosexuel, en faveur du projet de loi Taubira instaurant le « mariage pour tous ».
Comment espérer que des politiciens défendent la famille et la morale traditionnelles quand ils revendiquent ouvertement et sans vergogne des mœurs contre-nature ? Certes, il y a toujours eu des invertis depuis que le monde est monde, mais autrefois ces derniers restaient discrets et ne s’affichaient pas, ne se mettaient pas en avant. Le vice demeurait caché. C’est tout le contraire aujourd’hui où de grandes parades sont régulièrement organisées dans la quasi-totalité des métropoles de l’Occident jadis chrétien pour célébrer la fierté d’être homosexuel (Gay Pride). Ou d’être transexuel car c’est actuellement la grande mode. On va toujours plus loin en effet dans la transgression et dans l’horreur. Et ce sont désormais nos enfants et nos petits-enfants qui sont les premières cibles et les principales victimes de ce matraquage dans les media et plus encore dans l’Education nationale où des groupes affirmant lutter « contre l’homophobie et la transphobie » encouragent nos jeunes têtes blondes et crépues, avec la bénédiction du ministère de l’Education nationale qui organise et promeut de telles ignominies, au changement de genre, à la “transidentité” avec toutes les conséquences physiologiques et psychologiques irréversibles et effrayantes que cela induit. Au nom de la liberté et des droits de l’individu qui peut sans cesse changer, se transformer, se réinventer, changer de prénom, de nom, d’apparence physique, de genre, de sexe ou d’orientation sexuelle, comme ils disent.
ON NE LE DIRA jamais assez mais la perte quasiment totale de la foi, l’affaissement des convictions religieuses (mais aussi, et c’est lié, la dénaturation, l’adultération du christianisme par le modernisme depuis Vatican II) ont des conséquences incommensurables à moyen et à long terme pour les individus, les familles, les cités et les sociétés. Chesterton le prophétisait déjà au XIXe siècle : « Chassez le surnaturel, et il ne restera plus que ce qui n’est pas naturel ». C’est exactement ce que nous vivons aujourd’hui. En grandeur nature, un peu partout en Occident. Nous sommes gouvernés par des démons qui nous conduisent à l’abîme.
Face à cela, il n’est d’autre solution qu’une résistance intellectuelle, spirituelle et morale totale, absolue et permanente. Nourrie par de saines et saintes lectures, une existence simple et droite et une solide vie intérieure dont le monde moderne ne veut pas et qui est pourtant plus que jamais d’une impérieuse nécessité.
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RIVAROL, <[email protected]>
Source : Éditorial de Rivarol
70 ans de critiques et de désolations dans Rivarol n’ont rien empêché. Tout au plus ce journal a ouvert les yeux de nombreuses personnes mais désormais plus besoin de lire, c’est tellement évident sous nos regards !
Il est temps d’en finir avec ces jérémiades de grand-père et de vivre concrètement une alternative au système en fuyant les villes, en se regroupant dans les zones rurales les plus reculées et en se préparant au grand effondrement qui arrive comme un tsunami.
Que Rivarol donne des pistes de réflexions et d’actions, ce sera plus utile.
Le probleme des partis politiques nationalistes depuis Maurras et Barres c est que globalement c est de la poesie… et les cadres des bourgeois parisiens(beurk).
D’où ma révultion profonde et mes saillies violentes à l’égard de cette droite d’in »action-Française ».
Disons le Franchement en periode dramatique, il faut un homme à poigne genre Marcel Bucard, Blanqui ou bien Jacques Doriot… (en periode de crise grave un homme issu de la classe populaire).
Regarde la composition des bureaux politiques nationalistes depuis 50 ans…….c’est du bourgeois catho trad…on ne fera pas une revolution avec des Chartreux Versaillais!
J ai ete une fois invité à un bureau politique par d anciens excellents camarades de l »oeuvre Française à Paris …J ai regardé le bureau politique de ce nouveau parti: Sorti d’Yvan Benedetti et de 4 autres personnes proche de lui (tous valables et compétents) globalement c’était cosa nostra de la Fraternité Saint Pie Dix donc des improductifs genre civitas…
Je garde mes contacts des anciens de l’oeuvre car avec papy Sidos la doctrine et les actes étaient claire mais pour le reste j ai acheté une propriété rurale pour faire secession…
Ministre ou sinistre?